1 Quelle est la capitale du Mexique ? 2: De quel Etat viennent les Mariachis ? 3: Quelle langue parle-t-on au Mexique ? 4: Quel est le prĂ©sident actuel du Mexique ? 5: Combien d’habitants compte le Mexique ? 6: Quel est le La francophonie, un espace linguistique contrastĂ© dont l’Afrique devient le centre de gravitĂ© L’espace francophone est constituĂ© de trois cercles Un premier cercle comprend les francophones de langue maternelle qui ont longtemps vĂ©cu dans un espace relativement restreint, la France, la Belgique wallonne et Bruxelles, la Suisse romande, le QuĂ©bec. Dans cet espace, la majoritĂ© des francophones sont deuxiĂšme cercle est constituĂ© de populations de pays et rĂ©gions partiellement francophones, tous bilingues ou multilingues, en Afrique subsaharienne et dans l’ocĂ©an Indien, en Afrique du Nord, au Proche-Orient, en HaĂŻti, au Vanuatu, dans les dĂ©partements et territoires français d’outre-mer
, qui utilisent le français comme langue d’usage ou langue seconde et le maĂźtrisent Ă  des niveaux de langue assez troisiĂšme cercle est constituĂ© de francophones occasionnels, qui maĂźtrisent la langue Ă  des degrĂ©s divers et l’utilisent de façon ponctuelle, en plus de leurs langues maternelles ou vĂ©hiculaires, partout dans le monde. Entrent dans ce dernier ensemble les personnes qui ont appris le français dans des contextes non francophones, soit comme langue d’enseignement, soit comme langue Ă©trangĂšre. L’espace linguistique francophone constituĂ© par ces trois cercles reprĂ©sentait, en 2018, selon l’Observatoire de la langue française, environ 300 millions de personnes.[1] Cette estimation doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e avec prudence. Il est, en effet, trĂšs difficile de connaĂźtre avec prĂ©cision le nombre de locuteurs des langues les plus parlĂ©es dans le monde. Le tableau ci-dessous, empruntĂ© au site Ethnologue,[2] permet de situer la langue française, parmi les 10 langues les plus parlĂ©es. Le tableau ci-dessous, empruntĂ© au site Ethnologue, permet de situer la langue française, parmi les 10 langues les plus parlĂ©es. Notes de l'auteur Les donnĂ©es chiffrĂ©es sont empruntĂ©es, pour l’essentiel, Ă  l’édition 2019 du livre de l’Observatoire de la langue française de l’Organisation internationale de la Francophonie La langue française dans le monde » paru chez Gallimard ainsi qu’à l’ouvrage de Roger Pilhion et de Marie-Laure Poletti publiĂ© en 2017 
 et le monde parlera français ».Organisation internationale de la Francophonie, La langue française dans le monde, Gallimard, Ă©dition 2019 Classement des principales langues selon leur nombre de locuteurs Source site Ethnologue, 22e Ă©dition, 2018 Avec 279,8 ou 300 millions de locuteurs, selon ces deux estimations, la langue française se situe au 6e rang derriĂšre le mandarin, l’anglais, l’hindi, l’espagnol et l’arabe. Au risque de surprendre, soulignons qu’il n’y a jamais eu autant de gens qui parlent français dans le monde qu’aujourd’hui et que ce chiffre est en constante et forte progression. C’est ainsi que l’OIF estimait le nombre de francophones Ă  175 millions en 2005[1], Ă  228 millions en 2010[2] et Ă  273,8 millions en 2014[3]. Autre constat important un des points forts du français comme langue de communication internationale est sa dispersion gĂ©ographique. Le français est, en effet, avec l’anglais, la seule langue parlĂ©e comme langue maternelle ou seconde sur les cinq continents. PrĂšs de 60 % des locuteurs quotidiens de français vivent en Afrique et au Proche Orient. 44 % en Afrique subsaharienne et dans l’ocĂ©an Indien et 15% en Afrique du Nord et au Proche-Orient. 33 % vivent en Europe, dont environ 28 % en France. 7 % vivent en AmĂ©rique et ils ne sont que 0,3 % en Asie et OcĂ©anie. ArrĂȘtons de penser que la France est au cƓur de la francophonie puisqu’à peine plus du quart des francophones sont Français. Comme l’a justement fait observer le prĂ©sident Macron lors de son discours Ă  l’Institut de France le 20 mars 2018 oĂč il a prĂ©sentĂ© un plan pour la langue française dans le monde et le plurilinguisme Nous passons de l’idĂ©e ancienne d’une francophonie qui serait la marge de la France Ă  cette conviction que la francophonie est une sphĂšre dont la France avec sa responsabilitĂ© propre et son rĂŽle historique n’est qu’une partie agissante, volontaire mais consciente de ne pas porter seule le destin du français. » La langue française aujourd’hui est une langue mondiale dont le centre de gravitĂ© se situe en Afrique. Kinshasa, capitale de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, est devenue la premiĂšre ville francophone du monde. Autre constat les francophones sont trĂšs majoritairement bilingues ou multilingues. On parle arabe dialectal ou berbĂšre et français au Maroc et en AlgĂ©rie ; wolof, français et, le cas Ă©chĂ©ant une ou plusieurs autres langues africaines au SĂ©nĂ©gal ; crĂ©ole et français en HaĂŻti ; arabe, anglais et français au Liban ; luxembourgeois, français et allemand au Luxembourg
 Mais, selon les pays, le taux de francophones varie considĂ©rablement. S’il est estimĂ© Ă  97 % en France oĂč la population est trĂšs majoritairement monolingue, il va, selon les statistiques de l’OIF, de 6% au Rwanda Ă  73 % Ă  la RĂ©publique de Maurice et se situe, en moyenne en Afrique, en-dessous de 50 % de la population. Et, Ă  cet Ă©gard, nous avons bien souvent des reprĂ©sentations faussĂ©es. On cite souvent le SĂ©nĂ©gal comme un des pĂŽles de la francophonie, mais seulement 26 % des SĂ©nĂ©galais sont francophones. On fait aussi souvent rĂ©fĂ©rence Ă  la CĂŽte d’Ivoire qui ne compte que 33 % de francophones, comme l’AlgĂ©rie. Les pays les plus francophones d’Afrique et de l’ocĂ©an Indien sont, outre Maurice, le Gabon 66 %, le Congo 59 %, les Seychelles 53 %, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo 51 % et Djibouti 50 %. Notes de l'auteur 4. Organisation internationale de la Francophonie, La francophonie dans le monde 2004-2005, Larousse 5. Organisation internationale de la Francophonie, La langue française dans le monde 2010, Nathan 6. Organisation internationale de la Francophonie, La langue française dans le monde 2014, Nathan Un autre point fort du français est sa reconnaissance officielle, comme le fait apparaĂźtre le tableau ci-dessous Le français est ainsi langue officielle ou co-officielle dans 29 pays Il est seule langue officielle dans 13 pays, tous membres de l’Organisation internationale de la Francophonie en Europe France et Monaco en Afrique BĂ©nin, Burkina Faso, RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RDC, Congo, CĂŽte d’Ivoire, Gabon, GuinĂ©e, Mali, Niger, SĂ©nĂ©gal et Togo Il est une des langues officielles de 16 autres pays, Ă©galement tous membres de l’OIF en Europe Belgique, Luxembourg et Suisse en Afrique Burundi, Cameroun, Comores, Djibouti, GuinĂ©e Ă©quatoriale, Madagascar, RĂ©publique centrafricaine, Rwanda, Seychelles et Tchad en AmĂ©rique Canada et HaĂŻti en OcĂ©anie Vanuatu Le français est aussi une langue prĂ©sente, sans statut officiel, dans 7 autres pays, oĂč il est parlĂ© par plus de 20% de la population au Maghreb AlgĂ©rie, Maroc, Tunisieen Afrique Mauritanieau Moyen-Orient Liban dans l’ocĂ©an Indien Mauriceen Europe Andorre. Parmi ces derniers pays, un seul, l’AlgĂ©rie, n’est pas membre de l’OIF. L’espace linguistique francophone comprend donc 36 pays. Notons que le français est Ă©galement prĂ©sent, dans les dĂ©partements et territoires français d’outre-mer, en AmĂ©rique du Nord Saint-Pierre-et-Miquelon et du Sud Guyane française ; dans les CaraĂŻbes Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-BarthĂ©lemy ; dans l’ocĂ©an Indien La RĂ©union, Mayotte ; en OcĂ©anie Nouvelle CalĂ©donie, PolynĂ©sie française, Wallis et Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises. Il est Ă©galement parlĂ© par des minoritĂ©s dans un certain nombre d’autres pays en IsraĂ«l autour de 500 000 personnes reprĂ©sentant environ 6 % de la population ; aux États-Unis 2,1 millions de personnes reprĂ©sentant 0,7 % de la population, dont prĂšs de 200 000 en Louisiane ;en Italie province autonome du Val d’Aoste ; en Inde, Ă  PondichĂ©ry le français est une des 5 langues officielles du territoire ;Ă  Jersey et Guernesey, dĂ©pendances de la Couronne britannique, le français Ă©tant langue co-officielle Ă  Jersey. Cette reconnaissance internationale de la langue française s’applique Ă©galement Ă  la plupart des organisations internationales. Logo de l’Organisation des Nations Unis Le français est ainsi langue officielle et de travail Ă  l’Organisation des Nations Unies ONU et dans ses agences comme l’UNESCO, l’OMS, la FAO, l’OIT, le PNUD, l’UNICEF
 ; Ă  l’Union africaine ; l’Organisation des Etats amĂ©ricains ; l’Association des Etats de la CaraĂŻbe ; l’Organisation de la ConfĂ©rence islamique ; le Conseil de l’Europe ; l’OCDE ; l’OTAN ; la Cour internationale de Justice et dans le mouvement sportif international, au ComitĂ© international olympique ou encore Ă  la FIFA. L’Union europĂ©enne, pour sa part, compte 24 langues officielles, le français Ă©tant l’une d’entre elles. Le français est une des trois langues de travail de l’Union europĂ©enne, avec l’anglais et l’allemand. Il est la langue du dĂ©libĂ©rĂ© de la Cour de Justice des CommunautĂ©s europĂ©ennes et la premiĂšre langue de droit de l’Union. En outre, la francophonie reprĂ©sente un espace Ă©conomique que trop de Français, y compris des chefs d’entreprise, ont tendance Ă  sous-estimer. Selon l’Observatoire de la Francophonie, le français est la troisiĂšme langue des affaires dans le monde et la deuxiĂšme en Europe. L’espace francophone, reprĂ©sentĂ© dans cette Ă©tude par une trentaine de pays, reprĂ©sentait en 2016, 540 millions d’habitants, soit 7,3 % de la population mondiale, contre 6,4 % en 2000. MesurĂ© en termes de PIB, le poids de l’espace francophone dans le monde est sensiblement supĂ©rieur Ă  son poids dĂ©mographique. Les pays concernĂ©s produisaient 8,7 % de la richesse mondiale 90 % produits par les pays du nord ; 6 % par les pays du Maghreb et 4 % par les pays d’Afrique subsaharienne. En moyenne sur la pĂ©riode 1995-2015, les Ă©changes de biens entre deux pays appartenant Ă  cet espace sont supĂ©rieurs de 17,8% aux Ă©changes entre deux pays ayant des caractĂ©ristiques similaires mais n’appartenant pas Ă  cet espace. Pour les 36 pays entiĂšrement ou partiellement francophones, le français peut constituer, Ă  des niveaux divers, un facteur de croissance pour les entreprises. Au niveau macro-Ă©conomique, le rapport de Jacques Attali au prĂ©sident de la RĂ©publique française, La Francophonie et la Francophilie, moteurs de croissance durable, d’aoĂ»t 2014, faisait apparaĂźtre des corrĂ©lations entre la proportion de francophones dans un pays et la part de marchĂ© des entreprises françaises dans ces pays, ainsi qu’un gain de PIB par habitant de 6 % dans les pays francophones dĂ» au partage d’une mĂȘme langue. Ce facteur linguistique est particuliĂšrement porteur dans certains secteurs tels que la musique, le cinĂ©ma et le tourisme. Ce rapport faisait fort opportunĂ©ment apparaĂźtre que la mondialisation n’est pas synonyme d’uniformisation linguistique et que les espaces francophones, hispanophones, lusophones, arabophones
 participent Ă©galement au dĂ©veloppement des Ă©changes Ă©conomiques. Il mettait en Ă©vidence que l’anglais n’est pas la seule langue des affaires. C’est ce qu’ont, d’ailleurs, bien compris des pays comme la Chine qui fait du français un de ses vecteurs de pĂ©nĂ©tration sur le continent africain. De mĂȘme que la maĂźtrise de l’anglais constitue un atout pour s’implanter et vendre aux États Unis, en Australie, en Inde ou en Afrique du Sud et celle du portugais au BrĂ©sil ou en Angola, la langue française sert Ă  pĂ©nĂ©trer le marchĂ© des pays dont le français est une des langues vĂ©hiculaires. La progression de l’enseignement du français en Chine s’explique essentiellement par la volontĂ© de disposer de cadres chinois Ă  mĂȘme de partir Ă  la conquĂȘte de ces marchĂ©s. Dans toute une partie du monde qui connaĂźt aujourd’hui une croissance Ă©conomique, le français est donc bien perçu, sur le plan Ă©conomique, comme un atout. Au-delĂ  de ces divers constats, il est intĂ©ressant de consulter en ligne le BaromĂštre des langues dans le monde rĂ©alisĂ© par le sociolinguistique Louis-Jean Calvet, qui prĂ©sente un classement des 634 langues de plus de 500 000 locuteurs selon le site Ethnologue. Outre le nombre de locuteurs, celui-ci prend en compte 11 autres critĂšres l’entropie capacitĂ© d’une langue Ă  ĂȘtre prĂ©sente en dehors de son espace originel ; la vĂ©hicularitĂ© la fonction de langue vĂ©hiculaire dans une zone donnĂ©e ; le statut de la langue ce paramĂštre rend compte du degrĂ© de reconnaissance des langues par les instances politiques des pays dans lesquels elles sont parlĂ©es ;le nombre de traductions Ă  partir de la langue ; le nombre de traductions vers la langue ;les prix littĂ©raires internationaux ; le nombre d’articles publiĂ©s dans WikipĂ©dia ; l’indice de dĂ©veloppement humain cet indice, tel que dĂ©fini par le PNUD, prend en compte le produit national brut par individu, l’espĂ©rance de vie Ă  la naissance et le niveau d’éducation ; l’indice de fĂ©conditĂ© ; la pĂ©nĂ©tration sur internet ;l’importance de la langue par son enseignement au niveau universitaire. Dans ce baromĂštre, le mandarin, langue la plus parlĂ©e dans le monde, n’arrive qu’au 11e rang des langues les plus importantes, alors que le français se situe au 2e rang derriĂšre l’anglais et devant l’espagnol, l’allemand et le russe. BaromĂštre Calvet des langues parlĂ©es par plus de 500 000 locuteurs. Version 2017[1] BaromĂštre Calvet OIF[1] Organisation internationale de la Francophonie, La francophonie dans le monde 2004-2005, Larousse La Francophonie, un espace gĂ©opolitique qui touche plus d’un pays sur trois D’un point de vue gĂ©opolitique, la langue française dispose d’un outil d’influence original et unique, l’Organisation internationale de la Francophonie. L’OIF, seule organisation multilatĂ©rale conçue sur la base d’un lien avec une langue, et dont le siĂšge est Ă  Paris, n’est pas le fait d’hommes politiques français. Elle a Ă©tĂ© suscitĂ©e, Ă  l’origine, par des personnalitĂ©s comme LĂ©opold Sedar Senghor SĂ©nĂ©gal, Habib Bourguiba Tunisie, Hamani Diori Niger et Norodom Sihanouk Cambodge. Elle trouve son fondement juridique dans le traitĂ© de Niamey de mars 1970 qui a créé l’Agence de coopĂ©ration culturelle et technique qui comptait au dĂ©part 21 membres. Elle cĂ©lĂ©brera donc en mars 2020 le 50e anniversaire de sa crĂ©ation. Au fil du temps, cette agence a Ă©tĂ© transformĂ©e en organisation internationale. On est passĂ© d’une logique de coopĂ©ration Ă  une approche plus politique. DirigĂ©e depuis janvier 2019, par Louise Mushikiwabo, ancienne ministre des affaires Ă©trangĂšres du Rwanda, l’OIF compte 88 États et gouvernements 54 membres de plein droit, 7 membres associĂ©s et 27 observateurs dont 82 pays indĂ©pendants, puisque la Belgique, le Canada et la France y sont reprĂ©sentĂ©s Ă©galement par des provinces ou territoires autonomes et que la Louisiane a Ă©tĂ© admise comme membre observateur. Un Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement se rĂ©unit tous les deux ans. Le prochain est prĂ©vu en Tunisie Ă  l’automne 2020. La Francophonie regroupe donc bien au-delĂ  des 36 pays constituant l’espace linguistique francophone et seuls l’AlgĂ©rie et IsraĂ«l, parmi les pays comptant une prĂ©sence francophone significative, n’en font pas partie. Les pays non francophones y sont mĂȘme majoritaires ! L’adhĂ©sion de pays non francophones s’explique par des considĂ©rations multiples liens historiques avec la France ViĂȘtnam ; Cambodge ; Laos
 environnement rĂ©gional francophone Ghana ; Mozambique ; GuinĂ©e Ă©quatoriale
 attachement aux valeurs universelles issues des LumiĂšres, incarnĂ©es historiquement par la France, et que la Francophonie a reprises Ă  son compte Roumanie ; Bulgarie et autres pays d’Europe centrale et orientale anciennement communistes
recherche de contre-pouvoirs dans la mondialisation Mexique recherche de marchĂ©s CorĂ©e du Sud ; Emirats arabes unis ; QatarconsidĂ©rations gĂ©opolitiques
 C’est ainsi que le Brexit pourrait ĂȘtre un des facteurs ayant conduit Ă  l’adhĂ©sion de l’Irlande en 2018. L’OIF couvre un Ă©ventail d’activitĂ©s trĂšs large qui en fait une petite ONU. Elle intervient dans les questions internationales touchant Ă  la paix, la dĂ©mocratie, les droits de l’homme, le dĂ©veloppement durable, l’économie, la culture, l’éducation, sans oublier la langue française et mĂȘme les langues rĂ©gionales, d’Afrique notamment. Elle s’affirme, en effet, comme un lieu de respect et de promotion de la diversitĂ© culturelle et linguistique. Force est de constater que l’OIF couvre un champ trĂšs large, sans doute trop par rapport Ă  ses moyens. Budget pour 2019 71,45 M €. L’OIF intervient paradoxalement fort peu en soutien Ă  l’enseignement de la langue. L’adhĂ©sion d’un pays Ă  l’Organisation n’est pas liĂ©e systĂ©matiquement Ă  des mesures en faveur du français. Il existe bien des pactes linguistiques » qui ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre par certains pays, avec une certaine efficacitĂ©. C’est par exemple le cas du Liban ou de l’ArmĂ©nie. Mais cela reste relativement exceptionnel et ne constitue nullement une obligation. Une rĂ©forme de l’institution est attendue, Ă  l’occasion de son cinquantenaire, et on verra si ses objectifs sont recentrĂ©s. La Francophonie institutionnelle compte aussi quatre opĂ©rateurs directs, L’Agence universitaire de la Francophonie AUF qui fĂ©dĂšre 990 Ă©tablissements membres dans 118 pays, Budget pour 2019 37 M€.TV5 Monde diffusĂ©e dans 198 pays et territoires et reçue dans plus de 370 millions de foyers et 120 millions de mobiles, qui touche 60 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en audience cumulĂ©e hebdomadaire Budget annuel 112, 5 M€. L’Association internationale des maires francophones AIMF associant plus de 307 membres dans 52 pays reprĂ©sentant plus de 130 millions d’habitants. L’UniversitĂ© Senghor Ă  Alexandrie Egypte qui intervient dans la formation de cadres, essentiellement africains. L’AssemblĂ©e parlementaire de la Francophonie APF est Ă©galement un acteur de la Francophonie institutionnelle. Elle regroupe des Ă©lus de 88 parlements ou organisations parlementaires 55 sections membres[1], 15 sections associĂ©es et 18 observateurs. Note de l'auteur[1] Actuellement l’APF ne compte que 54 membres, le 55e, la RĂ©publique arabe syrienne, Ă©tant suspenĂ©mocratique du Congo, de la CĂŽte d’Ivoire, du Gabon, de GuinĂ©e, du Mali, du Niger, du SĂ©nĂ©gal et du Togo. un peu plus de 20 % se trouvent en Europe France, avec plus de 15 millions d’élĂšves et d’étudiants, Suisse romande, FĂ©dĂ©ration Wallonie Bruxelles en Belgique et Luxembourg. un peu plus de 6 % sont en AmĂ©rique QuĂ©bec et HaĂŻti principalement. Ces effectifs sont en augmentation de 8 % depuis 2014, grĂące au dynamisme de deux zones Afrique subsaharienne et ocĂ©an Indien ; Afrique du Nord et Moyen Orient. On observe un recul en Asie et une stabilitĂ© dans les pays europĂ©ens. Le retour partiel du français comme langue d’enseignement au Maroc et en Tunisie n’apparaĂźt pas dans ces statistiques. Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne et en HaĂŻti, cet enseignement se heurte Ă  des problĂšmes de moyens. Aujourd’hui un enfant, adolescent et jeune sur trois n’est pas scolarisĂ© en Afrique subsaharienne, selon les statistiques de l’UNESCO, et les systĂšmes Ă©ducatifs, notamment dans l’enseignement public, sont Ă  la peine, avec des classes surchargĂ©es, mal Ă©quipĂ©es et des enseignants mal payĂ©s. A cela s’ajoute, pour un certain nombre d’entre eux, un problĂšme de formation touchant Ă  la fois Ă  la maĂźtrise de la langue française et Ă  la pĂ©dagogie. L’enseignement français Ă  l’étranger 522 Ă©tablissements scolaires ; 139 pays ; 370 000 Ă©lĂšves dont 40 % de Français, en 2019-2020 qui constitue le premier cercle de rayonnement de la politique d’influence de la France, ne reprĂ©sente aujourd’hui que 0,43 % des effectifs d’ensemble et le doublement annoncĂ© par les autoritĂ©s françaises de ces effectifs pour 2030, Ă  supposer qu’il puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ©, n’aura qu’un impact limitĂ© puisqu’en toute hypothĂšse, les Ă©coles françaises de l’étranger n’accueilleront en 2030 que moins de 1% des effectifs globaux des Ă©lĂšves et Ă©tudiants suivant un enseignement en français dans le monde. Les enseignants On ne saurait parler d’enseignement du et en français sans s’intĂ©resser aux professeurs de français auxquels le prĂ©sident de la RĂ©publique française a rendu un hommage appuyĂ© lors de son intervention Ă  l’Institut de France en mars 2018 Le professeur de français, cette figure centrale, qui forge l’esprit, la sensibilitĂ©, la mĂ©moire, la curiositĂ© parce que la grammaire, le vocabulaire, l’étymologie et, bien souvent, la littĂ©rature sont le terreau oĂč nos vies s’enracinent. Le professeur de français est le garant et le moteur de la vitalitĂ© mĂȘme de la langue française. Nous savons tous ici notre dette Ă  l’égard des Ă©veilleurs qui nous jettent parfois contre grĂ© dans les mĂ©andres de la grammaire et dans les grands espaces du roman ou de la poĂ©sie, faisant croĂźtre en nous ce qui Ă©tait encore confus, latent. Notre premiĂšre et plus grande responsabilitĂ© est ainsi de rendre ses lettres de noblesse au mĂ©tier de professeur et singuliĂšrement au mĂ©tier de professeur de français. » On ne peut que se fĂ©liciter de cette prise de conscience du rĂŽle des professeurs de français, ambassadeurs anonymes et fervents soutiens de la langue française, partout dans le monde »[1], comme Marie-Laure Poletti et moi les avons qualifiĂ©s dans notre livre. Leur nombre est estimĂ© Ă  environ 900 000 dans le monde. Et il convient de saluer l’initiative prise par les autoritĂ©s françaises de crĂ©er en 2019 une JournĂ©e internationale des professeurs de français, le 28 novembre. En mĂȘme temps, on ne peut que dĂ©plorer la baisse continue des bourses de stages en France pour ces mĂȘmes professeurs qui constituent pourtant des instruments essentiels pour leur formation continue et donc pour la qualitĂ© de leur enseignement. Et comment expliquer l’incapacitĂ© chronique de la Francophonie et de ses Etats membres Ă  assurer Ă  la FĂ©dĂ©ration internationale des professeurs de français FIPF qui fĂ©dĂšre 180 associations dans 140 pays et joue un rĂŽle symbolique essentiel pour la reconnaissance de ces enseignants, une subvention de fonctionnement qui lui permette d’animer sereinement et efficacement ce rĂ©seau mondial ? Car, Ă  l’évidence, l’avenir du français dĂ©pendra largement de la capacitĂ© Ă  assurer la relĂšve des gĂ©nĂ©rations et Ă  former des professeurs de français en nombre suffisant, et avec un niveau de langue satisfaisant. Note de l'auteur[1] Roger Pilhion, Marie-Laure Poletti 
 et le monde parlera français, Iggybook, 2017,dĂ©dicace du livre Quelles perspectives pour le français comme langue de communication internationale ? Selon les projections de l’OIF pour 2060, l’anglais atteindrait 4 milliards de locuteurs, le français entre 477 et 747 millions en 2070, l’arabe plus de 700 millions, l’espagnol moins de 500 millions, le portugais moins de 350 millions. Ce fort potentiel de dĂ©veloppement du français s’explique par la progression dĂ©mographique attendue en Afrique, dont la population devrait passer d’1,2 milliard d’habitants aujourd’hui Ă  plus de 2,5 milliards en 2050 et Ă  4,4 milliards en 2100. Le français pourrait, selon cette estimation, devenir la 3e ou la 4e langue la plus parlĂ©e dans le monde, aprĂšs le mandarin et l’anglais, et avant ou aprĂšs l’arabe, et la deuxiĂšme langue monde ». Mais l’écart important entre l’hypothĂšse haute et l’hypothĂšse basse tient au fait qu’un certain nombre de conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies, qui dĂ©pendent de facteurs extrĂȘmement divers La volontĂ© politique des États Celle-ci est Ă©videmment essentielle, comme l’a illustrĂ©, a contrario, dans un passĂ© rĂ©cent, la dĂ©cision du prĂ©sident du Rwanda, Paul Kagame, de substituer Ă  l’enseignement en français un enseignement en anglais dans son pays. Le français ne peut se dĂ©velopper qu’avec le soutien des Etats. Son avenir passe nĂ©cessairement par son enseignement dans les systĂšmes Ă©ducatifs Ă©trangers. La part que reprĂ©sentent les alliances françaises, les instituts français et les Ă©coles françaises Ă  l’étranger est infime de l’ordre de 1 %. La demande sociale de français Les rĂ©centes Ă©volutions concernant l’enseignement du français langue Ă©trangĂšre sont, Ă  cet Ă©gard, significatives. Le choix du français, de prĂ©fĂ©rence Ă  d’autres langues, tient Ă  la perception qu’en ont les parents d’élĂšves et les Ă©lĂšves et Ă©tudiants eux-mĂȘmes, selon l’environnement international dans lequel ils vivent. La faible implantation de la francophonie en Asie et en AmĂ©rique latine explique, en bonne part, la relative dĂ©saffection pour le choix de cette langue, alors que la France, Ă  laquelle cette langue reste largement identifiĂ©e, est devenue une puissance moyenne. Il est loin le temps oĂč l’Union soviĂ©tique ou l’Espagne franquiste fixaient autoritairement des quotas pour les diffĂ©rentes langues vivantes Ă©trangĂšres enseignĂ©es dans leurs Ă©coles. Ces mesures autoritaires bĂ©nĂ©ficiaient au français, Ă  l’époque. Faut-il le regretter ? Ceci vaut aussi pour le choix de l’emploi du français dans un environnement multilingue. Si la langue est perçue comme un ascenseur social ou un vecteur de rĂ©ussite, elle se dĂ©veloppera. La capacitĂ© Ă  convaincre les acteurs Ă©conomiques, notamment français, de l’importance de l’espace Ă©conomique de la francophonie. Ce concept de francophonie Ă©conomique a cours depuis longtemps au QuĂ©bec. Il passe, en revanche, beaucoup moins facilement dans les milieux d’affaires français. DĂšs le milieu des annĂ©es 1980, une rĂ©flexion sur le volet Ă©conomique de la francophonie a Ă©tĂ© engagĂ©e Ă  l’initiative du QuĂ©bec. Le IIe Sommet des chefs d’État et de gouvernement francophones de QuĂ©bec a ainsi créé en 1987 le Forum francophone des affaires FFA dont la mission Ă©tait de dĂ©fendre le français comme langue Ă©conomique et de travail, de favoriser les Ă©changes entre les entreprises des pays francophones et d’accroĂźtre l’influence du secteur privĂ© dans l’économie des pays. Mais l’activitĂ© de ce Forum s’est malheureusement trop limitĂ©e Ă  des opĂ©rations Ă©vĂ©nementielles. La publication du rapport de Jacques Attali en 2014 et l’organisation d’un forum Ă©conomique de la Francophonie, Ă  l’initiative de Macky Sall, prĂ©sident de la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, Ă  l’occasion du XVe Sommet de la Francophonie de Dakar en novembre 2014, qui a rĂ©uni plus de 1 300 investisseurs et dĂ©cideurs politiques, n’ont pas produit les effets attendus. Saluons, Ă  cet Ă©gard, le forum FrancophoNice, ouvert en juin 2019 par le secrĂ©taire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne,qui a l’ambition de devenir un rendez-vous annuel, Ă  Nice, ancrĂ© dans une approche rĂ©gionale euro-mĂ©diterranĂ©enne, avec l’implication d’acteurs Ă©conomiques internationaux et locaux. La mobilisation de la Francophonie et de ses opĂ©rateurs sur ces questions. L’adhĂ©sion d’un pays Ă  la Francophonie devrait, en toute logique, impliquer des engagements en faveur de la langue française ! La faible implication de l’Organisation sur cette question, pourtant centrale compte tenu de sa spĂ©cificitĂ©, constitue un vĂ©ritable paradoxe et devrait, Ă  mon sens, ĂȘtre revue. Les dossiers ne manquent pourtant pas emploi du français dans l’Union europĂ©enne ; usage du français dans les organisations internationales et notamment l’Union africaine ; politiques de soutien aux rĂ©formes Ă©ducatives dans les pays du sud et formation des enseignants
 La nĂ©cessitĂ© de relever le dĂ©fi de la scolarisation, en particulier dans les pays d’Afrique subsaharienne ayant fait le choix d’un enseignement en français et en HaĂŻti. Le soutien au dĂ©veloppement des systĂšmes Ă©ducatifs dans les pays d’Afrique subsaharienne et en HaĂŻti est essentiel, car la formation des jeunes est au cƓur du dĂ©veloppement. A cet Ă©gard, on ne peut que se fĂ©liciter des engagements pris par le prĂ©sident Macron vis-Ă -vis du Partenariat mondial de l’éducation, opĂ©rateur pivot pour la coopĂ©ration Ă©ducative Ă  l’échelle du continent africain, aprĂšs des annĂ©es de dĂ©sengagement de la France en matiĂšre de coopĂ©ration Ă©ducative sous les prĂ©sidences de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. D’autres facteurs ne doivent, par ailleurs, pas ĂȘtre sous-estimĂ©s. Ce sont les points de fragilitĂ© qui s’attachent au français en tant que langue de communication internationale et qui rendent les projections sur son avenir assez alĂ©atoires. En voici quelques exemples La situation hĂ©gĂ©monique de l’anglais a eu pour corollaire d’affaiblir les positions du français dans les institutions internationales. C’est particuliĂšrement sensible au sein des services de l’Union europĂ©enne. Un rapport de 2019 du dĂ©putĂ© europĂ©en Bruno Fuchs, co-rĂ©digĂ© avec Hamsa Fassi-Fihri Belgique et Sorin Cimpeanu Roumanie, permet d’en mesurer l’ampleur 
 en 1970, au sein de la Commission europĂ©enne, les documents officiels Ă©taient Ă  60 % rĂ©digĂ©s en français et Ă  40 % en langue allemande. En 2017, le français ne reprĂ©sentait plus que 2,58 % et l’allemand 2,02 % alors que l’anglais reprĂ©sentait 84,38 % et que les vingt autres langues officielles et de travail se partageaient les 11,02 % restants. » L’anglais a acquis une position dominante, voire exclusive, dans le transport aĂ©rien et dans les Ă©changes scientifiques. L’anglais est devenu la langue du transport aĂ©rien, y compris pour des vols intĂ©rieurs de pays non anglophones ! Le classement acadĂ©mique des universitĂ©s mondiales par l’universitĂ© Jiao Tong de Shanghai, qu’on appelle communĂ©ment le classement de Shanghai[1] comprend, parmi six critĂšres quantitatifs, le nombre de publications dans deux revues scientifiques anglophones Nature et Science. Et la carriĂšre d’un chercheur, quelle que soit sa langue de travail, implique aujourd’hui qu’il publie en anglais. Beaucoup, en France mĂȘme, ont tendance Ă  considĂ©rer l’anglais comme la langue des affaires. Que dire du choix des autoritĂ©s françaises du terme Choose France » pour dĂ©signer un sommet Ă©conomique international organisĂ© en France par les autoritĂ©s françaises pour promouvoir les investissements Ă©trangers ? On ne compte plus, de mĂȘme, les Ă©coles de gestion en France dont le nom est en anglais et, qui plus est, au prĂ©texte d’attirer un public international, ouvrent des formations en anglais, y compris pour des Ă©tudiants français et francophones. L’indiffĂ©rence des Ă©lites françaises et de l’opinion publique contribue Ă  cet affaiblissement. L’ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’OIF, Abdou Diouf, s’en Ă©tait Ă©mu publiquement Ă  diverses reprises. Comment ne pas ĂȘtre frappĂ© par l’invasion douce » de l’environnement linguistique en France mĂȘme ? Dans les mĂ©dias, le recours Ă  des termes anglais ou franglais est de plus en plus frĂ©quent ; dans la publicitĂ©, il est monnaie courante ; dans la vie quotidienne mĂȘme, le recours Ă  des termes anglais ou franglais est devenu un must ». Que dire du slogan retenu par la Ville de Paris pour sa candidature aux Jeux Olympiques Made for sharing » ? Ce choix de l’anglais Ă©tait d’autant plus malencontreux, en l’espĂšce, que la langue française est la premiĂšre langue des Jeux olympiques, celle qui fait foi en cas de litige, et que les pouvoirs publics français et l’OIF investissent Ă  chaque compĂ©tition pour conforter l’emploi du français pendant les Jeux, avec en gĂ©nĂ©ral une bonne Ă©coute de la part des organisateurs. École française Total – Mlf Esbjerg Pourtant les Français restent trĂšs attachĂ©s Ă  leur langue. Souvenons-nous de l’ñpretĂ© des dĂ©bats lors des tentatives de rĂ©forme de l’orthographe ! Songeons aux nombreux concours d’orthographe qui passionnent beaucoup de nos compatriotes. Mais cette passion semble s’éteindre dĂšs que la langue sort des frontiĂšres de l’hexagone. Comme si elle n’existait pas au-delĂ . Peut-ĂȘtre cela tient-il au fait que les Français ne se perçoivent pas comme francophones » ? Car aux yeux de beaucoup de Français, les francophones, ce sont les autres. Et l’international s’apprĂ©hende pour eux aujourd’hui en anglais, tout naturellement, invasion douce oblige ! Saluons, dans ce contexte, l’engagement personnel du PrĂ©sident Emmanuel Macron pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans un discours d’une heure trente Ă  l’Institut de France AcadĂ©mie française le 20 mars 2018, Ă  l’occasion de la JournĂ©e de la Francophonie. Sa dĂ©marche est absolument sans prĂ©cĂ©dent pour un prĂ©sident de la RĂ©publique sous la Ve RĂ©publique. Elle marque une rupture claire avec le nĂ©ocolonialisme symbolisĂ© par la FrançAfrique » et s’accompagne d’une condamnation claire du colonialisme, qu’il avait dĂ©jĂ  qualifiĂ© de crime contre l’humanitĂ© » lors d’une visite en AlgĂ©rie en fĂ©vrier 2017, lorsqu’il n’était encore que candidat Ă  la prĂ©sidence. Et elle s’inscrit dans un esprit d’ouverture qu’il a voulu symboliser par le choix d’une Ă©crivaine franco-marocaine, LeĂŻla Slimani, dont il a fait sa ReprĂ©sentante personnelle au Conseil permanent de la Francophonie. D’ores et dĂ©jĂ  quelques initiatives importantes mĂ©ritent d’ĂȘtre soulignĂ©es le mandat donnĂ© Ă  l’Agence française de dĂ©veloppement d’intervenir dans le financement de projets intĂ©ressant la francophonie et la promotion du français. Cette mesure, en apparence un peu technocratique, permettra de financer, sur les crĂ©dits de la principale banque de financement de la coopĂ©ration française, des projets comportant une dimension linguistique en Afrique et Ă  HaĂŻti. C’est dans ce cadre qu’un prĂȘt de PROPARCO, filiale de l’AFD pour les opĂ©rateurs privĂ©s, a, d’ores et dĂ©jĂ , pu ĂȘtre accordĂ© Ă  la Mission laĂŻque française pour la construction ou la rĂ©novation d’écoles en Egypte, en Ethiopie, au Liban et au Maroc. la crĂ©ation annoncĂ©e d’un dictionnaire des francophones ». Outil numĂ©rique et collaboratif, ce dictionnaire prendra la forme d’une application, disponible notamment sur tĂ©lĂ©phones portables et tablettes. Il devrait ĂȘtre lancĂ© en mars 2020, Ă  l’occasion de la JournĂ©e de la Francophonie. Faisant Ă©cho au dictionnaire de l’AcadĂ©mie française, il constitue, enfin, une reconnaissance de la pluralitĂ© du français, dans les diffĂ©rents contextes oĂč cette langue s’exprime. le projet de crĂ©ation d’une CitĂ© internationale de la langue française » au chĂąteau de Villers-CotterĂȘts oĂč fut signĂ©e par François 1er, en aoĂ»t 1539, l’Edit qui imposa le français comme langue administrative du royaume de France au lieu du latin. Cette CitĂ© qui illustrera la francophonie sous tous ses aspects et accueillera des artistes et chercheurs en rĂ©sidence devrait voir le jour en 2022. InstallĂ©e dans un des hauts-lieux de l’histoire de la langue française, elle constitue un vĂ©ritable trait d’union entre les origines de l’essor du français en France et son dĂ©veloppement international actuel, en valorisant la diversitĂ© des cultures qui s’expriment dĂ©sormais Ă  travers cette langue. l’organisation d’une saison des cultures africaines en France Africa 2020 qui couvrira les 54 pays du continent et valorisera l’Afrique francophone, anglophone et lusophone, en intĂ©grant l’Afrique du Nord. Mais de la parole aux actes, beaucoup reste Ă  faire et l’absence, nouvelle en France depuis l’élection du prĂ©sident Emmanuel Macron, d’un ministĂšre chargĂ© de la francophonie commence Ă  se faire sentir. Car rien ne vaut un ministre ou un secrĂ©taire d’Etat pour impulser une politique d’ensemble cohĂ©rente et forte et pour remporter des arbitrages budgĂ©taires. C’est ainsi que l’augmentation importante des droits d’inscription dans les universitĂ©s françaises dĂ©cidĂ©e en avril 2019 pour les Ă©tudiants Ă©trangers d’origine non europĂ©enne [2 770 euros en licence contre 170 euros pour les Ă©tudiants français et europĂ©ens et 3 770 euros en master contre 243 euros] va Ă  l’encontre de la politique d’appui Ă  la promotion de la francophonie puisqu’elle aura pour effet de rĂ©duire de façon drastique le nombre d’étudiants originaires du Maghreb, d’Afrique francophone et d’HaĂŻti, dont beaucoup sont dans l’incapacitĂ© d’acquitter ces droits. Saisi par des associations d’étudiants, le Conseil constitutionnel, a rendu un avis prĂ©cisant que l’exigence constitutionnelle de gratuitĂ© pour l’éducation s’applique Ă  l’enseignement supĂ©rieur public », mais il ajoute que cette exigence ne fait pas obstacle, pour ce degrĂ© d’enseignement, Ă  ce que des droits d’inscription modiques soient perçus en tenant compte, le cas Ă©chĂ©ant, des capacitĂ©s financiĂšres des Ă©tudiants ». Il appartient maintenant au Conseil d’Etat de prĂ©ciser ce que recouvre ce terme de modique » et de trancher. Mais quelle que soit la dĂ©cision, cette affaire illustre la nĂ©cessitĂ© d’une coordination interministĂ©rielle accrue sur des questions aussi complexes et sensibles. Nous appelons de nos vƓux, Marie-Laure Poletti et moi dans notre livre, la nomination d’un ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de la francophonie. Au-delĂ  du français, c’est aussi la diversitĂ© culturelle et linguistique du monde qui est en jeu et la question des identitĂ©s. Nous touchons Ă  ce que l’homme a de plus profond en lui. La distance qui s’est créée entre les EuropĂ©ens et l’Union europĂ©enne ne tient-elle pas, pour partie, Ă  cette question des langues ? AprĂšs le Brexit, l’anglais deviendra extrĂȘmement minoritaire dans l’espace de l’Union europĂ©enne qui ne comptera plus que 5 millions d’anglophones de langue maternelle pour 450 millions de citoyens. Soit Ă  peine plus de 1 % pour cent de la population ! Et notons, pour en sourire, que les Irlandais et les Maltais, qui constituent ces 5 millions d’anglophones, ont fait le choix, respectivement, du gaĂ©lique et du maltais comme langue officielle au sein de l’Union europĂ©enne et, cerise sur le gĂąteau, que ces deux pays ont adhĂ©rĂ©, en 2018, Ă  l’Organisation internationale de la Francophonie, portant Ă  19 sur 27 aprĂšs le Brexit le nombre de pays de l’Union europĂ©enne membres de la Francophonie.[2] Le Brexit constitue une opportunitĂ© pour redĂ©finir l’emploi des langues au sein des instances de l’Union, non pas pour y favoriser outre mesure le français, mais pour instaurer un rĂ©el plurilinguisme, conforme Ă  l’identitĂ© de l’Europe, autour de quelques grandes langues
 Notes de l'auteur Appellation commune du Academic Ranking of World Universities » en anglais, ou ARWU Liste des pays de l’Union europĂ©enne Ă©galement membres de l’OIF mpd = membre de plein droit ; = membre associĂ© ; o = observateur Autriche o ; Belgique mpd ; Bulgarie mpd ; Chypre ; Croatie o ; Estonie o ; France mpd ; GrĂšce mpd ; Hongrie o ; Irlande o ; Lettonie o ; Lituanie o ; Luxembourg mpd ; Malte o ; Pologne o ; RĂ©p. TchĂšque o ; Roumanie mpd ; Slovaquie o et SlovĂ©nie o Conclusion La langue française n’appartient donc plus seulement Ă  la France, les Français ne reprĂ©sentant qu’un peu plus du quart des francophones dans le monde. Le français est une langue mondiale, parlĂ©e sur les cinq continents. Elle est une langue de communication internationale, avec quelques autres langues, finalement assez peu nombreuses, l’anglais, l’espagnol, le portugais et l’arabe principalement. Elle l’est parce que des Africains, des AmĂ©ricains, des EuropĂ©ens, des Asiatiques, des OcĂ©aniens, s’en sont emparĂ©. Pour les uns, elle est une langue d’ouverture internationale. L’ancien prĂ©sident sĂ©nĂ©galais Leopold Sedar Senghor la prĂ©sentait comme un merveilleux outil, trouvĂ© dans les dĂ©combres du RĂ©gime colonial. » L’écrivain algĂ©rien Kateb Yacine la qualifiait au contraire de butin de guerre ». Pour d’autres, les QuĂ©bĂ©cois, elle est une langue identitaire pour la sauvegarde de laquelle ils ont dĂ» lutter. Pour d’autres encore, comme la plupart des Français, elle est simplement la langue dans laquelle on grandit sans se poser de questions. Et pour la majoritĂ© des francophones, elle devient une de leur langue d’usage, dans le contexte multilingue qui est le leur. Les perspectives de son dĂ©veloppement sont importantes, parce que la langue française est une langue africaine. Mais ne tombons dans le piĂšge de la surenchĂšre, comme le font trop souvent certains hommes politiques français, en annonçant 700, voire 800 millions de locuteurs Ă  l’horizon de 2050. En la matiĂšre, le pragmatisme prĂ©vaut et le français ne se dĂ©veloppera que si ses locuteurs ont le sentiment qu’il rĂ©pond Ă  de vrais besoins, qu’il est utile pour l’accĂšs Ă  la connaissance, pour la crĂ©ation, pour le commerce, pour le dĂ©veloppement et plus gĂ©nĂ©ralement pour toutes les activitĂ©s humaines qui impliquent des Ă©changes. En outre, il est difficile aujourd’hui de savoir quels seront les effets des logiciels de traduction, qui progressent rapidement, sur l’équilibre des langues. Quoiqu’il en soit, dans cette guerre des langues » qui ne dit pas son nom, le français n’a pas dit son dernier mot », comme le souligne fort justement FrĂ©dĂ©ric Pennel dans un livre qui vient de paraĂźtre et dont je recommande vivement la lecture.[1] Note de l'auteur[1] FrĂ©dĂ©ric Pennel, Guerre des langues, le français n’a pas dit son dernier mot, Ă©ditions François Bourin, Paris, 2019. Article de Roger Pilhion, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Mlf
Ambiancecubaine de respect Matin (matin): buenos dĂ­as. Bonjour (aprĂšs-midi): buenas tardes. Bonsoir, bonne nuit : buens noches. Bien : adios. Quelle est la premiĂšre langue internationale ? 1- L’anglais Avec 1,268 milliard d’anglophones dans le monde, cette langue, considĂ©rĂ©e comme officielle dans plus de 50 pays, est en tĂȘte de liste. Sur le mĂȘme []

Saviez-vous que l’espagnol est utilisĂ©e comme langue officielle dans 20 pays? Et qu’il y a plus d’espagnol aux États-Unis qu’en Espagne? L’espagnol est la langue maternelle la plus parlĂ©e en AmĂ©rique centrale et en AmĂ©rique du Sud, c’est-Ă -dire en AmĂ©rique Latine La population hispanophone dans le monde et les pays hispaniques sont stupĂ©fiants. Une langue de phĂ©nomĂšne historique L’empire Espagnol Ă©tait l’un des plus grands empires de l’histoire. À partir du XVIe siĂšcle, la colonisation Espagnole a amenĂ© la langue au Mexique, en AmĂ©rique Centrale, Occidentale et MĂ©ridionale, oĂč elle est parlĂ©e de nos jours. L’Espagnol, comme l’Italien, le Portugais, le Roumain et le Français, est une langue romantique qui tire son origine du latin commun connu sous le nom de Vulgar. Elle est issue de la PĂ©ninsule IbĂ©rique, la rĂ©gion sud-ouest de l’Europe qui comprend le Portugal et l’Espagne actuellement. L’Espagnol est une langue largement parlĂ©e dans le monde Cela vous intĂ©ressera de savoir que l’Espagnol est une langue largement parlĂ©e et la deuxiĂšme Ă  avoir la plus grande population de locuteurs natifs au monde. Aux États-Unis, la population hispanophone est supĂ©rieure Ă  ce qui est rĂ©alisable en Espagne. Il y a plus de 500 millions de locuteurs de la langue Espagnol. Ces chiffres en font la troisiĂšme langue la plus parlĂ©e au monde aprĂšs l’Anglais et le Mandarin. De plus, c’est la troisiĂšme langue la plus Ă©tudiĂ©e au monde, ainsi que l’une des langues les plus utilisĂ©es sur Internet en termes de volume de contenu. L’on retrouve la population hispanophone dans le monde dans 20 pays oĂč la langue est parlĂ©e comme langue officielle. Ces pays sont entre autres l’Espagne, le Mexique, l’Argentine, la Colombie, la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, la RĂ©publique dominicaine, l’Équateur, la GuinĂ©e Ă©quatoriale, Le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le PĂ©rou, Porto Rico, l’Uruguay et le Venezuela. C’est aussi la langue officielle de Porto Rico, un territoire non incorporĂ© des États-Unis. La population hispanophone aux Etats-Unis Aux États-Unis, cette langue compte plus de 41 millions de locuteurs, ce qui reprĂ©sente 13% de la population AmĂ©ricaine. Cela en fait le deuxiĂšme plus grand pays hispanophone au monde aprĂšs le Mexique. Selon le Bureau de Recensement AmĂ©ricain, les États-Unis comptera environ 138 millions d’hispanophones d’ici 2050, ce qui en ferait le plus grand pays hispanophone du monde. Combien de personnes parlent l »Espagnol en AmĂ©rique Latine? La majoritĂ© des pays hispanophones du monde sont situĂ©s en AmĂ©rique Centrale et en AmĂ©rique du Sud. Le Mexique a la plus grande population hispanophone avec plus de 121 millions de locuteurs. L’Argentine compte environ 41 millions de locuteurs alors que la Colombie compte environ 46 millions de locuteurs. Environ 55% Ă  60% de la population Latino-AmĂ©ricaine parle l’Espagnol, suivie du Portugais environ 34% et d’un faible pourcentage d’autres langues, telles que le Français, le NĂ©erlandais, l’Anglais, le Maya et diverses langues autochtones telles que le Quechua, le Guarani et l’Aymara. Population hispanophone en Europe En Europe, l’Espagnol est la cinquiĂšme langue la plus utilisĂ©e aprĂšs l’Allemand, le Français, l’Anglais et l’Italien. L’Espagne est le pays dominant avec 46 millions de locuteurs, ce qui est attendu compte tenu de l’origine de la langue. Environ 150 000 personnes parlent l’Espagnol en Suisse, et il existe Ă©galement un nombre dĂ©cent de locuteurs Ă  Gibraltar et en Andorre. Il est Ă©galement parlĂ© par les communautĂ©s d’immigrants hispanophones, principalement aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse, en Italie, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, oĂč il existe une forte communautĂ© Ă  Londres. Les hispanophones dans le reste du monde Avec 68% d’hispanophone, la GuinĂ©e Ă©quatoriale est le seul pays d’Afrique Ă  avoir l’Espagnol comme langue officielle, pour traduire des documents officiels . En Afrique, le Maroc compte Ă©galement un bon nombre de locuteurs. Les Philippines compte environ 2 millions de locuteurs de Chavacano, un crĂ©ole basĂ© en Espagnol qui s’est dĂ©veloppĂ© dans le sud des Philippines. En raison des racines historiques de l’Espagnol dans la culture Philippine tout au long de l’ùre coloniale, il existe des milliers de mots d’emprunt en Espagnol dans les langues Philippines et, en raison de la base traditionnelle et des similitudes partagĂ©es entre ces langues, il est admis dans les documents et tribunaux. Une langue d’usage International Actuellement, l’Espagnol est la troisiĂšme langue la plus utilisĂ©e dans le monde. Elle vient aprĂšs le Chinois Mandarin et l’Anglais. La langue est Ă©galement la deuxiĂšme langue utilisĂ©e dans la Communication Internationale. Il est Ă©galement devenu une langue largement utilisĂ©e dans les relations politiques, Ă©conomiques et culturelles. L’Espagnol est l’une des langues officielles et est largement utilisĂ©e parmi d’autres langues dans diffĂ©rentes agences du drapeau des Nations Unies. Nations Unies, drapeau de l’Europe. Union EuropĂ©enne, OSCE, drapeau de l’Union Africaine. Union Africaine, OIT, Organisation des États AmĂ©ricains. , l’Organisation Mondiale du Commerce et environ 70 autres organisations internationales. La large utilisation de la langue offre de nombreuses possibilitĂ©s aux hispanophones, notamment dans les domaines du voyage, du travail et de la coopĂ©ration bilatĂ©rale. L’Espagnol est une langue d’IntĂ©gration Culturelle L’un des principaux avantages de parler la langue Espagnole rĂ©side dans l’accĂšs sans faille qu’elle offre Ă  un grand nombre de pays aux cultures uniques. La musique Espagnole, les films et les sports comme la Liga Espagnole deviennent encore plus amusants pour ceux qui ont la capacitĂ© de parler la langue. Il aidera Ă©galement les orateurs Ă  noter la diffĂ©rence entre les diffĂ©rentes cultures et les diffĂ©rents accents de la langue entre les diffĂ©rents pays oĂč elle est parlĂ©e. Par exemple, l’accent Argentin est trĂšs diffĂ©rent de nombreux autres pays. Mais la langue dans son sens premier est ce qui relie l’art, la musique, les cinĂ©mas et la littĂ©rature de l’ensemble de ces pays. L’Espagnol sert Ă©galement comme passerelle pour comprendre les autres membres des langues romantiques. C’est Ă©galement l’une des langues les plus faciles Ă  apprendre pour tous les Anglophones. Conclusion MĂȘme si vous n’ĂȘtes pas un rapide apprenant d’une langue, L’Espagnol est une des langues les plus populaires que tout le monde devrait considĂ©rer l’apprentissage en raison de leur utilisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e et d’immenses avantages comme ĂȘtre en mesure de traduction du français en espagnol et/ou l’Espagnol Ă  L’anglais. Deux notes rapides La conjugaison Espagnole est amusante et le nombre de la population hispanophone dans le monde est stupĂ©fiant.

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Leslangues mayas au Mexique. La « langue maya » n’existe pas : il existe en fait 29 langues mayas diffĂ©rentes ! Les principales sont le quichĂ© (1 Ă  2 millions de locuteurs), le q’eqchi’, le tzotzil, le mam, le cakchiquel (500 000
Qu’on la prie en français ou en portugais, en malgache ou en mandarin, en russe ou en arabe, la Vierge Marie comprend tout ! N’est-elle pas la MĂšre trĂšs tendre », le Secours des affligĂ©s », comme le proclament les litanies chantĂ©es en procession dans les sanctuaires du monde entier ?Imagine-t-on une mĂšre qui ne comprend pas son enfant ? Et puis, la Vierge Marie parle les langues avec aisance, semble-t-il. Deux exemples. La petite Bernadette, Ă  Lourdes en 1858, l’entend se prĂ©senter Ă  elle en occitan Que soy era Immaculada Councepciou » – Je suis l’immaculĂ©e Conception ». Et au XVIe siĂšcle, Ă  Guadalupe, au Mexique, c’est en nahuatl, la langue locale, que l’indien Juan Diego reçoit les paroles douces et courtoises de la Madone, Ă©blouissante de en conclure que la Vierge est polyglotte ? Soyons fous il est plus que vraisemblable qu’elle parle toutes les langues, les 6 000 langues vivantes de la planĂšte, et les langues mortes, par-dessus le marchĂ©, puisqu’on ne voit pas pourquoi une seule Ăąme lui serait Ă©trangĂšre. Marie serait donc omniglotte ». Ou panglotte », pour ne pas mĂȘler le grec au fous il est plus que vraisemblable qu’elle parle toutes les langues, les 6 000 langues vivantes de la planĂšte, et les langues mortes, par-dessus le surdouĂ©e, donc. Mais cette idĂ©e d’une madame-je-sais-tout ne colle pas bien avec Marie de Nazareth, telle que les Évangiles la prĂ©sentent. Creusons la question, avec Mgr Albert Rouet, un lecteur avisĂ© de la Bible. À la PentecĂŽte, le don de l’esprit reçu par Marie et les disciples rĂ©unis au CĂ©nacle permet Ă  chacun d’entendre l’autre dans sa propre langue. Ainsi, la communion de tous peut se rĂ©aliser dans la diversitĂ© », souligne l’archevĂȘque Ă©mĂ©rite de Poitiers Vienne.L’expĂ©rience de la PentecĂŽte permet donc de comprendre autrement celle des voyants ou entendants » des rĂ©vĂ©lations privĂ©es. Il n’est plus nĂ©cessaire de supposer que la mĂšre de JĂ©sus parle toutes les langues Tout voyant entend dans sa propre langue ce que Marie lui dit, avance Mgr Rouet, mais cela n’implique pas qu’elle soit polyglotte dans son expression. » Bon. Mais quelle langue la mĂšre de JĂ©sus parle-t-elle alors ? La sienne, l’aramĂ©en ? L’évĂȘque thĂ©ologien fait un pas de plus En un sens, Marie se situe du cĂŽtĂ© du Verbe. JĂ©sus est le Verbe de voyant entend dans sa propre langue ce que Marie lui dit, avance Mgr Rouet, mais cela n’implique pas qu’elle soit polyglotte dans son est la parole en acte, et cet acte de parole dĂ©finit aussi l’homme. C’est la capacitĂ© d’exprimer l’intĂ©rieur de soi, sa rĂ©flexion. JĂ©sus, le Verbe incarnĂ©, s’exprime dans telle ou telle langue particuliĂšre, mais sa parole ne se confond avec aucune d’elles. » Mgr Rouet ne s’arrĂȘte pas en chemin il faut bien comprendre le sens du mot “catholique”.Il ne signifie pas qui est “rĂ©pandu sur toute la terre”, comme on l’entend dire, mais qui est “selon l’essentiel”. Eh bien, l’essentiel de l’homme, c’est-Ă -dire vivre, naĂźtre, aimer, mourir, peut ĂȘtre partagĂ© quelle que soit la langue qu’on utilise. » Ah, mais j’y pense ! À Kibeho Rwanda, Marie est apparue Ă  plusieurs jeunes en 1981. Elle s’est prĂ©sentĂ©e comme MĂšre du Verbe », et a appelĂ© Ă  la foi, Ă  la rĂ©conciliation entre les personnes, les communautĂ©s et les nations. N’est-ce pas l’ essentiel » ? MĂšre du Verbe », c’est plus classe que polyglotte, non ?
\n\n\n\n quel langue parle t on au mexique
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