LeLoup et le Chien maigre . Autrefois Carpillon fretin Eut beau prĂȘcher, il eut beau dire ; On le mit dans la poĂȘle Ă  frire. Je fis voir que lĂącher ce qu'on a dans la main, Sous espoir de grosse aventure, Est imprudence toute pure. Le PĂȘcheur eut raison ; Carpillon n'eut pas tort. Chacun dit ce qu'il peut pour dĂ©fendre sa vie. ï»żentre chien et loup đŸ€“ RĂ©flexions Ă  partir de l’ouvrage Tout sur la psychologie du chien », de JoĂ«l DEHASSE C’est une question qui revient Ă©normĂ©ment sur les groupes de CL Je rĂȘve d’avoir un chien loup depuis longtemps, mais je possĂšde un chat Ă  la maison. Est-ce que la cohabitation va bien se passer ? ». Et vous pouvez Ă©tendre cette question Ă  tous les autres animaux de compagnie susceptibles d’ĂȘtre trouvĂ© sous votre toit. Tout d’abord, voici quelques notions importantes 1 Pour le chien Quand le chien chasse, trĂšs souvent, il chasse pour chasser. Pour combler une pulsion interne Ă  exprimer une sĂ©rie de comportements des patrons moteurs dont l’enchaĂźnement est ce que nous appelons chasser ou comportement de prĂ©dation. Les diffĂ©rents patrons moteurs que vous pouvez observer sont L’orientationLa fixation visuelleLa traqueLa poursuiteLa captureLa mise Ă  mortLe rapportLa dissection Chaque patron moteur existe indĂ©pendamment des autres. Mais, dans cette sĂ©rie, chaque Ă©lĂ©ment est un dĂ©clencheur du patron moteur suivant. Et, en absence de dĂ©clencheur adĂ©quat, chaque patron moteur peut s’exprimer Ă©ventuellement sans dĂ©clencheur Ă  vide ou avec un dĂ©clencheur de substitution. » le berger australien, fruit d’un travail de sĂ©lection gĂ©nĂ©tique sur des dizaines et des dizaines d’annĂ©es Si vous prenez le temps d’observer votre compagnon, ou mĂȘme des chiots, vous verrez que chaque individu, exprime Ă  un degrĂ© variĂ©, l’un de ces patrons moteurs de maniĂšre tout Ă  fait spontanĂ©e course poursuite, fixation sur un jouet qui bouge et qui couine, dĂ©peçage de la peluche etc
. L’Homme a mĂȘme cherchĂ© Ă  entretenir et dĂ©velopper certains de ces comportements les retrievers rapportent, les terriers aboient pour signaler au chasseur oĂč se trouve la proie, les borders fixent sur le troupeau. Par la sĂ©lection gĂ©nĂ©tique, sur des centaines d’annĂ©es, l’Homme a donc rĂ©ussi Ă  sĂ©lectionner les patrons moteurs qui l’intĂ©ressait, en parvenant Ă  Ă©teindre » ceux qui Ă©taient indĂ©sirables. La socialisation inter spĂ©cifique le chien vis-Ă -vis d’une autre espĂšce se fait durant la phase d’imprĂ©gnation, qui en fonction des auteurs se situe entre la 2Ăšme semaine de vie et le 3Ăšme mois. Cette socialisation ne fait pas l’objet d’une gĂ©nĂ©ralisation, c’est-Ă -dire que, ce n’est pas parce que le chiot cĂŽtoie le chat roux de son Ă©leveur en toute amitiĂ©, qu’il aura la mĂȘme affinitĂ© avec le chat gris Ă  poils longs de sa future famille
 De plus, cette socialisation est effaçable, autrement dit, elle doit ĂȘtre entretenue dans le temps pour perdurer. Le travail de base fait par l’éleveur est donc primordial pour construire le socle d’un chien sociable avec les diffĂ©rentes espĂšces qu’il croisera, MAIS, il ne garantit pas, surtout sans participation de sa future famille, que le chien restera amicale avec les non canins ». L’imprĂ©gnation aux animaux est rarement satisfaisante pour le chien de famille urbain. Dans le meilleur des cas, une socialisation bien faite bloque la prĂ©dation. L’insuffisance de socialisation entraĂźne des comportements de chasse sur des types d’animaux auxquels le chien n’a pas Ă©tĂ© imprĂ©gnĂ©. »Tout sur la psychologie du chien, JoĂ«l DEHASSE 2 Le loup Le loup est un chasseur polyvalent, nerveux, intelligent et efficace il peut chasser seul, en groupe, utiliser des techniques de harcĂšlement et de rabattage de la proie qu’on ne retrouve pas chez le chien pĂ©riode d’imprĂ©gnation existe chez le loup, mais elle est trĂšs limitĂ©e entre la 2Ăšme et 3Ăšme semaine de vie contrairement au chien oĂč elle est plus Ă©tendue, comme vous avez pu le lire prĂ©cĂ©demment. » 3 Alors pour le chien loup, ni loup, ni vraiment chien ? J’attire votre attention sur le fait que les donnĂ©es sont principalement empiriques sur ce sujet. Et issus, pour la plupart, de tĂ©moignages d’éleveurs et de propriĂ©taires de chiens loups. Le chien loup que ce soit le saarloos, le tchĂšque
 sont des races encore rĂ©centes. Et la prĂ©dation est bien ancrĂ©e dans leur gĂ©nĂ©tique. Ce ne sont pas des loups, certes, mais ils sont plus proches de canis lupus que le berger australien du voisin, quoiqu’on en dise. Une race de chien encore proche de son ancĂȘtre canis lupus Donc, lorsque vous vous demandez s’il est sage de vouloir acquĂ©rir un CL alors que votre minou habite avec vous depuis quelques annĂ©es, et que vous l’aimez comme un membre de votre famille
 La question du bĂ©nĂ©fice-risque » est tout Ă  fait appropriĂ©e. Vous faites entrer le chien loup dans la bergerie ». Combien d’éleveurs aussi consciencieux soient ils, ont Ă  leur portĂ©es chats, poules, chevaux, lapins etc ? Et mettent en place des sĂ©ances de socialisation avec leurs chiots pour construire ce fameux socle ? Etes vous prĂȘt Ă  poursuivre ce travail ? Comment ĂȘtre certains que votre chiot tolĂšrera le chat de la maison ? Combien de temps ? Comment votre chat va rĂ©agir lui aussi? Les comportements de harcĂšlement pendant les phases de jeux sont rares chez les chiens, mais chez les chiens loups, ils sont largement observĂ©es. Tout comme les diffĂ©rents patrons moteurs qui constituent l’acte de chasse. De plus, et c’est peut ĂȘtre lĂ  le plus important Chaque patron moteur existe indĂ©pendamment des autres. Mais, dans cette sĂ©rie, chaque Ă©lĂ©ment est un dĂ©clencheur du patron moteur suivant. Et, en absence de dĂ©clencheur adĂ©quat, chaque patron moteur peut s’exprimer Ă©ventuellement sans dĂ©clencheur Ă  vide ou avec un dĂ©clencheur de substitution». la poursuite de la proie » L’un des dĂ©clencheurs de prĂ©dilection de la chasse est la course. C’est l’histoire du joggeur ou du cycliste qui se retrouve avec un chien qui lui court aprĂšs pour lui attraper le mollet. Pourtant ce chien n’avait jamais montrĂ© de comportement agressif envers l’humain auparavant
 De maniĂšre schĂ©matique, l’objet en mouvement rĂ©veille l’instinct de poursuite, qui enclenche la sĂ©rie des patrons moteurs suivant. Il faut garder Ă  l’esprit que le chien qui adopte ce comportement n’est pas mĂ©chant, c’est un comportement naturel, ancrĂ© au plus profond de ses gĂȘnes, endormi, et rĂ©veillĂ© par l’objet en fuite. Votre chien rentre alors en mode automatique », drivĂ© par la partie la plus primitive de son cerveau, la plus instinctive, la zone reptilienne. Et tant que cette zone est allumĂ©e, vous aurez du mal Ă  reconnaĂźtre votre chien. Revenons en maintenant Ă  nos CL, races rĂ©centes, proches de canis lupus. Connues pour son intelligence, sa sensibilitĂ©, son indĂ©pendance, son instinct prononcé  Qui tranquillement coucher dans le jardin voit passer le chat, le chat qui n’avait pas fait attention Ă  la prĂ©sence du chien, qui va vouloir se carapater. Le chien qui fixe et part Ă  sa poursuite et parvient Ă  l’attraper
 Malheureusement, c’est le vĂ©cu de bon nombre de propriĂ©taires de chiens loups. Des drames qui sont survenus souvent des annĂ©es aprĂšs l’arrivĂ©e du CL ou du chat. Car malgrĂ© une bonne socialisation, cette part d’innĂ©e est toujours prĂ©sente et bien ancrĂ©e, et je pense, plus chez le CL, que chez le chien. Alors oui, n’importe quel Ă©leveur de CL qui saura que vous avez un chat chez vous, vous dira de ne jamais laisser loulou et minou seuls, ensemble. Il vous prĂ©conisera d’amĂ©nager systĂ©matiquement une porte de sortie pour le chat, un endroit oĂč se rĂ©fugier, oĂč ĂȘtre hors de portĂ©e du chien loup. Et oui, mĂȘme si cela dĂ©plaĂźt, le risque 0 n’existe pas. Et bien Ă©videmment, pour semer le doute dans l’esprit d’un nĂ©ophyte qui veut accueillir son CL chez lui, malgrĂ© la prĂ©sence de son chat, il y aura toujours des exceptions qui confirment la rĂšgle, et des tĂ©moignages pour dire moi mon CL et mon chat, c’est le grand amour
 », n’écoutez pas ce que les gens vous disent, ça se passe trĂšs bien entre Minette et mon CL
 », si vous faites bien l’éducation de votre chien tout ira bien »  Pourquoi avec eux, ça a marchĂ© et pas avec d’autres ? La gĂ©nĂ©tique, l’environnement et je le pense sincĂšrement, une part de chance. Ne vous y mĂ©prenez pas, IL y aura TOUJOURS une incertitude. Gardez Ă  l’esprit que si le pire n’est jamais certain, il est toujours possible. Si malgrĂ© cela, vous voulez vous lancer dans l’aventure CL et chat, voici quelques conseils qui pourraient s’avĂ©rer utiles PrivilĂ©giez un Ă©leveur qui aura commencĂ© Ă  sociabiliser ses chiots aux fĂ©linsA l’arrivĂ©e du chiot, prĂ©voyez les fameuses portes de sorties et les refuges pour votre chatTravaillez l’inhibition Ă  la poursuite avec des chiens sans compĂ©tence de chasse et qui ne dĂ©clenchent pas un rĂ©flexe de poursuite quand ils voient un chat courir. Ces chiens pourraient ĂȘtre celui de la maison, du voisin, d’un l’imprĂ©gnation avec une multitude de types de chats Faites un Ă©norme travail sur les thĂ©matiques suivantes le focus, les auto contrĂŽles et le rappel J’espĂšre que cet article aura apportĂ© quelques lumiĂšres Ă  tous les futurs propriĂ©taires de CL mais aussi peut ĂȘtre aux Ă©ducateurs et comportementalistes connaissant peu ces races Ă  part. N’hĂ©sitez pas Ă  nous rejoindre sur notre page Facebook Abonnez vous Ă  notre chaĂźne Youtube
Lechat bondissait de l’eau le poil hĂ©rissĂ© et le chien se dĂ©battait comme il pouvait pour ne pas couler, tandis que la souris pataugeait dans l’écume. Les journĂ©es Ă©taient Ă©prouvantes, mais il n’y avait rien Ă  faire, seuls ils n’y arrivaient pas ; aucun, cependant, n’osait demander de l’aide. L’oiseau avait dĂ©jĂ  compris, car il Ă©tait le seul Ă  avoir pris du recul
Histoire et classification du loup Le loup, aussi appelĂ© loup gris ou loup commun, est une espĂšce de la famille des canidĂ©s, dans laquelle on trouve notamment le chien, le renard, le chacal ou encore le lycaon. Son nom scientifique est Canis Lupus ; la femelle s'appelle la louve et son petit le louveteau. Il s'agit vraisemblablement de l'ancĂȘtre unique de nos chiens domestiques ces derniers, dont le nom latin est Canis Lupus Familiaris, sont d'ailleurs considĂ©rĂ©s comme une sous-espĂšce du loup. Comme tous les canidĂ©s, il s'agit d'un animal carnivore. Il serait apparu il y a un peu moins de 2 millions d'annĂ©es sur le continent amĂ©ricain, plus particuliĂšrement en AmĂ©rique du Nord, et aurait ensuite colonisĂ© l'Eurasie en passant par le dĂ©troit de BĂ©ring. Son ancĂȘtre le plus probable est Canis Lepophagus, un petit canidĂ© apparu il y a environ 5 millions d'annĂ©es et qui pourrait ĂȘtre aussi l'ancĂȘtre du coyote. Le loup est l'une des espĂšces les plus Ă©tudiĂ©es et les mieux connues du rĂšgne animal. Il a Ă©tĂ© reconnu en tant qu'espĂšce Ă  part entiĂšre dĂšs 1758 par le cĂ©lĂšbre naturaliste suĂ©dois Carl von LinnĂ© 1707-1778, qui est considĂ©rĂ© comme Ă©tant Ă  l'origine de la nomenclature et de la classification des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales. Les diffĂ©rentes sous-espĂšces de loup Une famille de loups arctiques L'apparence du loup varie grandement selon les rĂ©gions dans lesquelles il vit. Pour cette raison, les spĂ©cialistes ont longtemps considĂ©rĂ© qu'il existait une quarantaine de sous-espĂšces diffĂ©rentes environ 25 sur le continent amĂ©ricain, et une quinzaine en Eurasie. Toutefois, les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques menĂ©es au tout dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle ont conclu qu'il n'existe en rĂ©alitĂ© qu'une vingtaine de sous-espĂšces distinctes, dont deux Ă©teintes le loup du Canada Canis Lupus Occidentalis ; le loup des Grandes Plaines Canis Lupus Nubilus ; le loup arctique Canis Lupus Arctos ; le loup du Mexique Canis Lupus Baileyi ; le loup europĂ©en Canis Lupus Lupus ; le loup de SibĂ©rie Canis Lupus Albus ; le loup d'Arabie Canis Lupus Arabs ; le loup des steppes Canis Lupus Communis ; le loup mongol Canis Lupus Chanco ; le loup d'Egypte Canis Lupus Lupaster ; le loup des Indes Canis Lupus Pallipes ; le loup de la toundra d'Alaska Canis Lupus Tundrarum ; le loup ibĂ©rique Canis Lupus Signatus ; le loup d'Italie Canis Lupus Italicus ; le chien domestique Canis Lupus Familiaris, incluant toutes les races existantes ; le dingo Canis Lupus Dingo, un chien domestique retournĂ© Ă  l'Ă©tat sauvage ; le Chien Chanteur de Nouvelle-GuinĂ©e Canis Lupus Halstromi, un autre chien retournĂ© Ă  l'Ă©tat sauvage ; le loup de Honshu Canis Lupus Hodophilax, aujourd'hui disparu ; le loup d'Hokkaido Canis Lupus Hattai, Ă©galement Ă©teint. Cette classification est toutefois en perpĂ©tuelle Ă©volution au fur et Ă  mesure des analyses gĂ©nĂ©tiques effectuĂ©es. Par exemple, il existe un dĂ©bat pour savoir si le loup d'Italie et le loup ibĂ©rique sont bel et bien des sous-espĂšces distinctes, ou simplement des expressions locales du loup europĂ©en. De la mĂȘme façon, le loup mongol et le loup des Indes pourraient en rĂ©alitĂ© ĂȘtre des espĂšces de canidĂ©s Ă  part entiĂšre, et non des sous-espĂšces de loup. La morphologie du loup La corpulence du loup Le loup est l'un des plus gros canidĂ©s actuels Le loup commun est l'un des plus gros canidĂ©s, puisqu'il pĂšse gĂ©nĂ©ralement de 30 Ă  50 kg et mesure en moyenne 1,60 mĂštre de long queue comprise, pour 65 Ă  80 cm de hauteur au garrot il a donc globalement les mĂȘmes dimensions que les plus grandes races de chiens. Il faut toutefois noter qu'il existe de fortes disparitĂ©s en fonction des sous-espĂšces. Ainsi, le loup d'Arabie, considĂ©rĂ© comme le plus petit des loups, pĂšse seulement une vingtaine de kg Ă  l'Ăąge adulte. À l'inverse, le plus gros spĂ©cimen jamais rencontrĂ© un mĂąle abattu dans les Carpates en 1942 pesait presque 100 kg. Le loup possĂšde un corps plus massif que celui des autres canidĂ©s ses oreilles triangulaires sont moins longues et plus Ă©troites, son museau moins affinĂ©, son cou et son torse plus courts et plus musclĂ©s. Ses yeux sont obliques et de couleur jaune. L'aspect triangulaire de sa tĂȘte est dĂ» Ă  ses muscles masticateurs trĂšs dĂ©veloppĂ©s, qui lui permettent par exemple de briser le fĂ©mur d'un Ă©lan adulte d'un coup de dents. La puissance de sa mĂąchoire dĂ©passe les kPa kilopascals. À titre de comparaison, la puissance de la mĂąchoire d'un chien est bien moindre par exemple, celle d'un Berger Allemand est "seulement" de kPa en moyenne. Ses pattes tout comme d'ailleurs sa queue sont un peu plus longues que celles des autres canidĂ©s elles lui permettent de se dĂ©placer rapidement, mais aussi de marcher facilement dans la neige mĂȘme profonde. Il se dĂ©place en levant et en posant ensemble les deux membres du mĂȘme cĂŽtĂ©, ce qui donne Ă  ses dĂ©placements un balancement caractĂ©ristique et lui permet de franchir de grandes distances de maniĂšre ample, souple et rasante, sans trop se fatiguer. Il peut ainsi parcourir pas moins de 60 km en une nuit, faire des bonds de 5 mĂštres de longueur, trottiner Ă  une dizaine de km/h pendant des heures ou encore faire des pointes Ă  plus de 60 km/h sur de courtes distances. Le pelage du loup Le loup possĂšde un poil de couverture plutĂŽt long et dense en particulier en hiver ainsi qu'un sous-poil Ă©galement long. L'ensemble lui assure une trĂšs bonne protection contre le froid. Ainsi, les individus vivant dans les climats les plus rudes peuvent sans problĂšme supporter des tempĂ©ratures allant jusqu'Ă  -40°C. Ceux vivant dans les climats plus chauds Italie, Espagne, Inde, etc. possĂšdent quant Ă  eux un pelage moins dense que leurs cousins des pays froids. Quelle que soit la sous-espĂšce, les poils les plus longs se situent au niveau de la queue, au sommet du dos, sur les Ă©paules et au niveau du cou, oĂč ils forment une petite collerette qui n'est pas sans rappeler la criniĂšre du lion. Par ailleurs, comme c'est d'ailleurs aussi le cas de la plupart des chiens, le loup mue deux fois, Ă  l'automne et au printemps sa fourrure d'Ă©tĂ© est alors remplacĂ©e par celle d'hiver plus longue et plus chaude, ou inversement. Enfin, bien qu'on l'appelle communĂ©ment "loup gris", la couleur de son pelage varie grandement d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Elle peut aller du blanc au noir en passant par le crĂšme, le blond, l'ocre, le brun et Ă©videmment le gris, selon le milieu dans lequel il vit. Le caractĂšre du loup Le loup a beau ĂȘtre l'ancĂȘtre du chien, on ne peut pas vraiment dire que tous deux ont le mĂȘme caractĂšre. Tout d'abord, il a tendance Ă  ĂȘtre trĂšs craintif et mĂ©fiant envers ce qu'il ne connaĂźt pas. Ceci est notamment dĂ» au fait que sa pĂ©riode de socialisation est trop courte pour faire de lui un animal mallĂ©able et capable de s'adapter facilement. Il n'est donc pas vraiment enclin aux comportements imprudents, et prĂ©fĂšre observer une situation de loin, avec discrĂ©tion. Cette mĂ©fiance s'exprime tout particuliĂšrement envers les humains le loup en a naturellement peur et ne s'en approche pas, contrairement Ă  ce que sa rĂ©putation d'animal assoiffĂ© de sang laisse croire. Dans le mĂȘme temps, le loup est tout aussi intelligent voire mĂȘme probablement plus que le chien. Il est ainsi en mesure de dĂ©velopper des techniques trĂšs Ă©laborĂ©es pour attraper ses proies, ce qui en fait un chasseur trĂšs efficace. Il est aussi trĂšs social, et vit dans des groupes organisĂ©s dans lesquels chacun a une place bien prĂ©cise. L'alimention du loup Le loup est, comme les autres canidĂ©s, un carnivore il se nourrit quasi exclusivement de viande. C'est donc un prĂ©dateur, qui dĂ©veloppe des techniques de chasse Ă©laborĂ©es pour attraper de quoi s'alimenter. Que mange le loup ? Lorsqu'il vit seul, il se contente gĂ©nĂ©ralement de petits animaux, tels que des rongeurs ou des oiseaux. En revanche, lorsqu'il Ă©volue en meute, l'effet de groupe lui donne la possibilitĂ© de s'attaquer Ă  beaucoup plus gros. Ses proies de prĂ©dilection sont alors les grands herbivores, tels que les cerfs, les Ă©lans, les mouflons, les rennes, les bisons... Cela dit, mĂȘme en groupe, il peut aussi se nourrir Ă  l'occasion de rongeurs, d'oiseaux, de reptiles, de charognes, de bĂ©tail, et Ă©galement de certains fruits comme le raisin qui est pourtant un aliment dĂ©conseillĂ© pour le chien, car il provoque chez lui une insuffisance rĂ©nale. Il existe toutefois des disparitĂ©s d'une rĂ©gion du monde Ă  l'autre, et donc d'une sous-espĂšce Ă  l'autre par exemple, au Canada, les loups prĂ©fĂšrent se nourrir de rongeurs tels que les lemmings, plutĂŽt que de grands ongulĂ©s tels que les rennes. Ceci est probablement dĂ» au fait que les rongeurs sont plus gras en proportion de leur taille la graisse ainsi consommĂ©e par les loups est stockĂ©e dans leur organisme et les aide Ă  mieux rĂ©sister au froid. La technique de chasse du loup MĂȘme lorsqu'il chasse en groupe, le loup ne s'en prend qu'Ă  un petit nombre de proies en mĂȘme temps s'il attaque un troupeau, il tente d'en isoler un ou deux membres et se concentre sur eux. Il peut poursuivre sa proie sur des kilomĂštres une fois celle-ci Ă©puisĂ©e, il lui donne le coup de grĂące puis commence Ă  manger, en respectant la hiĂ©rarchie de la meute les plus hauts gradĂ©s en premier. Une fois repu, il peut rester quasiment une semaine sans se nourrir. Par ailleurs, comme le font Ă©galement d'autres animaux carnivores tels que le renard roux, le coyote ou encore les espĂšces de chats sauvages, il pratique ce qu'on appelle l'abattage excessif mĂȘme si la proie achevĂ©e est de taille suffisante pour nourrir la meute, il peut continuer Ă  abattre celles restĂ©es Ă  proximitĂ© afin de constituer des rĂ©serves. C'est la raison pour laquelle une attaque de loups peut provoquer une vĂ©ritable hĂ©catombe au sein d'un troupeau de moutons, si ces derniers n'ont pas la possibilitĂ© de s'enfuir. L'habitat du loup Le loup est un animal capable de s'adapter Ă  un grand nombre d'environnements il peut ainsi vivre dans les forĂȘts, les prairies, les toundras et mĂȘme les dĂ©serts. Le choix et la viabilitĂ© du territoire semblent de fait dĂ©pendre davantage de l'abondance des proies, de la topographie et de l'Ă©ventuelle prĂ©sence humaine Ă  proximitĂ©, que du type de climat Ă  proprement parler. NĂ©anmoins, les taniĂšres sont gĂ©nĂ©ralement Ă©tablies Ă  moins de 500 mĂštres d'un point d'eau et orientĂ©es vers le sud. Chaque sous-espĂšce s'est adaptĂ©e Ă  son milieu naturel et aux conditions locales, de sorte qu'il existe de grandes disparitĂ©s morphologiques selon les milieux. Par exemple, les loups des pays froids disposent d'un pelage trĂšs dense et aux couleurs plus claires, tandis que ceux des pays chauds ont des oreilles plus grandes et plus larges qui les aident Ă  Ă©vacuer la chaleur. Le fonctionnement d'une meute de loups C'est bien connu les loups vivent en meute, comme d'autres prĂ©dateurs. Ces meutes plus ou moins grandes sont hiĂ©rarchisĂ©es chaque individu a un rang bien prĂ©cis et un rĂŽle particulier Ă  jouer dans le groupe. La constitution d'une meute de loups Le loup est un animal social, qui vit donc en meutes organisĂ©es, rĂ©gies par des rĂšgles prĂ©cises et strictes. Certains individus peuvent vivre seuls pour diverses raisons exclus pour mauvais comportements, raisons personnelles..., mais ils ne perdent jamais complĂštement le contact avec le groupe dont ils sont issus ils interagissent Ă  distance avec leurs anciens congĂ©nĂšres par l'intermĂ©diaire de signes et de repĂšres tels que les excrĂ©ments, l'urine, les restes de repas, les hurlements
 Une meute de loups compte gĂ©nĂ©ralement une dizaine d'individus au maximum. Elle est fondĂ©e par un couple reproducteur, qui donne naissance Ă  une portĂ©e de louveteaux par an. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les jeunes restent au sein du groupe pour une durĂ©e allant de 1 Ă  4 ans, en fonction notamment de l'Ăąge auquel ils atteignent leur maturitĂ© sexuelle, mais aussi de l'abondance de la nourriture. Lorsqu'ils finissent par quitter la meute, ils se mettent Ă  la recherche d'un loup solitaire du sexe opposĂ© issu d'un autre clan pour fonder ensemble une famille. À moins qu'elle n'ait besoin de remplacer un reproducteur disparu, une meute dĂ©jĂ  constituĂ©e n'accepte pas dans ses rangs un loup adulte issu d'une autre famille si elle en croise un sur son territoire, elle le chasse, et mĂȘme souvent le tue. D'ailleurs, les combats entre loups de familles diffĂ©rentes sont particuliĂšrement meurtriers, au point qu'il pourrait s'agir de la deuxiĂšme cause de mortalitĂ© chez cette espĂšce, d'aprĂšs une Ă©tude intitulĂ©e Buffer Zones of Territories of Gray Wolves as Regions of Intraspecific Strife » et publiĂ©e en 1994 dans la revue scientifique Journal of Mammalogy. La meute peut par contre recueillir un jeune orphelin, ou tolĂ©rer la prĂ©sence de quelques individus ĂągĂ©s qui ne prĂ©sentent pas de menace pour le couple reproducteur. Plusieurs familles peuvent aussi s'unir temporairement, par exemple lorsque les proies sont trĂšs abondantes. Les groupes ainsi formĂ©s atteignent parfois jusqu'Ă  une quarantaine d'individus. La hiĂ©rarchie au sein d'une meute de loups Au sein d'une meute de loups, une hiĂ©rarchie basĂ©e sur l'Ăąge est Ă©tablie entre les membres le couple reproducteur en premier, puis leurs petits nĂ©s la premiĂšre annĂ©e, puis ceux de la deuxiĂšme annĂ©e, etc. Cette organisation permet de dĂ©finir le rĂŽle et les prioritĂ©s de chacun elle limite donc le risque de conflits fratricides. La hiĂ©rarchie est marquĂ©e par des signes de dominance et de soumission qui sont sans cesse rappelĂ©s lors des interactions sociales. Lorsqu'un conflit survient dans le groupe, les loups adoptent des comportements typiques stratĂ©gie d'Ă©vitement, signaux d'apaisement... qui ont pour but d'Ă©viter Ă  la fois le combat et la dĂ©gradation des liens sociaux. Si la bagarre Ă©clate tout de mĂȘme, elle n'est jamais menĂ©e Ă  mort. AprĂšs l'agression, le loup victime est "consolĂ©" par ses congĂ©nĂšres lĂ©chage, salutation, jeu, etc. afin de ressouder immĂ©diatement les liens du groupe ; il peut aussi de lui-mĂȘme rĂ©clamer une consolation en allant Ă  leur rencontre. Ce comportement ne semble pas exister au sein d'une meute de chiens. Le territoire d'une meute de loups Une meute s'Ă©tablit sur un territoire dont la taille est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 300 et 700 kmÂČ. Cette derniĂšre dĂ©pend fortement de l'abondance des proies, de la prĂ©sence Ă©ventuelle de bandes concurrentes Ă  proximitĂ© et des besoins alimentaires du groupe qui dĂ©pend non seulement du nombre de membres qu'il compte, mais aussi de la prĂ©sence Ă©ventuelle en son sein d'individus ayant des besoins spĂ©cifiques femelles allaitantes, louveteaux en pleine croissance, etc. Le plus petit territoire observĂ© dĂ©passait Ă  peine les 30 kmÂČ ; le plus grand en mesurait quant Ă  lui plus de 6000. La meute marque son domaine en urinant, dĂ©fĂ©quant et grattant le sol au niveau des limites. Une fois Ă©tablie, elle change rarement d'endroit, Ă  moins que les proies fassent dĂ©faut au point que sa survie soit menacĂ©e. La captivitĂ© altĂšre l'organisation de la meute Un loup de SibĂ©rie dans un zoo animalier Il est important de noter que l'organisation de la meute de loups prĂ©cĂ©demment dĂ©crite est surtout vraie dans la nature, Ă  l'Ă©tat sauvage. En effet, l'observation d'individus en captivitĂ© a montrĂ© qu'en raison notamment de leurs conditions de vie et du territoire restreint sur lequel ils Ă©voluent, les loups constituent leur meute diffĂ©remment, en intĂ©grant par exemple des congĂ©nĂšres d'autres familles. De plus, en captivitĂ©, la hiĂ©rarchie n'est pas figĂ©e si un subordonnĂ© estime ĂȘtre "meilleur" qu'un de ses supĂ©rieurs, il peut le provoquer pour tenter d'obtenir sa place. Le couple reproducteur ne reste ainsi pas Ă  la tĂȘte du groupe toute sa vie avec le temps, les deux alpha finissent par ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ©s par des subalternes plus jeunes, plus forts et/ou plus rusĂ©s. Ces observations ont pendant longtemps induit les scientifiques en erreur sur le comportement social normal des loups. C'est seulement en 1999 qu'une Ă©tude intitulĂ©e Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs » et publiĂ©e dans la revue Canadian Journal of Zoology a permis de mettre en lumiĂšre le vĂ©ritable fonctionnement d'une meute Ă  l'Ă©tat sauvage, aprĂšs plus d'un demi-siĂšcle d'incomprĂ©hension. La reproduction chez le loup En gĂ©nĂ©ral, dans une meute de loups, seul le couple qui en est Ă  l'origine peut se reproduire on l'appelle le couple reproducteur. Il est constituĂ© de deux individus issus de deux familles diffĂ©rentes, qui ont quittĂ© leurs meutes respectives peu aprĂšs leur maturitĂ© sexuelle. Lorsqu'un mĂąle et une femelle loups se rencontrent, ils partent Ă  la recherche d'un territoire viable, avec suffisamment de proies disponibles et dĂ©pourvu de meutes hostiles Ă  proximitĂ©. Une fois qu'ils l'ont trouvĂ©, ils peuvent commencer Ă  se reproduire. Le loup commun est gĂ©nĂ©ralement monogame une fois formĂ©, le couple reste uni jusqu'Ă  la mort d'un des partenaires. Les loups se reproduisent une fois par an, entre janvier et mars. La gestation dure entre 62 et 75 jours, soit Ă  peine plus que la gestation de la chienne. Au printemps, la mĂšre donne naissance Ă  des portĂ©es de 2 Ă  8 louveteaux, mais les jeunes femelles ont d'abord des portĂ©es de taille plus rĂ©duite, entre 1 et 3 petits seulement. La taille de la portĂ©e dĂ©pend aussi en partie de l'abondance de nourriture plus les proies sont nombreuses et le couple reproducteur bien nourri, plus la portĂ©e a des chances d'ĂȘtre nombreuse. Les louveteaux naissent sourds et aveugles, et pĂšsent Ă  peine 300 Ă  500 grammes. Leur croissance est rapide ils sont socialisĂ©s dĂšs le 15Ăšme jour, quittent leur taniĂšre dĂšs la 3Ăšme semaine, commencent Ă  manger de la viande dĂšs l'Ăąge de 3 ou 4 semaines, Ă©tablissent une hiĂ©rarchie entre eux entre le 1er et le 2Ăšme mois, et participent Ă  la chasse aux grandes proies dĂšs le 6Ăšme mois. Ils atteignent gĂ©nĂ©ralement leur maturitĂ© sexuelle entre la 2Ăšme et la 4Ăšme annĂ©e, mais les facteurs environnementaux ont une grande influence en la matiĂšre plus les proies sont nombreuses, plus le loup devient pubĂšre rapidement. Il reste ensuite capable de se reproduire jusqu'Ă  sa mort. La durĂ©e de vie d'un loup L'espĂ©rance de vie d'un loup Ă  l'Ă©tat sauvage est de l'ordre de 5 Ă  6 ans, une valeur lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă  celle des races de chien qui vivent le moins longtemps - qui sont toutes des races de grande taille. Les principales causes de mortalitĂ© sont les bagarres entre meutes, les accidents routiers, la chasse et le braconnage. En captivitĂ© en revanche, la durĂ©e de vie d'un loup est estimĂ©e Ă  une quinzaine d'annĂ©es, le record Ă  ce jour Ă©tant de 20 ans. C'est donc du mĂȘme ordre de grandeur que les races de chiens qui vivent le plus longtemps. Situation EspĂ©rance de vie Loup Ă  l'Ă©tat sauvage environ 5-6 ans Loup en captivitĂ© environ 15 ans Il n'est pas surprenant qu'un animal vive bien plus longtemps en captivitĂ© que dans la nature, puisqu'il est alors nourri, soignĂ©, et que les accidents et bagarres sont peu frĂ©quents. Pourtant, dans le cas du loup, l'Ă©cart va quasiment du simple au triple, ce qui est assez rare chez les mammifĂšres. Cela signifie que dans la nature, les loups atteignent trĂšs rarement un Ăąge avancĂ© et meurent prĂ©cocement. Les diffĂ©rences entre le chien et le loup Le chien a beau descendre du loup, il n'en existe pas moins de nombreuses diffĂ©rences entre les deux espĂšces. En effet, la domestication du chien il y a plusieurs dizaines de milliers d'annĂ©es ainsi que les diffĂ©rentes sĂ©lections opĂ©rĂ©es par les Ă©leveurs ont considĂ©rablement altĂ©rĂ© Ă  la fois la morphologie et le caractĂšre de celui qui est devenu le meilleur ami de l'Homme. Les diffĂ©rences morphologiques entre le chien et le loup MĂȘme s'ils se ressemblent effectivement, il existe des diffĂ©rences morphologiques Ă©videntes entre le chien et le loup, tant au niveau de l'apparence qu'au niveau des organes. L'apparence Il existe une bien plus grande diversitĂ© d'apparence chez le chien que chez le loup, consĂ©quence directe de la domestication et du travail de sĂ©lection rĂ©alisĂ© par les Ă©leveurs depuis des siĂšcles diversitĂ© de taille entre les plus petites races de chien, comme le Chihuahua ou le Russkiy Toy, et les plus grandes comme le Dogue Allemand ou le Leonberg, l'Ă©cart va du simple au quadruple ; diversitĂ© de pelage chez le chien, il existe non seulement un grand nombre de types de poil frisĂ© comme le Caniche, ras comme le Dobermann, tressĂ© comme le Komondor..., mais aussi beaucoup de couleurs et motifs bleu, rouge, sable, sĂ©same, merle, bigarrĂ©, arlequin, tiquetĂ©... ; diversitĂ© de formes d'oreilles les races primitives, c'est-Ă -dire les plus proches du loup, possĂšdent des oreilles triangulaires et dressĂ©es comme leur ancĂȘtre, mais il existe d'autres formes d'oreilles tombantes comme celles du Springer Anglais, arrondies comme celles du Boston Terrier, pliĂ©es comme celles de la Levrette d'Italie... ; diversitĂ© de formes de museaux certains chiens possĂšdent un museau allongĂ© c'est le cas par exemple de l'Akita Inu ou du Beauceron, mais on trouve Ă©galement des races brachycĂ©phales, c'est-Ă -dire Ă  la gueule Ă©crasĂ©e Ă  l'instar du PĂ©kinois ou du Carlin. Les organes Sur le plan physiologique, si l'on compare un loup et un chien de mĂȘme poids, on peut dire que le second possĂšde un cerveau et une tĂȘte plus petits ; une boĂźte crĂąnienne plus plate et moins robuste ; des dents moins longues ; une peau plus Ă©paisse ; un pelage moins dense et qui tient moins chaud. Par ailleurs, l'appareil digestif du chien est capable de digĂ©rer l'amidon contenu dans les aliments, contrairement Ă  celui du loup. Cela signifie qu'il ne serait pas possible ou en tout cas pas recommandĂ© de nourrir un loup avec de la nourriture pour chien, qui contient en gĂ©nĂ©ral une part non nĂ©gligeable d'amidon. Les diffĂ©rences de comportement entre le chien et le loup Le chien et le loup ne diffĂšrent pas que dans leurs caractĂ©ristiques morphologiques ils ont aussi des comportements diffĂ©rents. Hurlements vs aboiements Le chien et le loup n'utilisent pas les mĂȘmes vocalises pour communiquer. Le premier aboie souvent, que ce soit pour signaler un danger, demander de l'attention, exprimer de la peur ou de l'excitation, etc. Le loup lui aboie trĂšs peu, mais s'exprime beaucoup plus par des grognements et des hurlements. Cette diffĂ©rence pourrait ĂȘtre la consĂ©quence de la domestication il y a plusieurs millĂ©naires le chien aurait dĂ©veloppĂ© cette facultĂ© pour pouvoir mieux communiquer avec ses propriĂ©taires, notamment en cas de danger. Autosuffisance vs dĂ©pendance Le loup est un animal autosuffisant il est capable de trouver sa nourriture de lui-mĂȘme, persĂ©vĂšre en cas d'Ă©checs face Ă  un problĂšme, et possĂšde un instinct de prĂ©dation et de survie beaucoup plus prononcĂ©s que celui du chien. Ce dernier Ă  l'inverse est grandement dĂ©pendant de l'ĂȘtre humain y compris pour ses besoins fondamentaux et se montre moins persĂ©vĂ©rant en cas d'Ă©checs, prĂ©fĂ©rant rapidement se tourner vers son maĂźtre pour demander de l'aide. Ceci est probablement liĂ© au fait que son cerveau est plus petit que celui du loup il fait moins bien le lien entre une cause et son effet, et est donc moins capable de rĂ©soudre des problĂšmes complexes que son cousin sauvage. Une pĂ©riode de reproduction limitĂ©e chez le loup Le loup mĂąle ne peut se reproduire qu'en hiver, entre janvier et mars le reste de l'annĂ©e, ses testicules diminuent de volume, et il n'est pas capable de saillir une femelle. Cette particularitĂ© permet aux louveteaux de naĂźtre au printemps, lorsque les conditions sont favorables et les proies abondantes. Le chien mĂąle peut par contre se reproduire toute l'annĂ©e dĂšs lors qu'il est en prĂ©sence d'une chienne en chaleur. La phase de socialisation dure beaucoup plus longtemps chez le chien que celle du loup 3 Ă  4 mois pour le premier, contre seulement 15 Ă  20 jours pour le second ! Ceci expliquerait le fait que le chien possĂšde une formidable capacitĂ© d'adaptation aux situations nouvelles et qu'il est davantage capable de se lier d'amitiĂ© avec des membres d'autres espĂšces, comme le chat ou l'Homme. À l'inverse, le loup est par nature beaucoup plus prudent et craintif dans ses relations et lors de situations qu'il ne connaĂźt pas il est aussi plus sensible aux bruits nouveaux, puisqu'il est encore sourd lorsque sa socialisation prend fin. Une vie en meute organisĂ©e diffĂ©remment Les deux animaux Ă©voluent en meute, mais la construction et le fonctionnement de cette derniĂšre diffĂšrent. Par exemple, une meute de loups n'intĂšgre quasiment jamais de membre Ă©tranger. De plus, la prise de dĂ©cision est plutĂŽt collective, alors que chez le chien, les individus dominants ont tendance Ă  dĂ©cider seuls et Ă  se faire respecter par des menaces et des rĂ©primandes. Par ailleurs, les conflits et les bagarres entre chiens d'un mĂȘme groupe sont plus frĂ©quents et plus violents, mais dans le mĂȘme temps, les affrontements entre meutes rivales sont moins meurtriers. Enfin, Ă  l'Ă©tat sauvage, un chien est moins dĂ©pendant de son groupe par exemple, une mĂšre Ă©lĂšve gĂ©nĂ©ralement seule ses petits, alors qu'un louveteau est Ă©levĂ© et Ă©duquĂ© par l'ensemble de la famille. Les attaques de loups La mauvaise rĂ©putation du loup n'est pas nouvelle. DĂ©jĂ  au 18Ăšme siĂšcle, le naturaliste Buffon le dĂ©crivait injustement dans les termes suivants DĂ©sagrĂ©able en tout, la mine basse, l'aspect sauvage, la voix effrayante, l'odeur insupportable, le naturel pervers, les mƓurs fĂ©roces, il est odieux, nuisible de son vivant, inutile aprĂšs sa mort ! ». Un animal que bien peu de monde semble porter dans son coeur... Il faut dire que les attaques de loups inquiĂštent, aussi bien sur les humains que sur le bĂ©tail. Les attaques de loups sur du bĂ©tail L'une des principales causes de conflits entre le loup et l'ĂȘtre humain est la prĂ©dation du bĂ©tail. En effet, dans le cas oĂč ses proies naturelles se font rares par exemple quand elles ont elles-mĂȘmes Ă©tĂ© chassĂ©es massivement par l'Homme, le loup reporte son attention sur le bĂ©tail local moutons en Europe, bovidĂ©s et volailles en AmĂ©rique du Nord, chevaux en Mongolie, etc. Les animaux d'Ă©levage constituent des proies faciles pour lui, car du fait de leur cohabitation prolongĂ©e avec l'Homme et de la protection dont ils bĂ©nĂ©ficient depuis des siĂšcles, ils ne sont pas capables de se dĂ©fendre ou de fuir aussi efficacement que les animaux sauvages. La plupart du temps, les loups attaquent pendant que le bĂ©tail broute dans les pĂąturages, mais ils peuvent aussi parfois s'introduire dans les enclos. Ils rĂ©alisent alors un vĂ©ritable carnage, car leurs proies n'ont pas la possibilitĂ© de s'enfuir. À ce jour, aucune solution infaillible n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e pour dĂ©fendre les animaux d'Ă©levage sans avoir Ă  abattre les loups qui vivent Ă  proximitĂ©. Une des techniques les plus rĂ©pandues consiste Ă  recourir Ă  des chiens de protection de troupeaux. Ces derniers ont avant tout un rĂŽle dissuasif du fait de leur taille imposante et de leurs aboiements profonds et rauques, mais ils doivent aussi ĂȘtre capables de tenir tĂȘte aux loups si ceux-ci attaquent malgrĂ© tout. S'il s'agit Ă  ce jour de la mĂ©thode de protection la plus efficace Ă  partir du moment oĂč on exclut de tuer les loups, elle n'est pas infaillible pour autant, en particulier si c'est toute une meute qui lance l'assaut ainsi, il arrive frĂ©quemment que des chiens de berger soient tuĂ©s en mĂȘme temps que les animaux qu'ils Ă©taient chargĂ©s de dĂ©fendre. Au demeurant, le loup peut nuire aux Ă©leveurs mĂȘme quand il n'attaque pas directement en effet, sa seule prĂ©sence Ă  proximitĂ© est perçue par les animaux d'Ă©levage et provoque chez eux un stress qui peut causer une perte de poids, une diminution de la qualitĂ© de leur viande ou de leur lait, et mĂȘme des fausses couches. Les attaques de loups sur des humains Le loup a longtemps alimentĂ© les fantasmes les plus fous, et nombreuses sont les fables et lĂ©gendes Ă  travers les siĂšcles qui parlent de loups mangeurs d'Hommes. Un des exemples les plus cĂ©lĂšbres est la BĂȘte du GĂ©vaudan, surnom donnĂ© Ă  un animal de grande taille probablement un grand loup qui terrorisa le centre et le sud de la France entre 1764 et 1767, et auquel on attribua pas moins d'une centaine de morts. En rĂ©alitĂ©, contrairement Ă  la croyance populaire, le loup n'est pas d'un prĂ©dateur naturel de l'Homme. Il en a mĂȘme plutĂŽt peur et prĂ©fĂšre fuir sa prĂ©sence, quand bien mĂȘme il serait beaucoup plus fort que lui. Sa rĂ©putation de mangeur d'hommes pourrait dĂ©couler du fait que certains individus ont parfois Ă©tĂ© observĂ©s se nourrissant de cadavres d'ĂȘtres humains, par exemple sur les champs de bataille aprĂšs des affrontements. Si les plus anciennes traces Ă©crites d'attaques de loups sur des ĂȘtres humains datent de l'AntiquitĂ©, le premier recensement global du phĂ©nomĂšne n'a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© qu'au dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle. Les rĂ©sultats de ce travail ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2002 dans une Ă©tude intitulĂ©e The Fear of Wolves a Review of Wolf Attacks on Humans ». Il en ressort que les attaques sur des Hommes sont relativement rares, qu'elles touchent davantage l'Europe et l'Asie que l'AmĂ©rique du Nord, et qu'elles sont principalement le fait d'individus enragĂ©s. En effet, comme le chien ou le renard, le loup peut ĂȘtre victime de la rage il devient alors trĂšs agressif et attaque fĂ©rocement tous ceux qu'il croise sur sa route, humains comme animaux. Quelques cas d'attaques par des loups non enragĂ©s sont tout de mĂȘme recensĂ©s Ă  intervalle rĂ©gulier, encore une fois surtout en Eurasie. Ces attaques revĂȘtent toutefois un caractĂšre exceptionnel et sont souvent le fait d'individus qui ont cĂŽtoyĂ© l'Homme pendant longtemps, si bien qu'ils n'en ont plus vraiment peur. Elles sont plus frĂ©quentes en Ă©tĂ©, saison propice aux sorties en forĂȘt et aux travaux dans les champs, et pĂ©riode Ă  laquelle les meutes ont plus de bouches Ă  nourrir. La plupart des victimes de ces attaques sont des personnes isolĂ©es principalement des enfants, et presque toujours des femmes lorsqu'il s'agit d'adultes. Le rĂŽle Ă©cologique du loup Si sa mauvaise rĂ©putation le prĂ©cĂšde depuis des siĂšcles, le loup occupe en rĂ©alitĂ© une place indispensable dans l'Ă©cosystĂšme il rĂ©gule les populations d'herbivores, ce qui permet de protĂ©ger les forĂȘts et les prairies en Ă©vitant qu'elles ne soient soumises Ă  une pression trop importante ; il participe au phĂ©nomĂšne de sĂ©lection naturelle en chassant et en Ă©liminant en prioritĂ© les individus dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s ou malades au sein des troupeaux. Aux Etats-Unis, et plus prĂ©cisĂ©ment dans le parc naturel de Yellowstone, oĂč le loup a Ă©tĂ© rĂ©introduit en 1995 aprĂšs en avoir Ă©tĂ© absent pendant quasiment 70 ans, de nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es afin d'Ă©valuer les consĂ©quences positives et nĂ©gatives du retour de ce grand carnivore. Les conclusions sont sans appel la rĂ©introduction du loup a permis de rĂ©duire les populations de wapitis qui dĂ©truisaient la vĂ©gĂ©tation et bouleversaient tout l'Ă©cosystĂšme Ă  force d'ĂȘtre en surnombre. Une Ă©tude intitulĂ©e Restoring Yellowstone’s aspen with wolves » publiĂ©e en 2007 dans la revue scientifique ScienceDirect a par exemple mis en Ă©vidence le fait que le tremble, un arbre de la famille des peupliers, a pu Ă  nouveau se dĂ©velopper du fait de la rĂ©duction des populations d'ongulĂ©s, tout comme d'autres espĂšces d'arbres et de plantes. Ceci a permis aux oiseaux et aux castors de retrouver un milieu adaptĂ© Ă  leurs conditions de vie. Le retour des castors a eu Ă  son tour pour consĂ©quence de faire rĂ©apparaĂźtre de grandes retenues d'eau, qui ont elles-mĂȘmes favorisĂ© la rĂ©apparition d'animaux aquatiques jusqu'alors fragilisĂ©s, tels que les loutres, les poissons, les canards, les batraciens... En parallĂšle, la prĂ©sence du loup a contribuĂ© Ă  rĂ©duire les populations de coyotes qui, en l'absence de concurrents directs, avaient prolifĂ©rĂ© de maniĂšre alarmante et exerçaient une prĂ©dation trop importante sur les petits mammifĂšres. Paradoxalement, le retour du loup a donc permis une augmentation des populations de souris et de lapins, entraĂźnant de fait une rĂ©apparition de petits prĂ©dateurs, tels que les renards, les blaireaux ou les rapaces. La rĂ©partition gĂ©ographique du loup Chasse et dĂ©clin des populations de loup dans l'Histoire Pendant plusieurs millĂ©naires, le loup a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©sent en AmĂ©rique du Nord, en Europe et en Asie. Mais finalement considĂ©rĂ© comme un concurrent par les humains du fait qu'il chassait les mĂȘmes proies, puis perçu carrĂ©ment comme une menace directe Ă  cause de sa rĂ©putation de mangeur d'hommes, il a Ă©tĂ© soumis Ă  une chasse plus ou moins intense selon les Ă©poques et les pays, au point que ses populations ont largement dĂ©cru. La chasse au loup remonte au moins Ă  la pĂ©riode du NĂ©olithique entre 3000 et 8500 ans avant notre Ăšre, mais c'est surtout aux alentours du 14Ăšme siĂšcle que sa traque est devenue un vĂ©ritable enjeu, en particulier en Europe centrale. Il a alors Ă©tĂ© chassĂ© impitoyablement, jusqu'Ă  finir par disparaĂźtre totalement d'un grand nombre de pays europĂ©ens, parmi lesquels la France, la Suisse, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande. Quelques populations consĂ©quentes ont toutefois Ă©chappĂ© aux massacres en Italie, en Espagne et dans les Balkans. En AmĂ©rique du Nord, berceau ancestral du loup, les populations ont commencĂ© Ă  dĂ©croĂźtre Ă  la fin du 19Ăšme siĂšcle, notamment du fait de l'expansion de l'agriculture et de la chasse par l'Homme des grands ongulĂ©s, ses proies de prĂ©dilection. Ainsi, en 1960, il ne restait plus de loups aux Etats-Unis, hormis en Alaska et dans une partie du Minnesota. Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle, l'espĂšce a Ă©galement disparu d'une grande partie du Canada, notamment au QuĂ©bec, en Nouvelle-Ecosse, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Entre 1930 et 1950, la limitation et l'encadrement de la chasse au gros gibier ont permis de reconstituer les populations d'ongulĂ©s, permettant aux loups de prolifĂ©rer Ă  nouveau, mais une campagne d'extermination lancĂ©e entre 1950 et 1970 a causĂ© la mort de plusieurs milliers d'individus, faisant de nouveau chuter les effectifs dans le pays. En Asie, le loup commun est restĂ© prĂ©sent sur une grande partie de son territoire naturel jusqu'Ă  la fin du 19Ăšme siĂšcle, avant que ses effectifs se mettent Ă  diminuer drastiquement du fait de sa persĂ©cution par l'ĂȘtre humain. En Inde, alors sous gouvernement britannique, plus de loups ont Ă©tĂ© exterminĂ©s entre 1870 et 1920 pour protĂ©ger le bĂ©tail. Au Japon, des campagnes d'extermination ont mĂȘme Ă©tĂ© menĂ©es dĂšs la fin du 19Ăšme siĂšcle dans le but de dĂ©velopper l'Ă©levage, et ont conduit en 1905 Ă  la disparition officielle des deux sous-espĂšces locales le loup de Honshu et le loup d'Hokkaido. En Union soviĂ©tique, plusieurs dizaines de milliers de loups ont Ă©tĂ© tuĂ©s aprĂšs chacune des deux Guerres mondiales, faisant passer la population de individus au dĂ©but du siĂšcle Ă  environ en 1980. Au Liban, en Syrie, en IsraĂ«l et dans d'autres pays du Levant, les Ă©leveurs l'ont exterminĂ© en masse entre 1965 et 1980 pour protĂ©ger leurs troupeaux. RĂ©tablissement des populations et rĂ©partition actuelle Le loup ayant longtemps Ă©tĂ© chassĂ© sans relĂąche, cela se ressent encore sur ses populations actuelles. En Europe, il recommence Ă  s'Ă©tendre pour reprendre possession de son ancien domaine, grĂące aux diffĂ©rentes mesures de protection prises en sa faveur. En Asie et en AmĂ©rique du Nord, il est nettement moins nombreux que par le passĂ©, mais reste tout de mĂȘme bien implantĂ©. Le loup en Europe Le loup d'Italie À l'heure actuelle, en Europe, les plus grandes populations de loups se situent en Espagne 2500 individus, en Italie 2000 individus, en Pologne 1000 Ă  1500 individus et dans les pays baltes 1200 individus au total. Il s'agit essentiellement des zones dans lesquelles ce grand carnivore n'a jamais Ă©tĂ© complĂštement Ă©radiquĂ© au fil des siĂšcles. Dans le reste du continent, on constate une recolonisation de son ancien territoire Ă  partir de ces quelques rĂ©gions, grĂące aux lĂ©gislations de diffĂ©rents Ă©tats pour sauvegarder les derniĂšres populations. Ainsi, par exemple en France, le loup est officiellement de retour depuis 1992, fraĂźchement arrivĂ© d'Italie aprĂšs avoir franchi les Alpes. On en compterait dĂ©sormais entre 200 et 300 sur le territoire, principalement dans les Alpes ; en Belgique, plusieurs indices repĂ©rĂ©s en Wallonie depuis 2016 laissent penser qu'il pourrait ĂȘtre Ă  nouveau prĂ©sent dans le pays, aprĂšs une absence de plus de deux siĂšcles ; en Suisse, oĂč l'espĂšce avait quasiment disparu au cours du 19Ăšme siĂšcle, de nombreux indices collectĂ©s depuis 1995 laissent penser qu'il serait revenu, probablement depuis l'Italie. Le pays compterait dĂ©sormais autour d'une dizaine de meutes de loups, soit entre 50 et 100 individus. Plusieurs autres pays europĂ©ens ont fait des constats similaires depuis le dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle l'Allemagne, les Pays-Bas... Le loup en Asie Le loup mongol En Asie, le loup gris est principalement prĂ©sent dans toute la Chine continentale plusieurs dizaines de milliers d'individus, en Mongolie entre et individus, en Russie environ en Inde entre 1000 et 3000 et en Arabie Saoudite 300 Ă  600. On en trouve aussi en Turquie, en Afghanistan, au Pakistan, en IsraĂ«l, et dans une moindre proportion en Syrie et en Iran. Il est Ă©galement prĂ©sent dans les autres pays d'Asie et du Moyen-Orient, mais le manque de donnĂ©es et de suivi ne permet pas d'avoir une idĂ©e prĂ©cise du nombre d'individus qui s'y trouvent. Le loup en AmĂ©rique du Nord Le loup du Canada En AmĂ©rique du Nord, le loup se trouve principalement au Canada entre 50 et spĂ©cimens et en Alaska 6000 Ă  7000. Des populations sont Ă©galement prĂ©sentes dans d'autres Etats des Etats-Unis, comme par exemple dans le Minnesota, le Wisconsin et le Michigan, mais elles ne dĂ©passent pas quelques centaines d'individus, et restent donc assez rĂ©duites. Le loup ailleurs dans le monde Le loup n'est quasiment pas prĂ©sent en dehors de l'Europe, l'Asie et l'AmĂ©rique du Nord. Les seules exceptions sont le Mexique, l'Egypte et l'Ethiopie, pays oĂč subsistent quelques populations trĂšs rĂ©duites. VidĂ©o documentaire sur le loup
2021 : "Le loup ce mal-aimĂ© qui nous ressemble" publiĂ© chez humenSciences-2020 : "L'homme, cet animal ratĂ© - Pourquoi dĂ©truisons-nous la planĂšre ?" (réédition complĂ©tĂ©e) publiĂ© chez Libre & Solidaire-2020 : "Ce que nous dit la crise du coronavirus - Regards croisĂ©s sur les responsabilitĂ©s de notre sociĂ©tĂ©t (ouvrage collectif)" publiĂ© chez Un Loup n’avait que les os et la peau,Tant les chiens faisaient bonne Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,Gras, poli, qui s’était fourvoyĂ© par le mettre en quartiers,Sire Loup l’eĂ»t fait volontiers ;Mais il fallait livrer bataille,Et le MĂątin Ă©tait de tailleA se dĂ©fendre Loup donc l’aborde humblement,Entre en propos, et lui fait complimentSur son embonpoint, qu’il admire.“Il ne tiendra qu’à vous beau sire,D’ĂȘtre aussi gras que moi, lui repartit le les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misĂ©rables,Cancres, hĂšres, et pauvres diables,Dont la condition est de mourir de quoi ? rien d’assurĂ© point de franche lippĂ©e Tout Ă  la pointe de l’ vous aurez un bien meilleur destin.”Le Loup reprit “Que me faudra-t-il faire ?– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gensPortants bĂątons, et mendiants ;Flatter ceux du logis, Ă  son MaĂźtre complaire Moyennant quoi votre salaireSera force reliefs de toutes les façons Os de poulets, os de pigeons,Sans parler de mainte caresse.”Le Loup dĂ©jĂ  se forge une fĂ©licitĂ©Qui le fait pleurer de faisant, il vit le col du Chien pelĂ©.“Qu’est-ce lĂ  ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.– Mais encor ? – Le collier dont je suis attachĂ©De ce que vous voyez est peut-ĂȘtre la cause.– AttachĂ© ? dit le Loup vous ne courez donc pasOĂč vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?– Il importe si bien, que de tous vos repasJe ne veux en aucune sorte,Et ne voudrais pas mĂȘme Ă  ce prix un trĂ©sor.”Cela dit, maĂźtre Loup s’enfuit, et court encor. JDLF
Lechien a un répertoire comportemental étendu lorsqu'il veut échanger des informations avec ses congénÚres. Il émet ainsi des messages et exprime des émotions grùce à divers signaux. Ces indices sont bien
Un faux problĂšme pour l’élevage ! Un faux problĂšme pour le loup ! Les dĂ©finitions Ă  retenir avant de lire ce dossier Hybridation Croisement entre deux variĂ©tĂ©s, deux races » ou sous-espĂšces d’une mĂȘme espĂšce ou entre deux espĂšces diffĂ©rentes. Introgression En gĂ©nĂ©tique, le mot introgression » , dĂ©signe le transfert, naturel ou contrĂŽlĂ© de gĂšnes d’une espĂšce vers le pool » gĂ©nĂ©tique d’une autre espĂšce, gĂ©nĂ©tiquement assez proche. SNP Single Nucleotide Polymorphism Le Polymorphisme nuclĂ©otidique unique constitue la forme la plus abondante des variations gĂ©nĂ©tiques dans le gĂ©nome. Ces variations reprĂ©sentent plus de 90% de toutes les diffĂ©rences possibles entre les individus ciblĂ©s. Dans deux gĂ©nomes humains, par exemple, tirĂ©s strictement au hasard, 99,9% de la sĂ©quence d’ADN sont complĂštement identiques. Le reste constitue le SNP. Back-crosses En biologie gĂ©nĂ©tique, c’est l’action consistant Ă  croiser un Ă©lĂ©ment hybride avec un de ses parents, afin d’obtenir un rĂ©sultat gĂ©nĂ©tique proche de celui du parent. Ce procĂ©dĂ© est utilisĂ© frĂ©quemment en horticulture par exemple. RĂ©trocroisement Un rĂ©trocroisement, aussi appelĂ© croisement en retour », est le croisement d’un hybride avec l’un de ses parents donc back-crosses ou avec un individu similaire sur le plan gĂ©nĂ©tique Ă  l’un de ses parents, de maniĂšre Ă  obtenir un descendant ayant une identitĂ© gĂ©nĂ©tique plus proche de celle du parent. Putatif Qui est prĂ©sumĂ© ĂȘtre » ou exister, Ă  tort ou Ă  raison. C’est une convention qui sur le cas du loup en Europe, est utilisĂ©e pour cibler d’éventuel hybrides de gĂ©nĂ©rations anciennes, sans qu’il ne soit possible de dĂ©terminer les lieux et sous-espĂšces qui ont participĂ©es ou non Ă  une ou d’éventuelles hybridations potentielles ! Bootstrap Pour complĂ©ter la construction de l’arbre phylogĂ©nĂ©tique arbre schĂ©matique qui montre les relations de parentĂ©s entre des groupes d’ĂȘtres vivants avec les mĂ©thodes Ă©noncĂ©es ci-dessus, une analyse de la robustesse des donnĂ©es probabilitĂ©s doit ĂȘtre effectuĂ©e, c’est le bootstrap . Cette technique est un dĂ©rivĂ© des simulations de Monte-Carlo approche statistique de traitement des donnĂ©es issues des techniques financiĂšres, qui consiste Ă  Ă©chantillonner les positions de l’alignement dans les branches de l’arbre pour relancer la construction phylogĂ©nĂ©tique de façon itĂ©rative donc rĂ©pĂ©titive puis de comparer les rĂ©sultats obtenus aprĂšs plusieurs rĂ©pĂ©titions nombre de rĂ©pĂ©titions supĂ©rieur Ă  1000 gĂ©nĂ©ralement. Le rĂ©sultat est reprĂ©sentĂ© sous la forme d’un arbre dans lequel figurent les regroupements majoritairement apparus. Une valeur de bootstrap » pourcentage de 0 Ă  100% est associĂ©e Ă  chaque branche de l’arbre indiquant le nombre de fois oĂč cette branche a Ă©tĂ© retrouvĂ©e au fil des rĂ©pĂ©titions et juger ainsi de leur crĂ©dibilitĂ©. La valeur de bootstrap » donne une Ă©valuation prĂ©cise de la rĂ©sistance des donnĂ©es aux diffĂ©rents biais statistiques possibles. Une valeur forte conforte les donnĂ©es, une valeur faible conforte l’existence de biais dans l’analyse. Locus C’est la localisation prĂ©cise d’un gĂšne sur un chromosome. - L’étude de l’hybridation, entre une espĂšce domestiquĂ©e, le chien et son ancĂȘtre sauvage, le loup, serait en rapport avec la conservation de l’espĂšce sauvage, en particulier si elle entraĂźne l’introgression le transfert donc de variantes de gĂšnes domestiques en espĂšces sauvages. Peu connue, la frĂ©quence des Ă©vĂ©nements d’hybridation, leurs causes et l’impact gĂ©nĂ©tique sur les populations de loups ne permettent pas d’établir des stratĂ©gies de conservation Ă  long terme. Expliquer qu’il faut dĂ©truire systĂ©matiquement les hybrides de loup-chiens comme le prĂ©voit la recommandation 173 europĂ©enne est donc une hĂ©rĂ©sie scientifique en 2018. En effet, les phĂ©nomĂšnes de rĂ©trocroisements, en France, ne sont pas Ă©tudiĂ©s et sont par nature, compte tenu des connaissances scientifiques Ă  ce jour, trĂšs difficiles, voire impossibles Ă  dĂ©terminer. D’autres parts, toutes pressions de chasse sur des individus intĂ©grĂ©s aux meutes existantes suggĂšrent invariablement que le phĂ©nomĂšne pourrait ĂȘtre amplifiĂ©, alors que l’anthropisation des milieux naturels investis par le loup est certainement le premier facteur dĂ©terminant de reproductions entre chiens et loups, en particulier. Une Ă©tude publiĂ©e en 2017 voir le lien en bas de dossier a eu pour objet l’analyse de 61 000 SNP variations gĂ©nĂ©tiques dans le gĂ©nome, SNP 90% de toutes les diffĂ©rences entre les individus couvrant le gĂ©nome du loup Ă  travers l’Eurasie et l’AmĂ©rique du Nord qui ont Ă©tĂ© comparĂ©es Ă  des donnĂ©es semblables de chiens pour identifier des signatures gĂ©nĂ©tiques fiables. Les preuves d’un biais masculin d’introgression transfert des allĂšles chacune des versions possibles d’un mĂȘme gĂšne de chien dans les populations de loups existent, elles ont permis d’identifier une premiĂšre gĂ©nĂ©ration d’hybrides rĂ©sultant de l’accouplement entre un chien femelle et un loup mĂąle. Dans des proportions d’effectifs, toutefois, assez faibles qui peuvent-ĂȘtre qualifiĂ©es d’état naturel ». Les faits prouvent que l’hybridation a eu lieu dans diffĂ©rentes parties de l’Eurasie Ă  plusieurs Ă©chelles de temps et que ce phĂ©nomĂšne n’est pas obligatoirement rĂ©cent. Pourtant cette Ă©tude atteste que les populations de loups ont su maintenir une diffĂ©renciation gĂ©nĂ©tique forte, de celles des chiens, suggĂ©rant que l’hybridation Ă  basse frĂ©quence ne diminue pas les caractĂšres distinctifs des groupes gĂ©nĂ©tiques de loups. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de pouvoir confirmer ces donnĂ©es, ultĂ©rieurement, par une Ă©tude importante et Ă  grande Ă©chelle en France, sur les rĂ©trocroisements entre hybrides loup-chiens et des sujet loups non hybridĂ©s de chiens. Le sujet loup croisĂ© de loup restant bien entendu un loup. Ce postulat est bien sĂ»r totalement Ă©vident. La variabilitĂ© des milieux Ă©tant par ailleurs totalement en rapport avec la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique des espĂšces. C’est mĂȘme un impĂ©ratif Ă  l’adaptation du loup, tout comme pour de nombreux autres ĂȘtres du vivant. Premier postulat le tir du loup hybridĂ© de chien est inutile. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en Russie, en 2017, sur les chiens ensauvagĂ©s Ă  Moscou, explique que sans prĂ©sence humaine, le chien errant ou fĂ©ral ne possĂšde pas toutes les capacitĂ©s Ă  la survie, Ă  court et moyen terme, en milieu naturel. Dans un groupe de loups qui connaĂźtrait un Ă©vĂ©nement d’hybridation, il est probable que les loups hybridĂ©s de chiens seraient moins enclin Ă  disperser, sauf pression de chasse forte sur le groupe en question. Exemple schĂ©matique DeuxiĂšme postulat les sujets hybridĂ©s loup-chiens doivent ĂȘtre repĂ©rĂ©s et suivis afin d'Ă©viter les tirs contre-productifs ! Les sujets qui engagent un rĂ©trocroisement devraient ĂȘtre suivis Ă©galement. La pose de collier gps sur les individus dĂ©tectĂ©s est donc une prĂ©rogative indispensable Ă  l'Ă©tude et aux suivis des individus avant tous tirs de destruction. Les sujets hybridĂ©s loup-chiens qui engagent une reproduction avec un sujet loup-chiens doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s, puis Ă©ventuellement Ă©liminĂ©s ? A noter, les sujets noirs dĂ©tectĂ©s en Europe ne sont pas des Ă©lĂ©ments hybridĂ©s de chien. Le mĂ©lanisme ne peut ĂȘtre rapportĂ© en Europe au croisement entre chien et loup ! C'est une certitude rĂ©vĂ©lĂ©e par l'Ă©tude dont nous rĂ©capitulons les donnĂ©es ci dessous. Qu'est-ce qu'un hybride et quelles sont les consĂ©quences sur la viabilitĂ© des populations de loups ? L'hybridation des espĂšces sauvages serait une importante menace, par exemple concernant le chat sauvage europĂ©en Felis silvestris silvestris pour lequel personne ne demande le tir de destruction du chat haret ! La croissance rapide de la population humaine et la modification des habitats pourraient entraĂźner une augmentation du phĂ©nomĂšne et le dĂ©clin des espĂšces sauvages. L’anthropisation des milieux naturels implique l’introgression de variantes gĂ©nĂ©tiques artificielles domestiques donc vers les populations sauvages proches gĂ©nĂ©tiquement. Ces introgressions ou transfert de variantes gĂ©nĂ©tiques, bien qu’elle soient considĂ©rĂ©es comme inadaptĂ©es sont toutefois connues pour ĂȘtre indispensables Ă  l’adaptation des espĂšces aux milieux naturels, qui s’exposent Ă  des changements, comme par exemple le changement climatique. La pratique de l’introgression est utilisĂ©e en Ă©levage ovin entre des races dites rustiques et des races dites modernes. Elle existe Ă©galement chez le bouquetin des alpes Capra ibex ibex. La comprĂ©hension des processus d’hybridation et de ses consĂ©quences est encore relativement limitĂ©e. Les connaissances thĂ©oriques actuelles ne permettent pas de cerner exactement le rĂŽle de l’hybridation dans la spĂ©ciation et l’adaptation des espĂšces. Le chien aurait divergĂ© du loup, il y a environ 35 000 ans. Les contextes et la frĂ©quence des interactions entre chiens et loups en milieu naturel n’est pas Ă©tudiĂ©e en France. Les mĂ©canismes Ă©cologiques sous-jacents, voire totalement invisibles Ă  ce jour sont presque totalement mĂ©connus ! En exemple, il n’est pas possible de savoir exactement aujourd’hui si l’hybridation existe depuis que les deux sous-espĂšces chien et loup se sont sĂ©parĂ©es ou si le phĂ©nomĂšne est rĂ©cent et en rapport avec la baisse des population de canidĂ©s sauvages, corrĂ©lativement avec l’augmentation des population de chiens. Les Ă©tudes connues, actuellement, n’englobent pas les variations gĂ©ographiques, dans l’apparition des phĂ©nomĂšnes ni mĂȘme les frĂ©quences exactes en rapport avec l’hybridation des sujets. Les processus de rĂ©trocroisement sont aussi mĂ©connus ! Bien qu’il soit certain que des individus hybridĂ©s sont intĂ©grĂ©s dans des groupes sauvages, les donnĂ©es recueillies Ă  partir des locus microsatellites donc l’ emplacement des sĂ©quence d’ADN formĂ©es par une rĂ©pĂ©tition continue de motifs composĂ©s de 1 Ă  4 nuclĂ©otides n’ont pas rĂ©vĂ©lĂ© l’introgression des allĂšles du chien dans les populations de loups europĂ©ens, Ă  grande Ă©chelle. C’est donc un phĂ©nomĂšne strictement, peu frĂ©quent. Le tir de destruction du sujet hybridĂ© de chien est donc Ă  limiter fortement, tant que les Ă©tudes permettant la comprĂ©hension des phĂ©nomĂšnes ne sont pas engagĂ©es et validĂ©es. Ces Ă©tudes devront Ă©galement permettre de dĂ©finir et identifier de façon claire et prĂ©cise le sujet lui mĂȘme. Qu’est-ce qu’un hybride et quelles sont les consĂ©quences sur la viabilitĂ© des populations de loups ? TroisiĂšme postulats la population d’élĂ©ments hybrides dans l’étude loup-chien reprĂ©senterait 5% des effectifs dont la plupart sont dĂ©jĂ  au statut de la rĂ©troaction retour aux gĂšnes de loups donc Le phĂ©nomĂšne est donc anecdotique et il est naturellement contenu et rĂ©tro activĂ© » au sein des groupes concernĂ©s. La nature n’a pas attendu le scientifique pour rĂ©agir ! Quelques chiffres L’étude a portĂ© sur, 60584 donnĂ©es SNP. 851 locus du chromosome X 225 loups gris, 60 coyotes et 912 chien domestiques À partir de l’ensemble des donnĂ©es originales, 252 individus ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s dont 54 Loups d’Europe, 20 loups italiens, 6 loups ibĂ©riques, 17 hybrides de loups-chiens putatifs donc prĂ©sumĂ© ĂȘtre hybridĂ©s Ă  tort ou Ă  raison 9 d’Europe de l’Est et 8 d’Italie, 28 loups asiatiques et 125 chiens, de diffĂ©rentes races 1-2 individus par race, et deux individus rĂ©pertoriĂ©s comme non Ă©levĂ©s par l’homme et en libertĂ©. Ă  ce titre le phĂ©nomĂšne du chien errant fĂ©ral est donc relevĂ© comme tout Ă  fait anecdotique en Europe Les liens
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le chat le loup et le chien