MisĂ  nu ; J'ai froid Sans toi J'veux pas dĂ©faire l'amour Et je m'accroche au moindre bruit de ton retour Et je dĂ©chire mes mains Qui tremblent et qui chavirent Jusqu'au poison Jusqu'au dĂ©lire : Je touche le fond : Je ne sais plus rire Ce soir, je t'ai perdu ! Ce soir, je t'ai perdu ! Perdu ! J' n'avais plus Que toi Ce soir, je t Anthologie de nos amours ratĂ©esDeux personnages s’appellent et se fuient, s’évitent, se cherchent... Elle et lui, s’étreignent, se griffent, s’échappent et se retrouvent. Incapables de vivre l’un sans l’autre ni l’un avec l’autre. Et incapables d’abandonner la photo Caroline GandonMise en scĂšne Marina LandoltTexte Paola Landolt et StĂ©phane RentznikArrangements et piano TimothĂ©e HallerJeu et chant StĂ©phane Rentznik et Paola LandoltDĂ©cor Adrien MorettiLumiĂšres Yann GodatCrĂ©dits Caroline GandonJe ne veux qu’une nuit
 on le dit, on le pense parfois. On l’espĂšre, on le hurle comme des fanfarons, on le tait. On le regrette longtemps. On le murmure aussi, pas certains de vouloir que tu l’entendes. On le chante avec les mots des autres pour faire glisser l’arĂȘte, pour tenter de se faire moins mal. Juste moins mal. Et puis plus jour nous avons dĂ©cidĂ© de parler d’amour. Alors, toi et moi, on s’est mis Ă  fouiller dans le patchwork de nos idylles. Et que ce soient les tiennes ou les miennes, rien dĂ©nichĂ© de vraiment glorieux. Tant pis, on va raconter ce que l’on connaĂźt. DĂ©sillusion, tiĂšde et chagrin ? Non. Pour saigner, il a bien fallu qu’il explose mon cƓur, et ne serait-ce que pour une seconde de ce cataclysme, je veux bien, oui... Et sans regrets tout. Le sabotage de ta peau contre la mienne, les promesses pratiques, la franchise assassine, les griffures et les larmes et le vertige, la multitude de malentendus et de retrouvailles pour toujours
 jusqu’à demain. veux bien oublier qu’il y aura l’aurore. Si tu restais
 j’m’ennuierais ? Je n’en sais rien. J’y penserai demain. Tu me plais, ce soir je t’adore
 A l’aube, les draps froissĂ©s me glacent. J’ai pleurĂ© sur le papier oĂč ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Ă©tait griffonnĂ©, et il n’y reste qu’une flaque d’encre un peu salĂ©e. Je voudrais que tu me prĂ©fĂšres, je voudrais que tu t’enfuies de moi, je voudrais partir, je voudrais me dissoudre en toi. Je voudrais que l’on dĂ©balle nos cartons, ensemble, dans un lieu sans fantĂŽmes, mais je ne sais pas le faire. Je voudrais que l’on puisse se parler ailleurs qu’entre deux portes. Je voudrais ne plus me retrouver avec toi dans ce nulle part impossible, cette cachette trop connue qui dĂ©borde de nos peurs. TamponBois. Informations complĂ©mentaires . D'autres Épingles similaires Je Pense À Toi. Bisous. Lavaur. Tu me manque. loetitia gautrand. À essayer en 2015. Tu Me Manques Beaucoup. Je Pense À Toi. Bisous. Merde. Mots D'amour. Jolis Mots. Proverbes Et Citations. Belles Citations . Dicton Francais (no title) french - 14 - 'you are missing from me' - (i miss you) Infinite Chic Passent les mois, et je retrouve ensuite ces fragments Le Trieux, Paimpol, Ă©tĂ©-automne 1995 03/07/1995. Dans la maison du Trieux, le chaton fourrage derriĂšre les cartons Ă  dessin dans la piĂšce oĂč rĂšgne toujours cette merveilleuse odeur d’essence de tĂ©rĂ©benthine et de cafĂ©. La chatte Violette, mĂšre du chaton, dort sur mes genoux, et la Siamoise Bisig tente de lui prendre sa place. Le robinet goutte. Ici, dans la panique de l’atelier-maison, tout est Ă  sa place. On s’installe dans la lumiĂšre tamisĂ©e de la lampe. On bavarde, on esquisse un projet de livre qui aboutira peut-ĂȘtre. 05/07/1995, bords du Trieux. Ce matin les touristes sont plus bruyants que les goĂ©lands. Un bateau passe avec la sono Ă  fond, on entend des Ă©clats de voix et, plus loin, les grues et les camions du port, un avion Ă  hĂ©lices
 Soudain, on n’entend plus que le clapotis de l’eau sur le rocher noir, comme si la nuit Ă©tait tombĂ©e d’un seul coup, en pleine journĂ©e. 06/07/1995, bords du Trieux. Le cormoran plonge et ramĂšne dans son bec un poisson si gros qu’il lui faut, comme un anaconda avalant une proie beaucoup trop grosse pour lui, gonfler son cou, se renverser en arriĂšre et se contorsionner un moment avant d’engloutir tout rond l’animal et de repartir en zigzaguant, le cou encore tendu vers le ciel. 08/07/1995, TrĂ©guier. C’est aujourd’hui le vernissage de l’exposition de Laurence. Beaucoup de monde, je glisse ailleurs, je suis lĂ  sans y ĂȘtre. Je prĂ©fĂšre de beaucoup marcher seul sur la plage. 08/08/1995, Ă  Loguivy-de-la-Mer. Des bateaux s’en vont, les mouettes font du sur-place contre le vent, un enfant court sur la plage. Cris et couleurs, mouvements brefs, mouvements longs, jeu d’ondes, d’ombres et de lumiĂšres. Pur appel, vide heureux de l’écoute. » Je reste lĂ  sur le rivage Ă  attendre que quelque chose advienne – qui ne vient pas, qui peine Ă  venir – d’oĂč pourrait naĂźtre un poĂšme. Je guette le cormoran. Rien ne vient, rien que les vagues qui repartent aussitĂŽt et lissent le miroir du sable, rien que le temps circulaire qui tourne en rond dans les remous, dĂ©ferle, dĂ©vide ses Ă©cheveaux d’algues et d’écume. Rien ne se passe. Ici rĂšgne l’inframince oscillation de ce qui n’advient pas, l’infinitĂ©simale variation des vagues s’emmĂȘlant aux vagues. Je ne pense alors ni au passĂ©, ni Ă  l’avenir, ni au prĂ©sent. Je suis patient. Je n’attends rien. TGV Lyon-Rennes, 01/09/1995. Brume matinale, regards dans la brume entre les arbres qui filent et le bazar de livres posĂ©s sur la tablette et qui se reflĂštent sur la vitre un numĂ©ro des Cahiers de GĂ©opoĂ©tique, un guide de gĂ©ologie, un livre d’Artaud, mon carnet. Plaines ocre jaune. Autour de moi on lit Voici ». On tient des propos racistes qui commencent par Je ne suis pas raciste mais
 ». En gare des Rennes les passagers courent de tous cĂŽtĂ©s sur les quais encombrĂ©s, mais sous un ciel gris bleu absolument indiffĂ©rent. 02/09/1995, port de Paimpol. Brume matinale, pas perdus au long du port, tremblent les haubans. Tournant tout autour du port, long cou noir et moulinets, c’est le cormoran. Les premiers bateaux qui partent. Leurs reflets font du sur-place. Silence et sillage. Cercles et sillages s’effacent. Le vent en surface creuse des rides d’automne. Ciel gris dans l’eau sombre, cloches dans la brume, le port en automne. 03/09/1995, port de Paimpol. Au nord du port de Paimpol il y a un bout de plage oĂč s’entassent des blocs de goudrons, des plaques de craie, toutes sortes de dĂ©bris. Tous les oiseaux se rassemblent Ă  cet endroit le matin, oĂč je me rends un peu avant l’aube, Ă  une heure oĂč je suis sĂ»r de ne trouver personne. Ce matin j’ai Ă©crit des haĂŻkus sur les galets. C’était des textes sans intĂ©rĂȘt, mais les Ă©crire ainsi m’a rappelĂ© mes douze ans, lorsque je recopiais sur du bois ou des cailloux les poĂšmes de Ryokan ou Buson. Je les ai ensuite notĂ©s sur mon carnet – entre autres Clapotis de l’eau, la craie s’effrite sur la pierre, fragments de marĂ©e. Ce matin d’automne, le hĂ©ron gris est le gardien des marĂ©es. Cette pierre une carte des fonds marins, en relief. Nerfs des pierres, micas de la mer brillante, soleils distendus. Cormoran, cou tendu, cri muet. Il y a beaucoup de moments que j’ai oubliĂ©s, mais celui-ci, plus de vingt-cinq ans plus tard, me reste trĂšs bien en mĂ©moire, de mĂȘme que le suivant
 04/09/1995, pointe de Guilben. Je suis venu Ă  pied par la cĂŽte, et non en vĂ©lo, le vent s’est levĂ© Ă  mon arrivĂ©e, et la pluie Ă  l’horizon ! Cela m’a procurĂ© un bonheur fou confinant Ă  l’ivresse, et j’ai Ă©crit d’un jet le poĂšme suivant conservĂ© dans D’un hiver Ă  un autre Vent vent vent bourrasque d’écume embruns particules sel et roc varech et aiguilles branches et coquilles mousses Ă  la mer rivage emmĂȘlĂ© vent vent vent mer et ciel mĂȘlĂ©s le grain et l’embrun barques retournĂ©es voyez dans sa barque l’humain chavirĂ© voyez-le danser ! vent vent vent vent oĂč va le vent oĂč va la tempĂȘte ? nord au sud est en ouest tourbillons tourbillonnant d’eau et de parfums odeurs ocĂ©anes miel continental rĂ©sine et marĂ©e monte la marĂ©e autour de Guilben rochers submergĂ©s oĂč va la marĂ©e ? vent vent vent vent tourbillonnant tourbillons cosmiques vent gris vent vert vent d’ardoise de pins et de plumes vent dans le plumage de l’oiseau totem vent dans le vert vide de son Ɠil vent vent vent vole vers le large vent vent vent file Ă  l’horizon Ă  ce point limite oĂč le soleil blanc porte la mer blanche Ă  incandescence vent vent vent vent incandescent venu du soleil pour y retourner vent vent vent vent nĂ© du soleil balaie tout obstacle pour y retourner. 05/09/1995. Pointe de Guilben. Je n’ai pas la prĂ©tention de connaĂźtre la Bretagne, ni aucun autre lieu, ni mĂȘme cette pointe de Guilben oĂč je reviens chaque fois, oĂč j’ai Ă©crit et vĂ©cu quelques poĂšmes plus ou moins mĂ©morables et dont j’apprĂ©cie particuliĂšrement la beautĂ© sĂ©vĂšre, la douceur inattendue en Ă©tĂ©, les brusques dĂ©crochages de tonalité  Par moments, il me semble cependant que je me rapproche du lieu oĂč je suis de passage. Je le sais parce que je vois mieux, je vois en dĂ©tail et avec prĂ©cision les coquillages, les algues, les rochers, les flaques, et que je sens que tout cela m’intĂ©resse au plus haut point. J’ai de Guilben une impression gĂ©nĂ©rale en fait, des sĂ©ries d’impressions, mais depuis le coup de vent d’hier il me semble que j’en ai une connaissance beaucoup plus intime, qu’il fait maintenant partie de moi, que je ne l’oublierai pas impression vĂ©rifiĂ©e par la suite. 06/09/1995, nord du Port de Paimpol. Ce matin j’ai enregistrĂ© les cris des goĂ©lands avec un petit dictaphone. Le vent soufflait si fort que je ne m’attendais Ă  rien de correct. Quelle n’est pas ma surprise, cependant, lorsqu’à l’écoute de l’enregistrement je dĂ©couvre que le son d’un accordĂ©on s’est mĂȘlĂ© aux cris des oiseaux, sans que je l’aie entendu sur le moment ! Qui donc a jouĂ© de la musique sur la plage sans que je m’en aperçoive ? Des annĂ©es aprĂšs, cette mention du dictaphone et de l’accordĂ©on, devenus depuis mes familiers, m’étonne tout autant. Au mĂȘme moment, deux grands cormorans passent au ras de l’eau, dont je suis le vol aux jumelles pour vĂ©rifier qu’ils ne transportent avec eux aucun instrument de musique. Ce mystĂšre musical trouve sa rĂ©solution dans le fait que j’avais captĂ© par erreur Radio France Bretagne
 07/09/1995, vingt-quatre heures de Guilben Ă  l’Arcouest. Souvent je tentais d’écrire des poĂšmes, presque toujours mauvais. Je me cherchais. Cela donnait des choses comme ça Volcan entrouvert au-dessus des flots chrisme rouge et vert du levant Lame verticale plantĂ©e dans l’eau blanche blessure incendie Ă  midi Frisonne l’eau grise brumes et pĂąleurs se lĂšve la bise lueurs des cinq heures Figure Ă©carlate dans l’eau lacĂ©rĂ©e d’un diamant de sang prisme du couchant DerniĂšre Ă©corchure se rouvre et se ferme la lune Ă  l’aurore rouvre son volcan Volcan entrouvert au-dessus des flots
 08/09/1995, port de Paimpol une nuit de tempĂȘte. J’ai peur, j’ai eu vraiment trĂšs peur lorsque la vague est venue fouetter la jetĂ©e oĂč je me suis aventurĂ© cette nuit. Je ne l’ai pas vu venir et j’ai failli tomber Ă  l’eau. J’ai voulu voir la tempĂȘte de prĂšs, je suis venu jusqu’au phare pour cela mais j’en suis effrayĂ©. Gerbes d’écume dans l’eau noire, canot renversĂ©, planches brisĂ©es, cliquetis des haubans. Des ombres partout comme des mains coupĂ©es. Une trouĂ©e dans le ciel c’est la pleine lune qui regarde aussi le spectacle, entre deux toiles arrachĂ©es
 10/09/95, port de Paimpol. Ce matin au port, les noyĂ©s tapent leur cuillĂšre aux rebords des bols. Les cordes se tendent, les cordes se nouent aux gorges. Les os, tapant les haubans, appellent la chair. 11/09/1995, port de Paimpol. La grande marĂ©e de septembre est passĂ©e. Je suis allĂ© hier fouiller les herbiers avec une Ă©puisette. Je n’ai rien pĂȘchĂ©, mais profitĂ© du spectacle de ces gens en cirĂ©s jaunes dispersĂ©s sur la grĂšve de vase dĂ©couverte Ă  perte de vue, certains mĂȘme enfoncĂ©s loin dans l’eau, qui sont restĂ©s des heures durant Ă  gratter le sol, Ă  Ă©carter les algues, pour ramener coquillages et crabes. Ce matin le port est calme. Un cormoran glisse sur l’eau puis va se sĂ©cher, ailes Ă©cartĂ©es, cou tendu. Un poisson saute. Soleil et vent lĂ©ger. Pointe de Guilben. L’autre jour un vieux pĂȘcheur au visage de vieux rivage tout creusĂ© de rides de marĂ©e, avec des yeux couleur d’algue, des mains rĂąpeuses de roche grise et, en guise de cirĂ©, un vieux manteau de pluie, a laissĂ© sa barque sur la plage et s’est mis Ă  marcher sur l’estran en direction du large. Comme c’était jour de marĂ©e on a cru qu’il partait ramasser des coquillages, mais une fois arrivĂ© dans l’eau il a continuĂ© Ă  avancer. Il a disparu au bout du paysage dans une gerbe de lumiĂšre. Personne ne l’a revu. 12/09/1995, pointe de l’Arcouest. Les coquillages comme des cigales creusent et grattent continument le rocher. Les bigorneaux se dĂ©placent imperceptiblement dans l’eau des flaques, tournent sur eux-mĂȘmes, effectuent une sorte de petite danse malhabile. Certains sont superbes, avec des coquilles en spirales de couleur rose et ocre mauve, un bleu gris et brillant comme le mica, un peu de vert d’algue
 Quand on les sort de l’eau leurs couleurs ternissent. La roche est couverte de patelles et de berniques. Quand je dĂ©tache le coquillage, il projette un petit jet d’eau salĂ©e et se dĂ©pĂȘche de fermer l’entrĂ©e de sa coquille avec sa membrane en faisant des bulles. Le blanc nacrĂ© des huĂźtres vidĂ©es par les mouettes et qui parsĂšment les rochers brille sous l’eau ; de petits coquillages parfois s’y rĂ©fugient. On entend encore ce grattement sourd, comme d’une taupe creusant sa galerie. Les anĂ©mones tendent leurs filaments vers la surface. Poisson fugace. Coquillage rayĂ©, bagnard marin. Crevettes transparentes. Le petit volcan de la patelle soudain se soulĂšve, se dĂ©place – si je tente de l’attraper, elle s’immobilise et s’accroche aussitĂŽt Ă  la paroi. 13/09/1995. Ce qui rend fou Ă  BrĂ©hat. Assis seul Ă  une table de l’auberge du Bourg, sur l’üle de BrĂ©hat, je savoure ce parfum sucrĂ© de vacances. Le temps est superbe, la mer d’un bleu rassurant, les rochers ocre rose semblent presque rouges. Impression de revenir de trĂšs loin ou d’ĂȘtre trĂšs loin, comme en enfance. Je mange seul dans cette auberge remplie de touristes. Les serveurs chassent les chats mais ont pour les passants de grands sourires commerçants. PrĂšs de moi on parle en allemand. Je visite la chapelle St ExpĂ©dit. ExpĂ©dit de MĂ©litĂšne est un saint spĂ©cialisĂ© dans les causes urgentes, dont le culte s’est rĂ©pandu d’abord en Allemagne et beaucoup diffusĂ© Ă  La RĂ©union et en AmĂ©rique du Sud ; il est, par exemple, le saint patron de la Police militaire de l’État de SĂŁo Paulo
 ce qui n’inspire guĂšre confiance. Je me demande pourquoi il est ainsi cĂ©lĂ©brĂ© Ă  BrĂ©hat
 Un oiseau ne cesse de se heurter aux vitraux. On entend le battement de ses ailes qui se mĂȘle au bourdonnement continu des insectes. Quelques cierges brĂ»lent devant la statue du jeune saint romain au bras coupĂ©. Puis je m’en vais par le sentier de la cĂŽte, grisĂ© par l’odeur des figuiers
 Parfois le cƓur bat plus amplement les poumons se font plus profonds dans un tremblement le vent s’apaise un instant devant le grand restaurant on chasse les chats avec un faux sourire accueillant vieux rĂȘve en vacance le Temps pendant ce temps-lĂ  s’étire et s’endort entre les cris des touristes les serveuses dansent man spricht deutsch français english on crie on se presse et l’oiseau affolĂ© cogne contre le vitrail opaque cherchant la faille du verre on prie on se tait et le jeune saint romain montre de son bras cassĂ© Ă  l’oiseau discrĂštement le verre entrouvert on rit on marche on respire et ce qui rend fou alors c’est parfois miraculeux l’odeur des figuiers qui tremble au long du sentier filant Ă  la mer. 14/09/1995, l’Indien de BrĂ©hat. Il y a au nord de l’üle de grands rochers roses dont les formes peuvent facilement Ă©voquer des silhouettes animales ou humaines comme dans le bois de PaĂŻolive ou sur les crĂȘtes du Nivolet, d’ailleurs. Je passe plusieurs heures embusquĂ© au sommet de l’un de ces rochers, Ă  regarder trente mĂštres plus bas les cormorans pĂȘcher. Le vent me procure une exaltation croissante qui confine Ă  l’ivresse. Juste en face de moi, une tĂȘte d’indien couronnĂ©e de corbeaux apparait
 J’écris d’un trait sur le carnet le poĂšme qui suit, que j’ai intĂ©grĂ© ensuite au livre D’un hiver Ă  un autre, dont je me souviens qu’il avait plu Ă  Jean Vasca et aussi que je l’avais lu en public, plus tard, Ă  Saint-Brieuc
 Indien au front rouge Fendu d’ocĂ©an La blessure de ton crĂąne Saigne encore Indien au front bleu RongĂ© de soleil Le cri noir de tes corbeaux Vibre encore Indien au front large Comme l’horizon FichĂ©e dans ton Ɠil la flĂšche Horizon Indien de granit D’ombre et de lumiĂšre BrisĂ©es dans tes creux les braises De lumiĂšre Indien de calcaire D’algue et de marĂ©e Poli dans tes mains le vert Des marĂ©es Indien de tempĂȘte D’écume et de vent Blanchi dans tes bras le blanc De l’écume Indien du dĂ©sordre Indien du dĂ©sir DressĂ©es tes dix-mille verges Vers le ciel Indien de l’essor Indien de l’espace LĂąchĂ©es les mouettes astrales De ton corps Indien millĂ©naire Indien planĂ©taire Tous signes tendus ainsi Tu dĂ©signes La voie du dĂ©sir La vie du dĂ©sordre La sente Ă©phĂ©mĂšre La voie du rĂ©el Indien du rĂ©el Indien Ă©ternel Indien front blessĂ© Toi l’indien de pierre. Le poĂšme achevĂ©, je trace avec une exaltation candide une sorte de pictogramme naxi en forme de cormoran dont je ferai pendant quelques annĂ©es ma signature. C’était trĂšs naĂŻf, mais je ressens aprĂšs coup pour ce jeune homme perchĂ© sur son rocher qui s’invente une signature en forme de cormoran la plus grande sympathie. Pages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Parolesde la chanson Cauchemar par Jok'Air. Ma vie est un cauchemar, tard le soir, je fume et j'bois. Pour faire de beaux rĂȘves, pour faire de beaux rĂȘves. J'essaie mais ça marche pas, bĂ©bĂ© j'pense Ă  toi donc rejoins-moi. Qu'on fasse de beaux rĂȘves, qu'on fasse de beaux rĂȘves. Citation je pense a toi DĂ©couvrez une citation je pense a toi - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase je pense a toi issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 40 citations et proverbes sur le thĂšme je pense a toi. 40 citations > Citation de Jean-Jacques Goldman n° 103194 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPense Ă  moi comme je pense Ă  toi, car c'est en pensant aux autres qu'on les fait exister, et ça, les guerres n'y peuvent rien Monde sans les enfants et autres histoires 2006 de Philippe ClaudelRĂ©fĂ©rences de Philippe Claudel - Biographie de Philippe ClaudelPlus sur cette citation >> Citation de Philippe Claudel n° 100099 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesAh! que j'ai pensĂ© Ă  toi dans cette promenade dĂ©licieuse! que je t'y ai souhaitĂ©e! que je t'ai dit de choses dont tu n'as pas entendu un seul mot! ton coeur est mon interprĂšte fidĂšle c'est sur lui que je me Ă  Sophie Cannet, 8 mai 1772 de Manon, dite Madame RolandRĂ©fĂ©rences de Manon, dite Madame Roland - Biographie de Manon, dite Madame RolandPlus sur cette citation >> Citation de Manon, dite Madame Roland n° 99467 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesJe ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m'appartiens. Une chose est sure je ne veux pas te possĂ©der. Je pense que nous sommes tous les deux Ă  l'intĂ©rieur d'un autre ĂȘtre que nous avons créé et qui s'appelle la route de Madison 1992 de Robert James WallerRĂ©fĂ©rences de Robert James Waller - Biographie de Robert James WallerPlus sur cette citation >> Citation de Robert James Waller n° 97542 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 473 votesMon Amour, ma MaĂźtresse, ma Douceur parfaite je t'envoie mon coeur dans un baiser. Ah! ta divine derniĂšre lettre! Je pense Ă  toi avec tant de ferveur douloureuse!Lettre Ă  KĂ©rimĂ©, premier semestre 1906 de RenĂ©e VivienRĂ©fĂ©rences de RenĂ©e Vivien - Biographie de RenĂ©e VivienPlus sur cette citation >> Citation de RenĂ©e Vivien n° 96533 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe respire, je sens, je pense, j'aime en toi. Ce monde qui te cache est transparent pour moi; C'est toi que je dĂ©couvre au fond de la nature, C'est toi que je bĂ©nis dans toute poĂ©tiques 1820, la PriĂšre de Alphonse de LamartineRĂ©fĂ©rences de Alphonse de Lamartine - Biographie de Alphonse de LamartinePlus sur cette citation >> Citation de Alphonse de Lamartine n° 90690 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe te regarde, et quand je ne te regarde pas je pense Ă  toi, et quand je ne pense pas Ă  toi, je suis morte...Le diable l'emporte 1948 de RenĂ© BarjavelRĂ©fĂ©rences de RenĂ© Barjavel - Biographie de RenĂ© BarjavelPlus sur cette citation >> Citation de RenĂ© Barjavel n° 88762 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesJe pense que rien n'est sĂ©rieux, alors ne viens pas me demander si toi et moi, ça l' amnĂ©siques n'ont rien vĂ©cu d'inoubliable 1998 de HervĂ© Le TellierRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Le Tellier - Biographie de HervĂ© Le TellierPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Le Tellier n° 81744 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe ne cesse de penser que je ne pense plus Ă  toi. de Sacha GuitryRĂ©fĂ©rences de Sacha Guitry - Biographie de Sacha GuitryPlus sur cette citation >> Citation de Sacha Guitry n° 48232 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesJ'ai donc pensĂ© Ă  toi, j'ai vu ton visage, ton sourire, et cette ombre au fond de tes yeux... j'ai aimĂ© ton regard... je ne pouvais pas te tromper devant ce regard lĂ ...Mentir y'a qu'ça d'vrai de JĂ©rĂŽme TouzalinRĂ©fĂ©rences de JĂ©rĂŽme Touzalin - Biographie de JĂ©rĂŽme TouzalinPlus sur cette citation >> Citation de JĂ©rĂŽme Touzalin n° 42952 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesL'alcool dĂ©grise. AprĂšs quelques gorgĂ©es de cognac, je ne pense plus Ă  toi. de Marguerite YourcenarRĂ©fĂ©rences de Marguerite Yourcenar - Biographie de Marguerite YourcenarPlus sur cette citation >> Citation de Marguerite Yourcenar n° 42290 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesIl y a des annĂ©es, je disais Ă  l'une d'elles - Pense qu'un jour tous ces tableaux, toutes ces merveilles seront Ă  toi.» - Elle a murmurĂ© - Oui, mais... quand?» de Sacha GuitryRĂ©fĂ©rences de Sacha Guitry - Biographie de Sacha GuitryPlus sur cette citation >> Citation de Sacha Guitry n° 41564 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesVa-t'en, retire-toi, spectre de ma maĂźtresse! - Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levĂ©; - Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse, - Et, quand je pense Ă  toi, croire que j'ai rĂȘvĂ©...La Nuit d'octobre 1837 de Alfred de MussetRĂ©fĂ©rences de Alfred de Musset - Biographie de Alfred de MussetPlus sur cette citation >> Citation de Alfred de Musset n° 18004 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesChĂ©rie, viens prĂšs de moi Ce soir je veux chanter Une chanson pour toi. Une chanson sans larmes Une chanson lĂ©gĂšre Une chanson de charme. Le charme des matins EmmitouflĂ©s de brume OĂč valsent les lapins. Le charme des Ă©tangs OĂč de gais enfants blonds PĂȘchent des caĂŻmans. Le charme des prairies Que lÂŽon fauche en Ă©tĂ© Pour pouvoir sÂŽy rouler. Le charme des cuillĂšres Qui raclent les assiettes Et la soupe aux yeux clairs. Le charme de lÂŽoeuf dur Qui permit Ă  Colomb Sa plus belle invention. Le charme des vertus Qui donnent au pĂ©chĂ© GoĂ»t de fruit dĂ©fendu. JÂŽaurais pu te chanter Une chanson de chĂȘne DÂŽorme ou de peuplier. Une chanson dÂŽĂ©rable Une chanson de teck Aux rimes plus durables. Mais sans bruit ni vacarme JÂŽai prĂ©fĂ©rĂ© tenter Cette chanson de charme. Charme du vieux notaire Qui dans lÂŽĂ©tude austĂšre Tire lÂŽaffaire au clair. Le charme de la pluie Roulant ses gouttes dÂŽor Sur le cuivre du lit. Le charme de ton coeur Que je vois prĂšs du mien Quand je pense au bonheur. Le charme des soleils Qui tournent tout autour Des horizons vermeils. Et le charme des jours EffacĂ©s de nos vies Par la gomme des nuits. CantilĂšnes en gelĂ©e de Boris VianRĂ©fĂ©rences de Boris Vian - Biographie de Boris VianPlus sur cette citation >> Citation de Boris Vian n° 17540 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesJe pense Ă  toi, Myrtho, divine enchanteresse, - Au Pausilippe altier, de mille feux brillant, - A ton front inondĂ© des clartĂ©s d'Orient, - Aux raisins noirs mĂȘlĂ©s avec l'or de ta ChimĂšres, Myrtho de GĂ©rard de NervalRĂ©fĂ©rences de GĂ©rard de Nerval - Biographie de GĂ©rard de NervalPlus sur cette citation >> Citation de GĂ©rard de Nerval n° 9599 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votes< 1Votre commentaire sur ces citations ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur je pense a toi Toutes les citations sur je pense a toi Citations je pense a toi Citation sur je Citations courtes je PoĂšmes je pense a toi Proverbes je pense a toi Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitionsCitation et amour Citation sur l'amour Citation l'amitiĂ© Citation la vie Citation le bonheur Citation la femme citation le couple Citation la sagesse Ciation la tristesse Citation la mort Citation la nature Citation sur l'absence Citation le manque Citation l'enfance Age Animal AmitiĂ© Amour Art Avenir BeautĂ© Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture DĂ©sir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice LibertĂ© Mariage MĂ©re Monde Morale Naissance Nature Paix Passion PĂšre Peur Plaisir Politique Raison Religion RĂȘve Richesse Sagesse Savoir Science SĂ©duction SociĂ©tĂ© Souffrance Sport Temps TolĂ©rance Travail VĂ©ritĂ© Vie Vieillesse Voyage
\n \n \n\n\nce soir je bois je pense a toi
Jepense Ă  toi ! Mon ange, tes mains me manquent, ton visage me manque, ton sourire mon manque Tout de toi me manque. Il n’y a pas une seconde qui passe sans que je pense Ă  toi. Je pense Ă  toi tous les jours, toutes les nuits et j’imagine comment serait mon quotidien si tu Ă©tais lĂ , avec moi. La vie est si injuste. Je t’aime mon amour !
Paroles de la chanson Je Bois Pour Oublier par Georges Hamel Assis a la table je suis seul tous les soirs Les enfants sont partis avec toi et depuis Je regarde les chambres ou ils jouaient souvent Les fenetres sont closes pas de bruit plus de roses Ce n'est plus comme avant J'attends ton telephone mais jamais il ne sonne Je m'ennuie des enfants de notre amour d'antan Je veux que tu reviennes, je ne suis rien sans toi Je suis seul à la table je sais, je suis coupable Et je bois et j'attends Je bois pour oublier que tu m'as quitte Je n'ai plus la force d'aller travailler Assis dans la cuisine je bois et m'imagine Que tu es dans les bras d'un autre homme que moi Et je pleure tout bas J'ecoute la musique celle que tu aimais tant Toutes les chansons tristes je les vis maintenant C'est comme ça que se passent tous les soirs de ma vie Je suis seul dans mon lit j'ai perdu mes amis Et je bois et j'attends Je bois pour oublier que tu m'as quitte Je n'ai plus la force d'aller travailler Assis dans la cuisine je bois et m'imagine Que tu es dans les bras d'un autre homme que moi Et je pleure tout bas Assis dans la cuisine je bois et m'imagine Que tu es dans les bras d'un autre homme que moi Et je pleure tout bas
Lireaussi : Je pense Ă  toi : 70 messages pour lui dire votre amour #2 Texte mignon pour lui dire « tu me manques » Les journĂ©es sans toi sont beaucoup trop longues. Le temps semble suspendu jusqu’à ce qu’on puisse se voir. Tu me manques vraiment beaucoup et je compte les heures qui me sĂ©parent de toi. En attendant de se retrouver je Kiki20Palme d'or de l' Jean-François Michael - Je pense Ă  toi 1970 Jeu 8 DĂ©c - 1842 [youtube][/youtube]Paroles et Musique Battisti, Mogol, 1970 Je m'Ă©veille, je pense Ă  toiIl fait soleil, je pense Ă  toi On me tĂ©lĂ©phone, je parle, je pense Ă  toi Avec elle, je pense Ă  toiQuelle heure ce soir, je pense Ă  toiOĂč allons-nous me dit-elle, je pense Ă  toi{Refrain}Je ne sais mĂȘme plus oĂč tu esNi ce que tu deviensMais ça n'a pas vraiment grande importanceNos pas se perdent dans la villeVers de nouveaux cheminsQui ne se croisent que par coups de chance, de chanceIl se fait tard, je pense Ă  toiSi on rentrait, je pense Ă  toiJe n'Ă©tais pas trĂšs drĂŽle ce soir,J'ai pensĂ© Ă  toiOn fait l'amour, je pense Ă  toi Au petit jour, je pense Ă  toiJe ne dors pas, je pense Ă  toi{au Refrain}La nuit s'achĂšve, je pense Ă  toiMĂȘme quand je veille, je pense Ă  toiJe fume une autre cigarette, je pense Ă  toiLe jour se lĂšve, je pense Ă  toiLes yeux mi-clos, je pense Ă  toiJe ne dors plus, je pense Ă  toiContenu sponsorisĂ©
\nce soir je bois je pense a toi
jepense trĂšs fort Ă  toi synonymetarif parking indigo nĂźmes. david jarre femme les causes de la solitude. Jun 4, 2022 · 09:37 PM Ma chĂšre, je t’écris ces longues lignes dans la brise du soir pour te demander ce que tu retiendras de moi lorsque tout ne sera plus que souvenirs. Te rappelleras-tu tout cet amour que je souhaitais t’offrir ? Penseras-tu encore de temps en temps Ă  cette passion dĂ©vorante et dĂ©chirante qui Ă©tait mienne ? Tout ce que j’ai fait de mal c’est espĂ©rer la rĂ©ciprocitĂ© de ces sentiments zĂ©lĂ©s. Oui c’est vrai, j’ai un peu rĂȘvassĂ©. Au milieu des Ă©tincelles et des Ă©clats, j’ai cherchĂ© la Belle de mes nuits. Oui je sais tu ne vois pas les choses comme moi, un drap de lin ou de velours semble masquer le chassĂ©-croisĂ© de nos regards distincts. Je suis rongĂ© d’égoĂŻsme, tempĂȘtes et orages en plein cƓur, tu le sais. Oui c’est vrai, la rĂ©alitĂ© est mĂ©prisante, et mon imaginaire est orgueilleux. Tous me l’ont rappelĂ© et je te cherchais, tu le savais. Toi, tu t’éclipsais, regard bleu azur au dĂ©tour de la rue. Pour moi l’essentiel c’était d’avoir quelqu’un pour qui trembler, quelqu’un pour qui fulminer cette adulation vĂ©hĂ©mente. Oui c’est vrai que l’amour perd son Ă©lĂ©gance quand il cesse d’ĂȘtre secret. Ce soir encore je pense Ă  toi. Ce soir encore je n’ai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, j’ai absolument tout sauf toi. Je suis lĂ  pour toi, j’écris pour toi. LĂąchement, sans jamais te nommer ni sans jamais me nommer. Mais j’écris Ă  dĂ©faut de pouvoir m’exprimer Ă  voix haute. Tu sais on me l’interdit. Ma parole est muselĂ©e, mon regard est bĂąchĂ©, ma personne est ostracisĂ©e. Je cherche ton regard, je cherche ton sourire, une attention particuliĂšre qui me laissera croire que d’illusion en dĂ©sillusion, je retrouverai ces papillons qui dans mon ventre chantent tes louanges lĂ  oĂč ne subsistent dĂ©sormais qu’un terrible nƓud. Aujourd’hui comme demain, je me demande Ă  quoi bon fulminer mes passions, pourquoi scander mon amour. Je le martĂšle sur des airs mĂ©lodramatiques oĂč se mĂȘlent Ă  outrance sentiments et pulsions. Je me sais romantique mais je suis bouffi d’orgueil. Oui c’est vrai, je radote et je ressasse. Mais il y a de ces soirs oĂč je voudrais te dire combien je t’aime, combien mon amie me manque. Ce soir encore je pense Ă  toi. Ce soir encore je n’ai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, j’ai absolument tout sauf toi. Quand je serais parti ou que tu m’auras fui, dis-moi ma Belle, que retiendras-tu de tous ces souvenirs ? Pour moi je crains que ne subsistent que les souvenirs fantasmĂ©s de ce qui aurait pu ĂȘtre. J’aurais pu croire que tu n’étais qu’une illusion. J’aurais pu croire que tu n’étais que le fruit de mon imagination. Je me demande si je dois me battre encore. Dans ton dos tu penses que je souris mais ce n’est qu’affabulation. Ce qui me chagrine, c’est que nos quelques bons moments se noient dans tous ces remords. Ce soir encore je pense Ă  toi. Ce soir encore je n’ai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, j’ai absolument tout sauf toi. Si je fais un pas un avant, lanceras-tu un regard en arriĂšre ? Nicolas. Sauvegardes PoĂšmes 2Ce compte regroupe tous les poĂšmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de PoĂšte. m7Q0t. 9 114 228 140 285 327 12 390 23

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