IggyPop, the godfather of punk (le parrain du punk), après sa période Stooges, poursuit seul sa route et s’enfonce dans la drogue (héroïne).On est en 1976. Son vieil ami David Bowie est lui au sommet de sa gloire, accro à la cocaïne, voir proche de la folie. Ils partent alors pour l’Europe, et s’installent à Berlin. AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Réservé aux abonnés Publié le 03/12/2021 à 2112, Mis à jour le 03/12/2021 à 2112 David Bowie lors d’un concert à Lille, le 17 février 1996. Stephane Cardinale - Corbis/Corbis Via Getty Images DÉCRYPTAGE - La sortie d’une anthologie de ses disques des années 1990 est l’occasion de redécouvrir la vitalité artistique du chanteur durant cette décennie qui était, jusqu’à présent, moins considérée. Une période jugée tout aussi téméraire par les spécialistes. À sa mort, survenue le 10 janvier 2016 à New York, David Bowie avait laissé de très précises instructions quant à son legs discographique. Un premier coffret couvrant la période 1969-1973 était sorti en septembre 2015. Un autre a suivi l’année suivante 1974-1976. Les enregistrements de la période dite européenne» ont été rassemblés en 2017 sous le titre A New Career in A New Town puis les albums controversés des années 1980 l’année d’ lire aussiEt David Bowie sauva Iggy Pop…Brilliant Adventure, qui réunit les enregistrements réalisés par Bowie entre 1992 et 2001 vient de sortir, après avoir été repoussé pour cause de pandémie. En 11 cd ou 18 LP, la boîte permet de contempler une période moins connue de l’artiste avec un regard neuf. Ce qui est intéressant chez Bowie, c’est qu’à chaque période, il arrive toujours à faire quelque chose. Quel que soit l’état d’esprit dans lequel il est, quelle que soit la direction dans laquelle il va aller, il ne peut pas s’empêcher de mettre des accords subtils, des choses un peu imprévues» Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous
Séparéede David, celle-ci n’aura de cesse de rappeler sa surprise de l’avoir découvert au lit avec Mick Jagger, leader androgyne et supposément bisexuel des Rolling Stones, au lendemain d
Photo truquée de Yoko Ono et David Bowie. A l’origine, Paul Simon et Art Garfunkel se trouvaient entre les deux artistes. La photo a été publiée à la mort de David Bowie en hommage par Yoko Ono. Lorsqu’on tente de refaire l’histoire avec une photo truquée, on est rarement satisfait des retombées. Yoko Ono n’est pas la première à essayer et à en faire les frais. Les photos racontent l’Histoire et ceux qui tentent de raconter une autre version n’obtiennent finalement jamais satisfaction. La photo truquée de Yoko Ono avec David Bowie publiée sur Twitter David Bowie est décédé le dimanche 10 janvier 2016 à l’âge de 69 ans des suites d’un cancer de longue date. La communauté internationale s’est presque mise en pause pour rendre hommage à l’artiste. Célèbre pour sa musique, le britannique sexagénaire était également visionnaire dans le monde de l’entrepreneuriat. Fondateur de BowieNet, il est l’un des premiers à créer un fournisseur internet. Il est également parmi les premiers du secteur à proposer son album en ligne en 1997. Les anecdotes de la vision et du génie de l’artiste se comptent par dizaines. Logique que l’on tente de tirer la couverture vers sois. C’est ce que tente de faire la veuve de John Lennon en publiant au lendemain du décès de Bowie une photo truquée représentant la veuve aux côtés de David Bowie. Dans la version originale, prise au théâtre Uris à New York en mars 1975 à l’occasion de la 17e cérémonie des Grammy Awards, Art Garfunkel et Paul Simon séparent les deux artistes. Le trucage est grossier et l’intention très mauvaise. Démonstration du trucage de Yoko Ono sur la photo de 1975 Démonstration du trucage de la photo de Yoko Ono avec David Bowie. Sur la photo originale, le bras de Bowie fait un angle avec son buste tandis que sur le trucage on voit que ce n’est pas le cas. Une partie du bras de Paul Simon est encore présente. La retouche de la photo est grossière et s’est rapidement diffusée sur le web. A l’aide d’un logiciel photo, on a simplement ôté les deux compères du groupe Simon & Garfunkel pour rapprocher la compagne de John Lennon de David Bowie. On aperçoit d’ailleurs une partie du bras de Paul Simon sur la retouche ne laissant aucune marge à l’interprétation. Les autres photos truquées pour changer l’Histoire Yoko Ono n’est pas la première à tenter ce genre de subterfuge pour embellir la vérité. Parmi les farceurs du clic on retrouve plusieurs personnalités. Voici la liste des photos truquées pour changer les faits historiques La date de la photo de Nicolas Sarkozy prise à Berlin La photo de Steven Seagal faisant des oreilles de lapin à Poutine La photo où l’on voit Kennedy embrasser Marilyn dans le cou à la Maison Blanche La photo de Gandhi qui danse La photo du membre du Ku Kux Klan sauver dans un bloc opératoire par une équipe médicale constituée d’afro-américains La photo de John Lennon jouant de la guitare avec le Che La photo du drapeau russe au dessus du Reichstag etc. Revenez vite nous voir et vous en découvrirez encore plus sur les photos historiques et tous leurs trucages. Recherches associées photo truquée yoko ono david bowie photo yoko bowie trucage photo david bowie yoko ono photo truquée mort de david bowie yoko ono truque une photo avec david bowie pour se rapprocher Endépit du Covid, ce "sale petit virus" auquel Iggy Pop vient de consacrer une chanson, l'icône rock de Lust for Life ou de China Girl (coécrite et reprise par David Bowie) n'en accumule pas Athlète du post-modernisme, amateur d’art contemporain, David Bowie recycle sur la couverture de son nouvel album, "The Next Day", la couverture de "Heroes", disque paru en 1977. Pourquoi ce retour à l’"Héroïsme" ? Alors voilà. En 1976, Bowie s’établit à Berlin avec son ami Iggy Pop pour fuir les démons de Los Angeles et s’arracher à sa cocaïnomanie suicidaire. On doit à ce séjour salutaire la couverture du disque "Heroes". Au Brücke-Museum, l’artiste admire, entre autres tableaux, "Roquairol" 1917 de Erich Heckel. La suite après la publicité Roquairol le nom résonne comme rock’n’roll. Ce tableau inspire d’abord la couverture de "The Idiot" mars 1977, disque d’Iggy Pop, coproduit et coécrit par Bowie, puis celle de "Heroes" octobre 1977. Tour à tour, Iggy Pop et David Bowie miment la toile de Heckel. A l’origine, donc, il n’y a pas d’origine cette couverture est une citation, un simulacre. "Heroes" mime "The Idiot" qui mime "Roquairol". Notons que Roquairol est d’abord un personnage de "Titan", roman de formation de l’écrivain allemand Jean Paul, teinté d’esprit gothique, paru en suite après la publicité Fils d’un satrape du gouvernement, Roquairol a l’âme cynique, autodestructrice, suicidaire. Titan du nihilisme, ce mauvais sujet, selon ses propres mots, "ne croit plus en rien". Après avoir séduit puis déshonoré la sœur du héros Albano, un jeune aristocrate idéaliste, il viole, dans un moment d’ivresse, la fiancée de celui-ci, en se faisant passer pour Albano lui-même. Comédien amateur, il finit par se suicider sur scène, devant son public, comme … David Bowie suicide son alter ego glam rock Ziggy Stardust, sur la scène du London’s Hammersmith Odeon, en juillet 1973, pour le remplacer par un nouveau double, dont le nom semble sortir de l’almanach Vermot Aladdin Sane. Moitié Fantômas, moitié contumace En 2013, le ténébreux Roquairol reprend donc du service. Il est de retour sur la couverture de "The Next Day", le nouveau disque de Bowie, qui reproduit la couverture de "Heroes" en occultant le centre de l’image d’un grossier carré blanc. Le mot "Heroes" est barré d’un trait noir anti-lyrique. Bowie était l’homme aux mille visages, "l’homme caméléon" comme disait jadis la branche zoologique de la critique rock. Visage maquillé, féminisé, cartoonisé "Reality", visage dont le nez vient s’écraser contre une vitre "Lodger", visage décomposé par le morphing ou brouillé comme un test de Rorschach "Outside", etc. Après toutes ces trognes et grimaces, voici donc le visage Carré blanc, le visage "Malevitch" ? Ce carré blanc serait-il une parodie d’espace publicitaire, à l’heure où Renault dégonfle la chanson "Heroes", dans une publicité pour la Mégane ? Sur la couverture de "The Next Day", le chanteur n’a plus de visage. Décapitation. C’est David Bowie "post-face". Oblitération d’une oblitération. Moitié Fantômas, moitié contumace, l’artiste n’a plus d’autre visage que celui que lui photoshopent les fantasmes de la culture de masse. Faut-il voir dans ce blanc une allusion à la liquidation du 33- tours, et du disque, en général ? Ou, plus humainement, une postmoderne "vanité", façon "Ashes To Ashes" ? Une pudique figuration non-figurative ou "défigurative" de l’irréparable outrage du temps ? Après l’extase héroïque de la régénération spirituelle, la gueule de bois du dégrisement cellulaire après 1977, 2013. Après "We can be heroes… Just for one Day", "The Next Day". Fabrice Pliskin - Le Nouvel Observateur Larelation entre David Bowie et Susan Sarandon a eu lieu lorsqu’ils se sont rencontrés sur le tournage des « Prédateurs » en 1983, et aucun des deux n’en a jamais parlé. « C’est arrivé il y a longtemps quand Susan et David étaient jeunes et insouciants. Susan garde des souvenirs tendres de cette liaison, mais l’a gardée secrète au fil des ans », assure
Cet article date de plus de neuf ans. Un film est en préparation sur les années berlinoises de David Bowie et Iggy Pop. Baptisé "Lust for Life", du nom d'un album d'Iggy produit par Bowie, il devrait être dirigé par le réalisateur britannique Gabriel Range, connu pour son film sur la mort de George "Death of a president". Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 09/02/2013 1454 Mis à jour le 12/02/2013 1217 Temps de lecture 1 min. "Ce n'est pas un biopic rock traditionnel parce que personne ne meurt à la fin", explique le producteur Egoli Tossell au Hollywood Reporter. Le film explorera la période de la fin des années soixante-dix durant laquelle David Bowie et Iggy Pop s'étaient installés à Berlin Ouest. Encore divisée à l'époque, la ville était déjà particulièrement stimulante au plan artistique, et Berlin sera justement le "personnage principal du long métrage" selon Tossell. Cette période est considérée comme riche en terme de créativité pour les deux icônes du rock. Leur collaboration a en effet donné lieu à l'album "Low" de Bowie et aux deux premiers albums solo d'Iggy, "The Idiot" et "Lust for Life". Cette période berlinoise est revenue récemment au premier plan avec la sortie du single surprise de Bowie "Where Are We Now?". Cette première chanson publiée depuis dix ans est une ballade nostalgique sur le Berlin de ces années-là. "Je navais pas ressenti depuis des année une telle joie de vivre", racontait David Bowie en 2001 à propos de ses années berlinoises dans Uncut cité par le Guardian. "Certains jours, nous sautions dans la voiture et conduisions comme des dingues jusqu'en Allemagne de l'Est vers la Forêt noire... Ou bien nous prenions de très longs déjeûners au Wannsee les jours d'hiver... La nuit, nous trainions avec les intellectuels au restaurant Exile de Kreutzberg". Le scénario, signé Robin French auteur de sitcoms pour la BBC, est largement inspiré du livre "Open Up And Bleed" de Paul Trynka. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Rock
Lowa été enregistré au château d’Hérouville, en région parisienne, là même où « Pin ups » (1973) a vu le jour, recueil de reprises, brillante réappropriation des mélodies d’autrui. En 1976, Jacques Higelin habite la bergerie du château. Cette même année, l’acoustique Yves Simon y élabore Macadam, son 4ème essai.
disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblématique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sûr. Témoin privilégié de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, réalisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a capté, de 1972 à 1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-même, il a réalisé l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. Limitée à 1 972 exemplaires... disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblématique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sûr. Témoin privilégié de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, réalisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a capté, de 1972 à 1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-même, il a réalisé l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. Limitée à 1 972 exemplaires signés par le photographe et la star, l’édition originale se négocie désormais autour de 5 000 euros. Une version grand public vient de paraître 1, très spectaculaire. Explications. Sud Ouest Dimanche ». Quel est votre premier souvenir de David Bowie ?Mick Rock. À la rédaction d’un des magazines de rock pour lequel je travaillais, j’avais récupéré un exemplaire promo de l’album Hunky Dory ». Je ne connaissais pas bien Bowie. Je me souvenais vaguement de Space Oddity », mais je n’avais pas vraiment prêté attention à cette chanson. On s’est rencontrés pour la première fois début mars 1972, en coulisses d’un de ses concerts à Birmingham. À l’époque, je réalisais aussi les interviews. Je me souviens qu’on avait parlé de nos noms de famille. Le mien l’intriguait d’autant plus que Rock est mon vrai nom. Le sien aussi était étrange, mais il se l’était inventé. On a blagué là-dessus. Je l’ai fait poser pour une demi-douzaine de photos puis j’ai shooté quelques images pendant le concert. On a tout de suite bien accroché et on est devenus très êtes-vous devenu photographe ?Au départ, la photo n’était pas mon truc. Je faisais des études de lettres à Cambridge et j’étais plutôt branché littérature. Et puis, un jour de 1967, alors que je venais de gober un buvard de LSD, j’ai attrapé l’appareil photo d’un copain chez qui on était. Et j’ai commencé à délirer sur l’obturateur du boîtier. Ce cliquetis du mécanisme d’ouverture-fermeture provoquait chez moi une sensation dingue. Par la suite, j’ai passé de plus en plus de temps avec l’appareil, à expérimenter… À apprendre à m’en servir, tout simplement. Le développement des films, le tirage sur papier… Ça m’a connaissais bien Syd Barrett, le fondateur de Pink Floyd. On était vraiment potes. Et, après son éviction du groupe, on a fait beaucoup des photos c’est à Londres que les choses ont vraiment débuté…C’était une époque différente. On pouvait survivre à Londres ou à New York sans beaucoup d’argent. J’étais encore vaguement hippie, je n’avais pas vraiment d’ambition. J’étais juste un gamin de mon époque, impliqué dans ce qu’on appelait alors la culture jeune » youth culture. Un vrai truc d’outsider. Personne ne parlait de photographie rock’n’roll à ce moment-là. C’était quand même l’échelon le plus bas du journalisme. On ne se préoccupait pas tellement de l’argent. On faisait le boulot, point barre. Par exemple, pour le second album de Queen, j’ai touché 300 livres sterling alors que j’avais fait la mise en scène de la photo, la prise de vue et même la mise en page de la pochette. Cette image est devenue iconique. Mais personne ne pensait aux histoires de copyright à cette époque. On croyait que tout ce qu’on produisait était éphémère. Alors qu’aujourd’hui, ces mêmes travaux font l’objet de grandes expos, certains sont vendus aux enchères ou entrent dans les collections de musées. C’est étrange parce qu’on était censé être des rebelles. Avec dans l’idée de bousculer les conventions et faire chier la Bowie, vous étiez juste au bon endroit au bon moment ?On s’entendait vraiment bien. Et, sans m’en rendre compte, j’étais le témoin de ce qui allait devenir une carrière. David le sentait sans doute, mais il était le seul on ne pensait pas à ce genre de trucs. La période Ziggy était passionnante. Chaque fois qu’on se retrouvait, il avait changé de look et jeté le précédent aux orties. C’était dingue, il était constamment en train d’expérimenter de nouvelles formes. J’ai fait beaucoup de photos de rock, mais mes images de Bowie 1972-1974, c’est un peu mon album Greatest Hits » à moi. Certaines se vendent très cher dans les galeries d’art… Et, pour être franc, cela me met un peu mal à l’aise. Il y a peu, j’étais complètement ruiné. Et, depuis quelque temps, je vis de ces images déjà anciennes… Et puis, David est mort, maintenant. J’ai des scrupules à gagner beaucoup d’argent avec son image… Mais je sais qu’il m’encouragerait et me dirait Vas-y, fonce ! »Comment, Bowie et vous, avez-vous collaboré sur ce livre ?Nous l’avons vraiment conçu ensemble, en communiquant par e-mail. Comme les musiciens qui remastérisent leurs bandes, j’ai repris chaque image pour en maximiser la qualité. Ce que vous trouverez dans ce livre, ce sont les plus belles versions possibles de ces photos. David est mort trois mois après la sortie de l’édition limitée. Le plus bizarre, c’est que deux ans avant, j’avais fait un livre similaire avec Lou Reed… qui est mort lui aussi trois mois après la sortie. Du coup, j’avais le projet de faire un album de photos avec Iggy Pop, mais un ami m’a découragé en me disant Oh hé ! Laisse Iggy tranquille ! ».1 The Rise of David Bowie, 1972-1973 », 310 p., éd. Taschen, 59,99 €.Retrouvez la version intégrale de cette interview sur fr Decette mythique photo où il est affalé, terriblement blond dans son T-shirt T-Rex trop petit, un paquet de clopes entre les dents, au milieu de Lou Reed et
Iggy Pop est un artiste sérieux, il ne peut être nié par quiconque l’a vu livrer l’un de ses spectacles de marque. En tant que chanteur principal des Stooges, il a captivé toute une génération et leur a montré que la route vers la gloire du rock’n’roll était jonchée de rochers déchiquetés et de glissements de terrain glissants. Les choses étaient devenues dangereuses et seul Iggy savait vraiment comment s’y prendre. Cela signifie qu’à travers ses performances et ses albums, le chanteur s’est taillé une carrière tout à fait unique. A travers ses nombreux disques, le chanteur a réussi à créer un son si singulier qu’il est devenu synonyme d’Iggy uniquement. Bien sûr, tous les attributs du punk rock sont là mais rien ne ressemble vraiment à Iggy parce que personne n’est vraiment comme Iggy Pop. Cela n’a pas empêché de nombreux groupes et musiciens d’essayer de reprendre ses chansons et celles des Stooges au fil des ans. Ci-dessous, nous avons rassemblé 10 des meilleurs. Iggy Pop, qui déchire les scènes depuis 1969, a fait irruption dans la conscience collective lorsqu’il est apparu prêt au combat au Cincinnati Pop Festival 1970 en tant que chef du gang des Stooges. Un membre de la foule a jeté un pot de beurre de cacahuète sur le chanteur et, alors qu’Iggy attrapait le missile, il a rassemblé ses pensées et a rapidement commencé à enduire le contenu de son torse. Iggy Pop était arrivé. Depuis ce moment, le chanteur a été une icône, d’abord du sleaze underground qui a couru les centres-villes à travers l’Amérique, puis qui a conquis le monde. Unir ses forces avec des artistes comme David Bowie, Josh Homme et Matt Helders n’a jamais étouffé le feu d’Iggy et son âge non plus. On l’appelle peut-être maintenant le grand-père du punk rock» mais, putain, c’est un grand-père plutôt cool. Funtime’ – Blondie Iggy Pop et Blondie ont partagé une longue et heureuse amitié ainsi que quelques-unes de leurs propres couvertures partagées au fil des ans. Deux des enfants adoptés à New York, les spectacles tonitruants d’Iggy Pop ont contribué à revigorer une scène de club que Debbie Harry et le reste de son groupe capitaliseraient avec aplomb plus tard dans la décennie. Au moment où Iggy avait sorti The Idiot en 1977, Blondie était sur le point de devenir célèbre. Pendant qu’ils y arrivaient, le groupe fournissait souvent une reprise du morceau Funtime» des Stooges dans le cadre de leur spectacle. Bien que le groupe n’ait jamais sorti la pochette, cette version du morceau mijote avec NYC cool et confirme une fois de plus que Debbie Harry allait toujours être une star. Rechercher et détruire » – Red Hot Chili Peppers Un autre classique des Stooges, Search and Destroy» est une chanson qui a été largement reprise depuis sa sortie. Brûlant de passion et d’intention malveillante, pour notre argent, personne ne fait mieux que les Red Hot Chili Peppers. Si quelqu’un peut mettre les singeries sauvages de l’original à l’honneur d’une nouvelle génération, ce sont les hommes sauvages de leur époque, RHCP. Sorti en face B de leurs énormes succès Under The Bridge» et Give It Away», la chanson a toujours été proche du cœur du groupe. C’est aussi un morceau qui laisse tout le groupe le perdre sur scène alors qu’il le joue en direct, transformant le groupe, juste pour un moment, en les adolescents qui ont entendu la chanson pour la première fois sur leurs radios en 1970. No Fun’ – Sex Pistols Si Iggy Pop est le parrain du punk, et il l’est, alors il semble normal que sept ans plus tard, ses filleuls, les Sex Pistols, rendent hommage au chanteur sur leur premier album Never Mind The Boolocks, Here The Sex Pistols. Leur reprise de No Fun» serait si brillante, en fait, que la plupart des gens qui ont acheté le disque pensaient que c’était leur chanson. Tiré du premier album éponyme des Stooges en 1969, Johnny Rotten et la reprise de la chanson par le groupe sont superbes et chargés de menaces sérieuses. C’était la dernière chanson que les Sex Pistols aient jamais interprétée sur scène alors qu’ils détruisaient une carrière d’un an en un instant. Pourtant, cela semble plus frais que jamais. Le passager’ – Siouxsie Sioux Tiré du LP Lust For Life d’Iggy Pop, The Passenger» est une chanson qui nous survivra probablement tous. Si profondément ancré dans la morosité de la vie urbaine, il est difficile d’imaginer un monde sans piste. Cela peut sembler une surestimation, mais la chanson est un hommage au génie mercuriel d’Iggy Pop et, peut-être plus important encore, à sa relation avec David Bowie. Lorsque la chanson a été mise entre les mains de la royauté post-punk Siouxsie et The Banshees, les choses ont monté d’un cran. Sorti sur l’album de 1987 du groupe Through The Looking Glass, la voix de Siouxsie, aussi imposante et impressionnante que jamais, mène la chanson dans une toute nouvelle direction. Désormais beaucoup plus obsédante et avec une bouffée de toiles d’araignée dans l’air, les images de longue date de la chanson sont rendues dans une belle obscurité avant d’être ponctuées d’un rythme oscillant et du souffle cuivré de la modernité qui semble désormais inextricable à la chanson originale. China Girl’ – David Bowie Avec The Stooges, Iggy Pop a choisi de ne pas s’allier aux représentants» britanniques du R&B américain. Cependant, dans son association avec David Bowie, il a adopté une approche tout à fait plus conceptuelle de la musique. En décampant vers la capitale de l’héroïne, Berlin pour se droguer prétendument, Iggy et Bowie ont collaboré sur deux albums considérés par beaucoup comme des chefs-d’œuvre The Idiot et Lust for Life. S’entremêlant parfaitement avec la trilogie berlinoise de Bowie Low, Heroes and Lodger, dans une perspective du 21e siècle, ils sont très bien compris dans le contexte d’une arche créative qui comprend les succès Sound and Vision », Heroes » et Boys Keep Swinging » . Mais trouver un succès pour Iggy s’est avéré insaisissable. Pour tenter d’y remédier, Bowie a organisé une campagne promotionnelle qui a capitalisé sur la réputation de Pop en tant qu’architecte du mouvement punk. Tandis qu’Iggy Pop s’est distancé du terme, l’approbation de Bowie qui jouait du clavier dans le groupe de Pop a cimenté ses félicitations. Le deuxième single China Girl» n’a réussi à tracer nulle part; cependant, lorsqu’il est réenregistré avec Nile Rogers pour l’album de 1983 de David Bowie Let’s Dance, il est entré dans le Top 10 en Amérique et a atteint le numéro deux au Royaume-Uni. Lorsqu’il a remporté le prix de la meilleure vidéo aux MTV Awards 1984, Bowie a élégamment envoyé Iggy pour récupérer le trophée. Je veux être ton chien’ – Sonic Youth Le groupe no wave Sonic Youth ferait ses débuts à la télévision dans l’émission musicale de fin de soirée du saxophoniste David Sanborn intitulée Night Music». Le spectacle avait une très courte durée de 1988 à 1990, mais avait quand même des actes incroyables à jouer dans la série tels que Screamin Jay Hawkins, Miles Davis, The Pixies, Sun Ra et bien d’autres. Sonic Youth ferait ses débuts dans la série avec une performance spéciale de leur chanson de Daydream Nation Silver Rocket’, accompagnée d’un freakout artistique au milieu de la chanson. Cependant, dans le cadre de la vision initiale de Sanborn pour Night Music, le groupe devrait également effectuer une reprise avec le reste des invités de l’émission. Sanborn a rappelé dans une interview de 2013 L’idée était de faire participer des musiciens de différents genres à la série, de leur faire jouer quelque chose individuellement – de préférence quelque chose de plus obscur ou inattendu plutôt que leur dernier tube – et ensuite avoir un moment vers la fin où tout le monde le ferait sorte de se réunir et faire quelque chose collectivement. Alors que le générique était prêt et prêt à démarrer, Sonic Youth a rejoint la scène accompagné de Sandborn, des membres des Indigo Girls, du groupe Night Music et de Daniel Lanois pour une performance spéciale de The Stooges I Wanna Be Your Dog ». Sister Midnight’ – Révérend & The Makers Tirée de l’album solo d’Iggy de 1977 The Idiot, la chanson Sister Midnight» pourrait bien être classée comme l’une des chansons préférées de ses fans. La chanson est affectée de manière indélébile par le travail de Carlos Alomar qui a vraiment fait tomber le funk sur ce morceau pour en faire un cocktail enivrant lorsqu’il est mélangé avec le lyrisme œdipien d’Iggy. Compte tenu de l’ancien angle, il n’est pas étonnant que les géants de l’indie-funk Reverend & The Makers aient choisi de reprendre la chanson. Le groupe né à Sheffield, dirigé par John McLure, faisait partie de la prise de contrôle indépendante des années 2000, mais s’est rapidement démarqué avec un groove que personne ne pouvait égaler. Cela signifie qu’une chanson comme Sister Midnight» est de la chair à canon. Renforcée et polie avec des chiffons post-millénaire, la chanson est soulevée dans un tout nouvel espace. Down on the Street’ – Rage Against The Machine L’album des Stooges Fun House est sans doute l’un des meilleurs albums rock des années 1970 et il n’est arrivé qu’à la moitié de la première année. Une extension de la puissance croissante et brûlante du groupe quelque chose qui allait s’éteindre peu de temps après, la chanson Down on the Street» était une autre évaluation pulvérisante du monde en ruine autour d’eux. Parfait pour un groupe comme Rage Against the Machine alors. Le groupe a repris la chanson dans le cadre de leur album de reprises de Renegades. Il est difficile de faire un album de reprises lorsque les chansons que vous choisissez appartiennent au même domaine musical, mais lorsque vous êtes Rage Against The Machine et que personne n’est vraiment dans votre domaine, vous devez improviser. Cela signifie que ce disque de reprises est tiré d’un large éventail de genres et de canaux artistiques différents. Mais peut-être que le meilleur moment est cette reprise du classique des Stooges qu’ils livrent avec une bombe de funk en cadeau gratuit. Lust For Life’ – David Bowie Pendant le séjour de Bowie et Iggy en Europe continentale, le couple vivait et travaillait ensemble dans une proximité incroyablement étroite et il n’est donc pas surprenant que Bowie soit présenté sur une grande partie du travail d’Iggy et, peut-être plus particulièrement, sur son deuxième album studio Lust For Life. C’est cet album sur lequel le duo a travaillé avec Bowie qui dirigeait également la table de mixage du premier solo de Pop The Idiot plus tôt cette année-là. 1977 a été flou pour le duo. L’air de la chanson titre de l’album, l’anthémique Lust For Life», serait venu d’une source curieuse. Les rapports disent que Bowie et Iggy regardaient souvent la télévision américaine via l’APN Armed Forces Network comme Starsky & Hutch». Bowie a pris le ukelele de son fils Duncan et a commencé à reproduire le jingle d’identité de la station avec une fioriture curieuse. À partir de là, Bowie et Pop ont commencé à construire la chanson morceau par morceau. Le premier arrêt, comme c’était toujours le cas pour l’ancien percussionniste Iggy, a commencé avec la batterie et la chanson originale comportait une intro de 1 10min dirigée par une batterie qui a ensuite été abandonnée. De là, ils ont créé un moment charnière dans l’histoire du punk et du rock alternatif. Près de 20 ans plus tard, la puissance de la chanson n’avait apparemment pas diminué pour l’un de ses interprètes originaux alors que David Bowie chante le morceau devant une foule ravie au Festival Rockpalast en Allemagne.
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cette photo de david bowie et iggy pop