Maismoi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves, Sous tes pas je les ai dĂ©roulĂ©s. Marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves." Willam Butler Yeats CONTACT US. Merci de l'intĂ©rĂȘt que vous portez Ă  L'antre magique de Floriane ! Pour plus d'informations, n'hĂ©sitez pas Ă  me contacter, je vous rĂ©pondrai au plus vite ! Envoyer. Merci pour votre envoi !
Au bord de la mer, le pas toujours s’alentit, Marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves, j’ignorais que les mots du poĂšte irlandais Ă©taient Ă  prendre au pied de la lettre, par afflux de souvenirs peut-ĂȘtre, dans la bousculade des petits personnages du passĂ© qui peuplent le bonhomme. AprĂšs la dune, on y marche souvent courbĂ©, en zigzag ou mĂȘme en crabe les jours de tempĂȘte, c’est dire si À la campagne par contre, dans le terrain comme on dit ici, en ville ou alentour, ça file droit, debout et parfois par absences, c’est comme si L’action du temps, Ă  la longue, doit induire un changement de perspective et une inversion des cas de figure, par consĂ©quent et dans l’attente, n’oublions pas que l’on marche sans doute sur les rĂȘves de quelqu’un, va savoir si
Caroui, cette Ă©trange bĂątisse possĂšde autant de merveilles que de secrets. Ses Ă©tudiants ont souvent des petites cornes pour complimenter leur angĂ©lique aurĂ©ole, ... I would sprad the cloths under your feet But I, being poor, have only my dreams; I have spread my dreams under your feets ; Tread softly because you tread on my dreams. W B Yeats ă“ăźäœœć“ă«ă€ă„ăŠ 戆類, テクニック & ă‚čă‚żă‚€ăƒ«
Jai Ă©tendu mes rĂȘves sous tes pas ; Marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves. Extrait de The Wind among the reeds, Le Vent dans les roseaux, 1899,
Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves On trouve des mots quand on monte Ă  l’assaut. »[1]Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac Juste avant de mener l’ultime bataille contre les Germains, le commandant des lĂ©gions Felix de l’Empereur Marc AurĂšle, le gĂ©nĂ©ral Maximus DĂ©cimus MĂ©ridius, motive ainsi ses hommes Ce que nous faisons dans la vie rĂ©sonne dans l’éternitĂ© ». Et avant d’accoster la plage de Troie et de reprendre la frivole HĂ©lĂšne au bobo troyen, ParĂźs, Achille dit Ă  ses Myrmidons Savez-vous ce qui se trouve lĂ -bas, ce qui vous attend au-delĂ  de cette plage ? L’immortalitĂ© ! Prenez-lĂ  ! Elle est Ă  vous ! » Nous ne sommes que de simples mortels ; notre Ăąme est peccable, notre esprit est en proie aux doutes et notre cƓur est inconstant. Toutefois, Ă  en croire Nietzsche, une chose demeure constante la volontĂ© de puissance. Il Ă©crit dans Ainsi parlait Zarathoustra Partout oĂč j’ai trouvĂ© du vivant, j’ai trouvĂ© de la volontĂ© de puissance ; et mĂȘme dans la volontĂ© de celui qui obĂ©it, j’ai trouvĂ© la volontĂ© d’ĂȘtre maĂźtre. » Cette volontĂ© de puissance ne doit pas ĂȘtre confondue avec une volontĂ© de domination ou d’écraser les autres ! Elle est en revanche une volontĂ© de croĂźtre, de ne pas demeurer Ă  l’état embryonnaire et de, pour parler comme Kant, sortir de l’état de ĂŽ muse ! la colĂšre du vaincu ! fils de la paresse et de l’aveuglement et par qui tant de maux furent causĂ©s Ă  sa famille et Ă  sa petite personne ! Combien de destins furent brisĂ©s parce justement ils ne purent ĂȘtre reconnus ? C’est le sang qui fait pousser l’herbe et c’est dans le sang que se forgent les voulons, nous exigeons des esprits libres. Ce ne sont pas les maĂźtres qui font les esclaves mais les esclaves qui font les maĂźtres. L’homme a un penchant pour la servitude. À un tel homme, nous lui disons reste couchĂ©, tes nuits sont plus belles que nos jours ! Laisse le regard d’Apollon se poser sur ceux qui peuvent supporter ses mortels rayons et rĂ©colter sa gloire. Mais garde-toi d’avoir les Ă©toiles plein la tĂȘte et sache bien ce qu’il en coĂ»te de monter trop haut. Les dieux se plaisent Ă  dĂ©truire ceux qu’ils remarquent. Ainsi, beaucoup prĂ©fĂšrent baisser la tĂȘte sous les regards des dieux. Oseras-tu, toi, notre frĂšre, les regarder en face ? Question Ă  un million d’euros comment, en 331 avant notre Ăšre, dans la plaine de GaugamĂšles, une armĂ©e de cinquante mille macĂ©doniens parvient-elle Ă  dĂ©faire une armĂ©e perse composĂ©e de prĂšs d’un demi-million d’hommes ? RĂ©ponse l’AUDACE ! Souvenons-nous de Danton De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! » Toutefois, prenons bien garde ne pas perdre la tĂȘte. C’est le stoĂŻcien SĂ©nĂšque qui faisait remarquer que nous n’osons pas les choses non pas parce qu’elles sont difficiles, mais qu’au contraire, elles sont difficiles parce que nous ne les osons pas ! Comme dit la publicitĂ© de la Française de Jeux Cent pourcent des gagnants ont tentĂ© leur chance ! ». Mais l’audace ne naĂźt pas ex nihilo
 On ne peut pas faire fi de la nature humaine ni du caractĂšre de tout un chacun. LĂ , toutefois, on touche au nƓud gordien du problĂšme, qui est de savoir si nos attributs dĂ©pendent de notre nature ou alors de notre environnement. Tout ce qui peut ĂȘtre imaginĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©. L’esprit de l’homme est ainsi fait que tout ce qu’il conçoit sous sa caboche il peut le rĂ©aliser de ses mains. Aucun rĂȘve, ni mĂȘme le plus fou, aucun projet, ni mĂȘme le plus insensĂ©, ne lui est dĂ©fendu. Rappelez-vous ce dĂ©ment qui, un jour, a inventĂ© la roue ! Souvenez-vous de cet homme ou de cette femme qui un beau jour s’est mis Ă  peindre dans des grottes
 il y a quarante mille ans ! Et de cet autre qui voulu atteindre les Indes par une autre route que celle empruntĂ©e habituellement Ă  son Ă©poque
 il y a cinq cents ans ! Des fous ? Des rĂȘveurs ? Non ! Seulement des hommes qui ont osĂ© !Qu’est-ce qu’un grand homme? Deux thĂ©ories s’affrontent. Pour Carlyle, ce sont les grands hommes qui font l’histoire. Pour TolstoĂŻ, ce sont les conjonctures de l’histoire qui fabriquent les grands hommes. Edgar Poe nous dit dans une de ses histoires extraordinaires que le jeu de dames tĂ©moigne davantage de l’intelligence que le jeu d’échecs ; dans le premier, selon lui, le joueur doit tout calculer alors que dans le deuxiĂšme, il existe une marge pour la crĂ©ativitĂ©. Il a raison, si l’on accepte le postulat que l’intelligence n’est qu’une question de calcul. Il a tort, si l’on considĂšre que l’intelligence, la vraie, fait aussi appel Ă  la crĂ©ativitĂ©. C’est pour quoi, l’homme arrive Ă  battre le cerveau informatique aux Ă©checs Ă©tant donner que l’ordinateur ne fait que calculer alors que l’homme, lui, Ă©labore des stratĂ©gies. Aucune bataille n’a Ă©tĂ© gagnĂ©e uniquement en utilisant le calcul ; les plus grands gĂ©nĂ©raux, d’Alexandre Ă  Rommel, en passant par Hannibal, Scipion, Attila, Flavius Aetius, BĂ©lisaire ou NapolĂ©on ont fait montre de leur crĂ©ativitĂ© dans leurs batailles et c’est cela qui leur a valu leurs victoires. Pendant toute l’antiquitĂ© romaine, les pĂ©rils que durent affronter Rome ne venait pas seulement des tribus barbares » mais aussi, et Ă  certaines Ă©poques surtout, intra muros. Quand nous nous Ă©levons, d’autres de ce fait, descendent. C’est dans l’ordre des choses. Et il faut savoir l’accepter. Certains proverbes frappent juste ; le bonheur des uns fait le malheur des autres » est un de ceux lĂ . Selon la thĂ©orie malthusienne[2], alors que les ressources humaines augmentent de façon arithmĂ©tique, la population, elle croĂźt de maniĂšre exponentielle ; la consĂ©quence de cela peut se rĂ©sumer dans la pĂ©remptoire assertion de Hobbes[3] l’homme est un loup pour l’homme ! C’est donc, armĂ© de cette sombre luciditĂ©, que tu dois avancer dans la vie. ConsidĂšre chaque ami comme un ennemi en puissance, chaque femme comme une femme qui pourrait te tromper, chaque frĂšre comme un faux-frĂšre, chaque pĂšre comme un pĂšre illĂ©gitime. Mais
 qu’entendons-nous lĂ  ? Ce sont les clameurs de la plĂšbe ! Les moutons bĂȘlent Est-ce lĂ  la morale que vous prĂȘchez ? » Nous rĂ©pondons Ă  ces ruminants Gardez-vous de bĂȘler trop fort, il vous en cuirait ! Prenez soin de rester en troupeau, sans quoi vous risqueriez de vous faire tondre ! La morale, dites-vous ? Nous sommes tout disposĂ©s Ă  laisser cette superstition aux esclaves. La morale, criez-vous ? Nous vous la laissons volontiers votre morale qui vous mĂšnera tout droit Ă  l’abattoir
 et longtemps aprĂšs que vous aurez ruminĂ© votre morale, vous serez dans nos assiettes ! » En GrĂšce prĂ©socratique, vivait un philosophe qui demeurait dans le plus parfait dĂ©vouement. Ses heures Ă©taient dĂ©diĂ©es Ă  l’étude et la contemplation. Ses concitoyens nourrissaient envers lui un grand courroux, car, disaient-ils, toute sa science, toute sa Sophia ne lui servait Ă  rien puisqu’il ne lui permettait pas de s’enrichir. Grand mal leur fit. Il mit en pratique tout ce qu’il avait appris sur le climat et sur les plantes et dĂ©cidait de planter des lĂ©gumes Ă  un endroit oĂč d’habitude rien ne pousse. La plĂšbe, Ă  nouveau, se moqua de lui. Pure bĂȘtise bĂȘlaient-ils, ne sait-il donc pas que depuis que le monde est monde, rien n’a jamais poussĂ© ici et que seuls les scorpions, et encore ! trouvent leur compte sur cette morte terre. Et pourtant, Ă  cause d’un changement climatique que lui seul put prĂ©voir, cette endroit se trouva, comme par enchantement, devenir fertile. Il fit de grands bĂ©nĂ©fices de ces rĂ©coltes et il tint ce discours Ă  ceux qui avait rit de lui Pauvres gens, si je vis dans la pauvretĂ©, ce n’est pas parce que mon savoir ne me sert Ă  rien, mais seulement parce que je n’ai besoin de rien. La sagesse est ma seule richesse. » Quand bien mĂȘme nous reconnaissons Ă  ce philosophe dont nous tairons le nom eu Ă©gard Ă  sa famille une grandeur d’ñme et une noblesse d’esprit sans pareille, nous n’abonderons pas totalement dans son sens. Nous considĂ©rons que le bonheur consiste en un peu plus que de vivre d’amour et d’eau fraiche et nous dirons Ă  cet ivrogne de KhayyĂąm, qui affirmait que le bonheur consistait Ă  tourner les pages d’un livre de poĂ©sie, en se versant du vin, la tĂȘte sur le sein d’une femme, qu’il n’a jamais eu Ă  contracter une assurance maladie, Ă  payer d’impĂŽts ou Ă  acheter de fastueux prĂ©sents Ă  une belle femme. Oui ! nous aimons nous enivrer de poĂ©sie, oui ! nous aimons Ă  philosopher avec Thomas d’Aquin ou Ă  dĂ©battre avec CicĂ©ron
 mais nous n’aimons pas que ça. A la lecture d’un livre de Rousseau, Voltaire lui Ă©crivait pour lui dire qu’en lisant son livre, il avait envie de retourner dans les bois marcher Ă  quatre le tableau L’école d’AthĂšnes de Raphael, nous voyons au centre les deux fondateurs de la philosophie occidentale, Aristote et Platon. Tandis que le deuxiĂšme lĂšve le doigt vers le ciel, illustrant ainsi que c’est l’autre monde » qui doit primer, un monde suprasensible, le monde des idĂ©es entendu dans son sens grec de Eidos, le premier dirige son index vers le sol, voulant ainsi signifier que c’est ce monde-ci qu’il faut privilĂ©gier, le monde matĂ©riel, le monde Hic et Nunc », d’ici et maintenant. Contre Platon, nous prenons le parti du Stagirite. La pensĂ©e est stĂ©rile si elle n’est pas accompagnĂ©e d’actes. Que valent tous les discours du monde si on n’est point Ă©coutĂ© ? Quel succĂšs aurait rencontrĂ© CicĂ©ron avec ses Catilinaires s’il s’était adressĂ© Ă  un public sourd ? Mais comme le faisait remarquer trĂšs justement le petit JĂ©sus Occulos habent et non videbunt, aures habent et non audient ! Ils ont des yeux mais ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas ! Ainsi, il convient d’abord de convaincre son auditoire. Pour comprendre un sujet, il faut toujours se tourner vers les Grecs, et quand on se tourne vers les Grecs, il faut souvent se tourner vers Aristote. Aristote, dans son livre La RhĂ©torique nous livre le secret de l’art oratoire ; selon lui, l’orateur doit faire preuve de trois choses le λγο, le Ï€ÎŹÎžÎż et lâ€™áŒ”ÎžÎż. Le Logos, en grec, veut autant dire verbe que raison ; ainsi, l’orateur doit faire user de sa raison et s’adresser Ă  la raison de son auditoire. Il doit ensuite jouer sur les Ă©motions Pathos, autant celles qui l’habite que celles qui habitent son public. Enfin, il met en exergue son caractĂšre Ethos, caractĂšre entendu dans son sens large, c’est-Ă -dire, ce qui le constitue comme homme ; de la sorte, il met en avant ses origines familiales, la classe dont il est issu, sa moralitĂ©, et il fait aussi appel Ă  ses mĂȘmes attributs qui se trouvent dans l’assistance. Si vous voulez vous faire entendre par des gens d’une classe dĂ©favorisĂ©e, mettez en avant vos origines prolĂ©taires ! Si vous voulez capter l’attention d’une race ou d’une minoritĂ© quelconque, montrez en rhĂ©torique, il n’est pas nĂ©cessaire de dĂ©montrer que vous partagez les mĂȘmes descendances que ceux-lĂ  dont vous demandez l’adhĂ©sion. Trois cents ans aprĂšs le prĂ©cepteur d’Alexandre, CicĂ©ron ne nous dit pas autre chose. Pour lui, un bon discours doit comporter trois Ă©lĂ©ments Docere, delectare, movere. On nous opposera que les lecteurs du prĂ©sent livre ne cherchent pas forcĂ©ment Ă  soulever les masses ou Ă  se prĂ©senter Ă  une Ă©lection prĂ©sidentielle. Nous leur rĂ©pondrons que l’on n’enseigne pas les mathĂ©matiques Ă  l’école uniquement Ă  ceux destinĂ©s Ă  devenir des Bertrand Russell ou des Albert Einstein ! La parole n’est pas rĂ©servĂ©e uniquement Ă  ceux qui ont Ă  se prĂ©senter Ă  un scrutin. La vie de tous les jours foisonnent d’occasion oĂč l’on est amenĂ© Ă  convaincre l’autre. Ainsi, on devra amadouer un patron rĂ©calcitrant pour qu’il nous accorde une promotion, Ă  persuader le Fisc que nos revenus sont bien ceux que l’on a dĂ©clarĂ©s, ou encore, convaincre sa chĂšre moitiĂ© que l’on n’a pas fricotĂ© avec sa meilleure amie ! ContrĂŽlez les mots et vous contrĂŽlerez votre monde. Qu’importe votre intime conviction, vous devez pouvoir dĂ©fendre n’importe quelle cause ! Quand bien mĂȘme vous seriez contre la peine de mort, vous devez pouvoir argumenter pour la position adverse. Comment ? nous entendons des murmures parmi nos candides lecteurs ; des murmures que nous avons peine Ă  distingue tant ils sont le produit d’un esprit malade et ravagĂ© par le politiquement correct. Mais nous tendons l’oreille et nous croyons entendre un reproche
 ils nous traitent de Cyniques » ! Oui, nous le sommes
 Ă  la maniĂšre d’un DiogĂšne qui se disait libre et heureux comme un chien
 Et surtout, n’oubliez pas, la meilleure façon de se faire refuser quelque chose, c’est de demander la permission
 alors, si vous pensez que vous mĂ©ritez une chose, n’attendez pas qu’on vienne vous l’apporter sur un plateau, sans quoi c’est votre propre tĂȘte que l’on apportera, tel un Jean-Baptiste qui a eu l’outrecuidance d’outrager la sensuelle Salomé  Non ! N’allez pas non plus la mendier ! Allez la prendre, et pas la fleur au fusil ! John Ruskin disait Les livres peuvent se diviser en deux groupes les livres du moment et les livres de toujours. L’illettrisme est certes en baisse, l’écrit envahit tout notre monde, depuis les panneaux publicitaires jusqu’aux SMS que l’on envoie en passant par les messageries instantanĂ©es sur Internet, mais sait-on vraiment lire ? Et surtout, sait-on quoi lire ?Pendant la Rome impĂ©riale, aprĂšs qu’un gĂ©nĂ©ral ait remportĂ© de grandes batailles, il dĂ©filait alors, vĂȘtu d'une tunique de pourpre, dans les rues de la CitĂ© Ă©ternelle pour un triomphe. Lors de ces cĂ©rĂ©monies, un esclave accompagnait le gĂ©nĂ©ral victorieux tenant au-dessus de sa tĂȘte une couronne de lauriers et lui rĂ©pĂ©tant ces mots Respice post te ! Hominem te esse memento ! ce qui signifie, dans notre belle langue française Regarde derriĂšre toi ! Rappelle-toi que tu n’es qu’un mortel ! Remporter du succĂšs n’est rien. Le prĂ©server est tout ! En effet, n’importe qui, ou presque, s’il joue de la chance, peut devenir riche ou cĂ©lĂšbre rappelez-vous la prophĂ©tie de Warhol qui veut que chacun dans sa vie ait droit Ă  quinze minutes de cĂ©lĂ©britĂ© ; par contre, une fois que la fortune nous eut sourit, ou alors qu’on lui a forcĂ© Ă  nous sourire tel Ă©tait d’ailleurs le dessein de ce livre ne pas attendre que le succĂšs se dĂ©pose sur nous par l’opĂ©ration du Saint-Esprit mais aller le cueillir avec ses tripes il faut savoir le dĂ©fendre et le faire fructifier. L’histoire est riche en enseignements sur ce sujet. L’historien franco-britannique Hilaire Belloc disait Carthage n’avait pas le dĂ©sir de crĂ©er mais seulement de profiter ; en consĂ©quence, elle ne nous a rien laissĂ©. » En effet, combien, Ă  l’instar du gĂ©nĂ©ral carthaginois, qui a campĂ© devant Rome sans la prendre, ont Ă©chouĂ© au seuil de l’immortalitĂ© ? Ceux-lĂ  sont lĂ©gions qui ont su vaincre mais rien bĂątir Est-ce dĂ» Ă  ce dĂ©mon de la perversitĂ©, pour parler comme Poe, et qui nous habite ? Il y a-t-il une beautĂ© dans l’échec ? du romantisme ? Le Japon de la pĂ©riode Edo avait un terme pour dĂ©signer une telle mĂ©lancolie mono no aware, et qui signifie Ă  peu prĂšs Ă  peu prĂšs, car traduttore traditore la triste beautĂ© des choses qui passent. Toutefois, si on en croit Aristote, la mĂ©lancolie est le signe de l’homme de gĂ©nie. Quand Gregor Samsa se rĂ©veilla, il se retrouva changĂ© en cancrelat. Nous ne sommes pas Huysmans mais nous allons nous aussi vous raconter une histoire Ă  rebours. C’est une histoire d’alchimie, ou comment on arrive Ă  changer l’or en plomb, Ă  retransformer le cancrelat en humain, voire en surhumain. Mais point de pierre philosophale dans notre histoire, seul notre caractĂšre guide notre destin. Toutefois, on peut le faire pencher d’un cĂŽtĂ© de la balance ou de l’autre. M. K. Sabir[1] A ceux qui nous reprocheraient notre usage abusif 1a de citations de nos jours, est considĂ©rĂ© comme une tare que d’avoir de la culture, nous leur cracheront Ă  la figure une autre citation, celle de Montaigne, qui dit Je dis les autres pour mieux me dire ». 1b1a Mais nous disons aussi Uti et abuti ! Usez et abusez ! Car comme le fait remarquer si bien le divin marquis Eh oui ! une autre citation dans ta gueule ! Ce n’est que dans l’excĂšs que se trouve le plaisir ! 1c1b ConsidĂ©rez cette note en bas de page comme un exorde !1c Pour ceux qui commenceraient dĂ©jĂ  Ă  nous dĂ©tester, nous leur rĂ©pondrons allez-y gaiement, plus vous nous dĂ©testerez, plus notre orgasme sera jouissif, car comme le disait l’homme au gros nez, celui-lĂ  mĂȘme qui moralement a ses Ă©lĂ©gances soyons fous ! va pour une quatriĂšme citation ! DĂ©plaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haĂŻsse ! » 1d1d A l’usage de ceux qui viennent tout juste de remarquer que nous avons eu l’audace de mettre des notes en bas de page Ă  des notes en bas de page, nous leur disons, tout simplement, et avec toute la pondĂ©ration qui nous caractĂ©rise ET ALORS ? [2] De Thomas Malthus, qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le Schopenhauer de l’économie politique. Voir son livre Principes d'Ă©conomie politique au point de vue de leur application pratique. [3] Voir son livre Le LĂ©viathan.
Mais tu sais je suis pauvre Et mes rĂȘves sont mes seuls biens Sous tes pas, j'ai deroulĂ© mes rĂȘves Prends garde a tes pas Car tu marches sur mes rĂȘves" William Le top des recettes en vidĂ©o smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Bizarre !! je t'ai envoyĂ© un mp hier lundi vers les 15 H, il est toujours dans ma boĂźte d'envoi Bon lĂ  j'arrĂȘte et je reviens plus tard. tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes rĂȘves. WB Yeats BRUNETTE. Membre Mega GĂ©nial Messages 2713 Inscription 03 mars 2019 [1033] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar BRUNETTE. » 24 nov. 2020 [1130] RE vĂ©rifier. RIEN du tout Ès tu sĂ»re que c'est Ă  Moi ?Renvoie le en vĂ©rifiant que c'est bien Ă  Brunette Le Sourire est un Rayon de Soleil smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 24 nov. 2020 [1319] brunette il y a quelque chose qui ne va pas, ça me gg, Marie non plus n'a pas reçu le sien, je lui ai renvoyĂ© et je viens de regarder ma b d'envoi et maintenant j'en ai 3 le tien et les 2 pour marie. tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats BRUNETTE. Membre Mega GĂ©nial Messages 2713 Inscription 03 mars 2019 [1033] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar BRUNETTE. » 24 nov. 2020 [1342] PRINCESSEJe vais t'en envoyer 1 mpPour voir si tu reçois ! Colle celui d'hier dans celui que je t'envoie si ça tu reçu celui que je t'ai envoyĂ© oĂč je te parle de "messenger" Le Sourire est un Rayon de Soleil smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 24 nov. 2020 [1353] brunette oui je viens de recevoir ton mp et dans celui que tu n'as pas reçu je rĂ©pondais pour Messenger. J'en ai dĂ©jĂ  envoyĂ© des mp et ça marchait. Je vais voir ce que je peux faire, ras la patate Je voulais rĂ©pondre sur les 50, je verrai tout Ă  l'heure car lĂ .... tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 24 nov. 2020 [1837] brunette incomprĂ©hension !!! demain je le dirai Ă  un modo. J'ai pris une photo oĂč on voit mes mp marie et le tien qui sont dans ma b d'envoi. Mais je ne sais pas comment mettre la photo ici pour te faire voir et je ne vais pas m'enquiquiner avec ça donc tant pis. Ce soir je vais regarder sur la 14 un joli film le renard et l'enfant, je l'ai dĂ©ja vu, mais c'est tellement beau. Je n'irai pas jusqu'au bout, mais bon...Toi je pense ce sera incroyable demain tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 27 nov. 2020 [1611] Prix de Lausanne Grand pas classique tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 01 dĂ©c. 2020 [1256] Kimin Kim - Mariinsky le corsaire tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats smilla Membre Mega GĂ©nial Messages 3146 Inscription 10 mars 2013 [1331] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar smilla » 02 dĂ©c. 2020 [1331] brunette trĂšs trĂšs joli , loin des horreurs de la vie Merci. tu sais, je suis pauvre, et mes rĂȘves sont mes seuls biens, Sous tes pas, j'ai dĂ©roulĂ© mes rĂȘves, Marche doucement, parce que tu marches sur mes Yeats BRUNETTE. Membre Mega GĂ©nial Messages 2713 Inscription 03 mars 2019 [1033] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar BRUNETTE. » 04 dĂ©c. 2020 [1115] AELIS Mais.... Vu que tu es dĂ©jĂ  venue ?? As tu changĂ© de pseudo ? PRINCESSE SMILA tu connais ?Quoiqu'il en soit sois la Bienvenue et mets ce qu'il te chant des baleines superIl y a le jeu aussi qui fonctionne bien, si le coeur t'en dit, on ne se prend pas la bientĂŽt Le Sourire est un Rayon de Soleil pannier Membre Super GĂ©nial Messages 572 Inscription 12 nov. 2013 [1324] Localisation Entre la mer et le ciel Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar pannier » 04 dĂ©c. 2020 [1156] Merci pour ton accueil. En fait, cela faisait trĂšs longtemps que je n'Ă©tais pas venue sur le forum. Voulez-vous que je me prĂ©sente un peu ? Je vais regarder le jeu dont tu me vu que Smila avait mis des vidĂ©os de danse classique aussi je signale que ce soir il y a "la flute enchantĂ©e" sur la cinq. BRUNETTE. Membre Mega GĂ©nial Messages 2713 Inscription 03 mars 2019 [1033] Re TELEVISION, VIDEO, DISCUSSIONS DIVERSES Messagepar BRUNETTE. » 05 dĂ©c. 2020 [1004] BonjourLe gagnant de KOH LANTA J'aime beaucoup l'image AELISEn fait, cela faisait trĂšs longtemps que je n'Ă©tais pas venue sur le forum. Voulez-vous que je me prĂ©sente un peu ?Fais comme tu le beaux paysages d'hiver Le Sourire est un Rayon de Soleil Revenir vers Forum de discussions diverses » Autres discussions Dernier message par cosette12 03 juin 2011 [0924] Dernier message par eve2 19 nov. 2008 [1915] Dernier message par Lola78 29 nov. 2015 [1743] Dernier message par fadette44 15 avr. 2008 [2052]
mesrĂȘves sur le slenderman. depuis plusieurs mois je fais rĂȘves d une crĂ©ature terrifiante appelĂ©e le slenderman. tout a commencĂ© lorsque dans mon rĂȘve je marchais dans une
ON A LE DROIT DE REVER, quand ça me prend plus rien ne peut m'arrĂȘter...Je suis bien d'accord avec Tal, on a le droit de rĂȘver Ă  un jour sans avoir des gens qui viennent s'Ă©craser contre vous dans le mĂ©tro, Ă  un jour oĂč les gens seraient conscients de l'odeur putride qu'ils dĂ©gagent et n'oseraient pas s'approcher de quiconque Ă  +de 10m, Ă  un jour oĂč tous les cas sociaux seraient parquĂ©s dans des camps de concentration, oh mais attendez c'est dĂ©jĂ  le cas ça avec les hlm! Bon disons Ă  un jour oĂč cette catĂ©gorie de personnes serait capable de s'exprimer sans beugler et de s'habiller ailleurs qu'Ă  la foire fouille j'ai mĂȘme honte de connaĂźtre ce nom et encore + de l'Ă©crirej'en reviens pas que j'ai juste dit "camp de concentration" je vais me faire tuer!. On a aussi le droit de rĂȘver Ă  un jour oĂč tous les dĂ©biles en scooter qui s'amusent Ă  faire des roues arriĂšre sans casque et Ă  longueur de journĂ©e en+ se prendraient une voiture en pleine face et aller retour pour ĂȘtre sĂ»r! A un jour oĂč les fumeurs s'Ă©toufferaient en avalant leur fumĂ©e et pendant une agonie lente et atroce se diraient "pourquoi pourquoi pourquoi j'ai commencĂ©?!" et oĂč tous les non fumeurs sautilleraient de joie autour d'eux en ricanant, non en gloussant allĂšgrement mĂȘme. A un jour sans le moindre pigeon sur terre, horreur de bestiole dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e!! A un jour oĂč tout le monde pourra conduire une voiture volante. A un jour oĂč tout serait gratuit pendant une journĂ©e dans toutes les meilleures boutiques. A un jour oĂč on pourra voyager jusqu'Ă  saturne et zig-zaguer dans ses anneaux. A un jour oĂč le discours de MLK commencerait par "J'ai eu le droit de faire un rĂȘve". A un jour oĂč Aaliyah n'aurait pas pris l'avion. A un jour oĂč johnny halliday ne serait pas nĂ©. Et oui au final on en revient Ă  la musique, sans faire exprĂšs! Allez sans rancune, rappelez vous le titre c'est juste "un rĂȘve" ! On a le droit de rĂȘver pas vrai ?PS le titre est extrait d'un poĂšme de l'irlandais William Butler Yeats, le voici en intĂ©gral Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argent, Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais Ă  tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves, Sous tes pas je les ai dĂ©roulĂ©s. Marche doucement car tu marches sur mes n'est-ce pas?
Maistu sais, je suis pauvre, et je n'ai que mes rĂȘves, J'ai dĂ©posĂ© mes rĂȘves sous tes pieds, Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves. -William Butler Yeats J'adore ce poĂšme, surtout les derniers vers, ils sont terribles !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel,BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argent,Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel,De la vie et du jour, de la nuit et du temps,Avec tout mon amour je le mettrais Ă  tes moi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves,Sous tes pas je les ai doucement car tu marches sur mes rĂȘves.*Had I the heaven's embroidered cloths,Enwrought with golden and silver light,The blue and the dim and the dark clothsOf night and light and the half-light;I would spread the cloths under your feetBut I, being poor, have only my dreams;I have spread my dreams under your feet;Tread softly because you tread on my Yeats, poĂšte irlandais 1865-1939 -Traduction d'Yves Bonnefoy. Panasonic DMC-FS3
x8zRg. 132 218 39 190 236 52 121 128 45

marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves